Refusons le « retour à la normale » !
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : CoronavirusEconomie
Voilà bientôt deux semaines que nous vivons sous confinement. Dans ce contexte de crise sanitaire, où il est facile de se sentir isolé.e, il nous apparaît indispensable à Rennes de continuer à entretenir les liens militants existants et de maintenir une parole politique en analysant la gestion gouvernementale de l’épidémie de Covid-19 comme les politiques désastreuses qui l’ont précédée. Parce que cette crise expose au grand jour les rouages infâmes d’un système que nous dénonçons depuis trop longtemps et parce que le gouvernement est déjà en train d’organiser une sortie de crise qui – à grand renfort d’austérité – impactera tout le monde et surtout les plus fragiles d’entre nous, il est vital de nous organiser et de trouver dès à présent les moyens d’action qui nous permettront de combattre les politiques de relance de la grande machine capitaliste.
Le pouvoir n’est pas seulement coupable de ne pas avoir anticipé l’ampleur de cette crise : il l’a organisée depuis des décennies en dépeçant l’état social par ses cures d’austérité : privatisation à répétition, réductions de budget et de personnel. Il a laissé l’économie de marché devenir le maître mot même dans nos biens communs les plus précieux. Ainsi dans la gestion de l’hôpital public, la rentabilité a depuis longtemps pris le pas sur la garantie d’une santé de qualité pour toutes et tous. Plutôt que de construire un système hospitalier capable de résister à n’importe quelle crise sanitaire, les gouvernements successifs n’ont eut de cesse de supprimer des lits, de fermer des services voire des hôpitaux entiers en zone rurale et réduire le nombre de soignant·e·s. Alors que les personnels hospitaliers tirent depuis des années la sonnette d’alarme concernant le manque de moyens, ces mêmes gouvernements n’ont volontairement pas renouvelé et garanti des stocks suffisants de protections sanitaires (masques, tests et réactifs permettant de les analyser) pendant que des budgets sans limite étaient alloués dans certains secteurs comme celui du « maintien de l’ordre » (lacrymo, GLI-F4 et LBD).
Un sacré sens des priorités.
Et une nouvelle fois, eux qui n’ ont que le mot responsabilité à la bouche, ont caché leur incompétence par une doctrine autoritaire lors de la mise en place du confinement. Faible anticipation, impréparation, absence de pédagogie, des directives floues (parfois absurdes) imposées à la dernière minute et dont le respect est assuré avec le traditionnel autoritarisme d’un déploiement maximal des forces de l’ordre. Le tout assorti d’amendes au motif ridicule, de violences policières touchant comme par hasard davantage les noir·e·s, les arabes ou les gens des quartiers pauvres (pendant que le patron du MEDEF se ballade tranquillement entre sa maison de campagne et ses bureaux parisiens). Allant même jusqu’à condamner à des peines de prison, au moment où la sur population carcérale de longue date exige encore plus la libération de détenu-es et la fermeture des centres de rétention. Il conviendra aussi de rester attentif aux différents moyens de surveillance (drones, géolocalisation des téléphone…) menaçant les libertés individuelles au nom de la sécurité sanitaire.
En plus d’avoir mis en place les conditions de cette crise, le gouvernement prouve encore sa soumission aux logiques capitalistes. D’une part, si sa réaction a été tardive face à l’épidémie, ce n’est pas parce qu’il avait naïvement sous-estimé la dangerosité du Covid-19 mais bien par souci de faire fonctionner le plus longtemps possible la machine à fric. Même après la mise en place du confinement, alors que toutes les forces de production devraient être tournées vers la gestion de crise sanitaire, le gouvernement reste dans la retenue, dans le contrôle de son déficit et de sa croissance. Ainsi, dans le secteur du bâtiment, les grands chantiers inutiles se poursuivent alors qu’il faudrait en urgence monter des hôpitaux de campagne et libérer le matériel de protection pour les personnels soignants. De la même manière, le gouvernement a laissé se dérouler les élections municipales alors qu’il savait l’ampleur que cette crise sanitaire allait prendre (comme l’a révélé récemment Agnès Buzyn, ex-ministre de la santé).D’autre part, si Macron veut donner l’illusion d’un retour à l’Etat-Providence à grand renfort de chômage partiel, de primes, de suspension de cotisations, de garanties de prêts bancaires des entreprises (et pourquoi pas en parlant de nationalisations), ne nous y trompons pas, toutes ces mesures visent la préservation de l’économie capitaliste. Un indice de cette politique : les réformes concernant les personnes précaires (retraites, chômage) sont seulement suspendues, tandis que les réformes du début de mandat favorisant les grandes entreprises (CICE) et les plus fortunés (suppression de l’ISF), elles, ne le sont pas et, pourtant, continuent d’essorer l’état social. Cette théorie du ruissellement qui devait être bénéfique, ne nous est bien entendu d’aucune utilité.
