L’épisode du confinement aura montré que les femmes savent faire face aux situations les plus imprévues. Alors que les gouvernements paniquaient, s’emmêlaient dans leurs mensonges, installaient la peur comme mode de gouvernance, elles étaient là ! : soignantes, caissières, femmes de ménage, enseignantes, personnels d’aide à la scolarité, assistantes maternelles, ouvrières, couturières…Ces métiers très méprisés d’habitude, très féminisés donc mal payés se sont révélés indispensables.

Dans leurs foyers, elles ont pratiqué la triple journée de travail : télétravail, corvées domestiques et école à la maison.Ce sont aussi les femmes, qui pour pallier aux manques des institutions, se sont organisées majoritairement dans les associations ou autres organisations, pour lutter contre les quotidiens difficiles dus à la précarité alimentaire, sanitaire et sociale que laissent des années de politique tournée vers les profits des plus aisé.es.

Solidaires, les femmes en majorité ont agi pour ne laisser personne sur le carreau . Elles l’ont fait sans discrimination sociale, culturelle, d’âge, de sexe, de situation administrative ou de handicap… Elles auraient espéré que la police fasse de même , au lieu d’être occupée à verbaliser à tout va, à brutaliser dans certains quartiers ou dans les manifestations et à surveiller les plages… Encore aurait il fallu une volonté politique pour qu’il en soit ainsi.

Au lieu de cela, la pandémie aura été un prétexte à réduire encore les libertés, à démolir encore plus le code du travail augmentant les inégalités sociales et à stigmatiser encore un peu plus les habitant.es des quartiers.

Les femmes l’ont montré, leur pouvoir d’agir est grand. Elles joueront un rôle essentiel dans la construction de la société d’après que nous voulons : une société sans exploitation, sans domination, sans oppression.

Le collectif de femmes et féministes de Saint-Nazaire ( F’lutte, Planning Familial, Guerrières de l’ouest, les Amajaunes, Femmes Solidaires,Ils ne nous feront pas taire)