Ne parlons pas des premiers de cordée totalement absent et qui fanfaronnaient lorsqu’il a fallu sauver Notre-Dame-de-Paris. Encore une fois, on socialise les pertes et on privatise les profits. Car c’est bien nous qui allons payer ces mesures : grâce à la loi qui instaure un « état d’urgence sanitaire », le code du travail va pouvoir être « assoupli » et, ce, pour une durée indéterminée. Ainsi, dans les secteurs jugés indispensables à la relance économique, il sera possible de nous faire travailler plus de 35h (et jusqu’à 60h), de déroger au repos quotidien et hebdomadaire et d’imposer le travail dominical. Dans tous les secteurs, nos employeurs pourront modifier nos jours de RTT et nous imposer de les prendre pendant la période de confinement. De plus, les cotisations sociales des entreprises pourraient être annulées pour la période du confinement. Cela signifierait purement et simplement une perte d’une partie de notre salaire puisqu’elles financent le système social (chômage, retraite, santé…). Mais attention, l’ensemble de ces mesures dites exceptionnelles pourraient devenir par la suite la norme, à l’image de l’état d’urgence lié à la situation anti-terroriste mis en place en 2015, renouvelé plusieurs fois et qui, pour finir, est devenu la règle par son inscription dans la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.
La crise sanitaire et le confinement mettent en lumière de manière incontestable quelques éléments.
Premièrement, à l’heure où la retraite et les minimas sociaux sont plus que jamais attaqués, il apparaît évident qu’un système social et de solidarité fort est indispensable. On constate une grande défaillance de l’État et de ses collectivités dans la prise en charge des personnes les plus fragiles. En effet, demandeur·euse·s d’asile, sans domicile fixe, travailleur·euse·s du sexe, prisonnier·ère·s, personnes psychiatrisées et bien d’autres sont, en cette période de confinement, plus que jamais obligées de se tourner vers les associations ou les réseaux de solidarité entre particuliers (quand ils existent) car les institutions font défaut. On notera également que les métiers les moins bien considérés et les moins bien payés sont les plus utiles à notre société. Et inversement. Alors que les personnels soignants, les travailleur·euse·s sociaux·ale·s, les caissier·e·s, les agriculteur·rice·s, les éboueur·euse·s, les chauffeur·euse·s de bus, les employé·e·s des mairies, les facteur·rice·s… prouvent chaque jour de cette crise qu’ils et elles sont indispensables, plus rien ne saurait justifier d’un côté leurs conditions de travail catastrophiques et de l’autre les salaires mirobolants perçus par une classe sociale privilégiée dont l’utilité sociale des métiers est plus que discutable. De plus, l’occasion nous est offerte pendant cette période de réfléchir à la place du travail dans nos vies. Et puis, face aux grands enjeux de notre époque, qu’ils soient climatiques ou sociaux, on nous affirme continuellement que certaines mesures sont impossibles, car trop compliquées à mettre en place, trop radicales, trop coûteuses… Alors qu’il faudrait trois ans pour interdire le glyphosate, il n’a pas fallu trois jours pour déployer les mesures les plus radicales de sauvetage de l’économie capitaliste.
C’est pourquoi, nous ne saurons plus entendre qu’il est impossible d’effectuer les changement nécessaires aux bien être de toutes et tous. Nous refuserons de participer à la relance de la grande machine capitaliste.
Dès à présent, continuons de renforcer les réseaux de solidarité de voisinage et de multiplier les initiatives en direction des personnes isolées. Recensons les galères des plus démunis d’entre nous et allions-nous afin d’y faire face. Veillons aussi au respect des conditions d’hygiène pour les personnes qui chaque jour continuent d’aller travailler. Et dénonçons les manquements de l’État et des patrons partout où ils y feront défaut. Surtout préparons le terrain, afin que plus jamais nous n’ayons à travailler dans de telles conditions. Même à distance, continuons de nous organiser. Préparons notre sortie de crise pour que l’État n’ait pas l’occasion de museler la révolte populaire.
REFUSONS LE « RETOUR A LA NORMALE » !
A RENNES COMME AILLEURS, DÈS LA LEVÉE DU CONFINEMENT, RETROUVONS-NOUS TOUTES ET TOUS DANS LA RUE !
LE JOUR MÊME RENDEZ-VOUS A 11H A RÉPUBLIQUE
Des militant·e·s de l’AG de l’Hôtel Dieu
https://expansive.info/Refusons-le-retour-a-la-normale-2152
« Soyons prêt·e·s dès le jour du déconfinement ! »
c’est l’Etat qui planifie l’agenda des luttes, elle est pas bonne celle-là!
Y’a vraiment des perdus, encore plus dans cette période c’est dingue!
Et quand je lis « un retour à la normale », pour moi ça sous-entend qu’on vit une période insurrectionnelle. Y’a un problème avec les mots et leurs significations là, clairement.
Parce que là pour vous on ne serait pas dans la normalité étatique dans tout ce qu’il y a de pire?? état d’urgence sanitaire = pleins pouvoirs au gouvernenement, flics, armée dans les rues, drones et hélicos dans les airs. On ne parle pas d’un 49-3 là, qui indignait encore il y a peu. Auourd’hui l’état fait 100X pire et ça passe tranquilou. Misère….
Et au nom de quoi faudrait mettre sa vie entre parenthèses ?? c’est « l’union sacrée » derrière l’Etat contre le virus, c’est bien ça que vous affirmez.
Ta gueule, si tu veux tant crever d’un virus dont on ne sait rien, fais le, mais évite de buter tous ceux que t’auras croisé entre temps et victimes de ton égoïsme
Merci
Je t’en prie, reste encore un peu. Il se peut que ça vaille la peine
Un jour, le jour se lèvera mieux, on glandera sous un meilleur ciel
j’vais pas t’empêcher de faire tes choix mais c’est pas sous les chrysanthèmes
Qu’on fera trembler les bourgeois. Et les voir trembler c’est ce que t’aime
Alors reste encore un peu, au moins le temps d’une émeute
au moins le temps qu’on foute le feu à une banque ou deux
Que l’on s’emplisse une dernière fois les poumons de gaz, à s’en faire mal
que l’on s’en fiche et qu’on s’envoie quelques pavés sur la flicaille
Puisque tu crois qu’on a perdu, que t’as cru qu’on pouvait gagner
puisque tu ne te vois pas en faire plus et que tu n’as plus la force de cogner
reste avec moi pour que je te vois et que je ne te ressemble jamais
et jamais baisse la tête, les bras, puisque tu vois, c’est tout ce que j’ai
que, des pavés, il n’y en aura plus bien avant qu’on soit devenu sage
Et parce qu’on a pas encore vu ce qu’il y avait sous la plage
et si c’est le sable du Sahara, on y passera des saisons
Et peut-être même qu’un jour on verra enfin cramer les prisons
t’y vois plus rien a gagner mais, si tu pars, c’est déjà l’échec
reste a éborgner des caméras qui nous ont jamais check
entre les bouquins écornés, des voix restent
car toujours et encore nous chanterons dans leurs bibliothèques
reste encore un peu, qu’on fasse chier les conservateurs
puisqu’il y a 1000 façons de le faire, et qu’on en retrouvera des meilleurs
pour les godasses qu’on a fumé loin des sentiers battus
pour la casse qu’on assumait, les frères et sœur qu’on a perdu
et ceux qui sont pas encore nés, qui nous demanderont des comptes
pour nous, pour les derniers, qu’importe d’où nous partons
Pour ceux qu’ils ont éborgné quand ils criaient mort aux cons
ceux qu’ils ont pas épargné, pour qu’il n’y ait pas de pardon
Je t’en prie reste encore un peu, j’ai pas grand-chose a te promettre
peut-être qu’on va pas faire mieux mais nique les plans sur la comète
à ne pas se soumettre, on crame au milieu la chandelle
on se nique les dents sur la tomette mais on sourira quand même
J’t’en supplie, reste. On écrit un pamphlet
on graffe deux, trois slogans pourris juste pour faire chier ces empaffés
on saute a pied joint dans la merde s’essuie les pieds sur les drapeaux
Avec lesquels ils feront les guerres sous le nez des les collabos
t’y vois plus rien a gagner mais, si tu pars, c’est déjà l’échec
reste a éborgner des caméras qui nous ont jamais check
entre les bouquins écornés, des voix restent
car toujours et encore nous chanterons dans leurs bibliothèques
reste encore un peu. Pas mal se sont fait la malle
pour revoir briller tes yeux on fera cramer des Mc Donald
on sabotera les machines des usines a poudre aux yeux
usine a mort qui ne seront ainsi que combustible a foutre au feu
Et on matera cramer leur monde où poussera le suivant
les matera craindre leurs ombres et tout ce qui est vivant
On verra monter des cendres qui retomberont enfin, afin
d’alimenter les champs qui nourriront demain matin
si on y arrive pas on s’en fout. On les aura au moins fait chier
on aura pas gardé pour nous les cris et voix qui les fâchaient
l’obéissance, combien sont mort d’elle.?
Là, où est demandé le silence, foutons le bordel.
t’y vois plus rien a gagner mais, si tu pars, c’est déjà l’échec
reste a éborgner des caméras qui nous ont jamais check
entre les bouquins écornés, des voix restent
car toujours et encore nous chanterons dans leurs bibliothèques
https://www.youtube.com/watch?v=IsX7Bj0XRWg
Le gouvernement prépare un retour à la normale version XXL
EN MARCHE vers un sabotage de tous les acquis.
Le Medef et le gouvernement veulent que les Français travaillent plus après le confinement
Le patron des patrons et la secrétaire d’État à l’économie estiment qu’il faudra mettre « les bouchées doubles » à la fin du confinement. Le premier envisage même un report des congés et des RTT.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-medef-et-le-gouvernement-veulent-que-les-francais-travaillent-plus-apres-le-confinement_3911861.html
Pourquoi pas un tel appel, oui…
Mais le problème est que les rebonds de la pandémie (voir la Chine et Singapour…) vont inciter le pouvoir à déconfiner par tranches (métiers, régions, villes) dans on ne sait pas combien de temps.
Au moins pas avant que les 2 milliards de masques commandés arrivent en partie, avec gants et tests en quantité conséquente pour suivre l’exemple de la Corée, de Hong Kong ou de Taiwan qui s’en sortent pas mal, mais avec un contrôle social trés fort.
En clair tant que le vaccin n’est pas au point, on peut avoir des retours de flamme cycliques, avec l’Etat aux commandes plébiscité par la population, à défaut d’autre solution.
Alors pour faire démarrer des luttes hors des entreprises, ça va être coton, si on ne veut pas tomber dans l’assistanat des camarades ML de Dalby, qui après les cours de boxe pop, les garderies pop, lancent les brigades pop… On peut lire les livres de Simon Leys sur Mao et la Chine, pour ne pas mourir idiot et avoir une vision plus historique de leurs références politiques et leurs stratégies.
C’est un peu le milieu radical/extreme-gauche qui explique au monde que son mode de vie (toléré par le capital et l’Etat) est le meilleur des modes de vie…
Ben non désolé, notre milieu rend les gens malheureux, bêtes, malades et faibles. Aujourd’hui plus que jamais.
Simon Leys
ESSAIS SUR LA CHINE
-Les habits neufs du président Mao
-Ombre chinoises
-Images brisées
-La forêt en feu
-L’humeur, l’honneur, l’horreur
https://monoskop.org/images/a/a2/Leys_Simon_Essais_sur_la_Chine_1998.pdf
Cette élite de l’argent qui mène le monde
Il faut faire table rase sur cette bande de mafieux qui décident de comment diriger le monde, nos vies !!
Les clubs et autres groupes de rencontre opaque, secrète entre les dirigeants des multinationales les plus importantes et les figures politiques, économique non plus lieu d’être!
Bilderberg
Agenda 21 …
invitation à lire https:/reporterre.net/Emmanuel-Macron-est-membre-du-groupe-Bilderberg
https://blogs.mediapart.fr/candice-vacle/blog/160819/le-pouvoir-secret-du-groupe-bilderberg-0
Contre leur monde mortifère autoritaire tout entier, Appel à Actions décentralisées partout, dès le 11 mai « retour de flamme » !!
Il est de notre devoir de renverser l’ordre établi
Le capitalisme est un rapport social à abolir, pas une citadelle qu’il faudrait assiéger!
Vidéo de Cerveau non disponible https://youtu.be/6zglYx0zdmw
J’ai été voir, le blog dont tu parles. Il prétend que le groupe Bilderberg organisent des réunions secretes. Pour le prouver, il renvoie vers un site qui à l’air d’être le site officiel du goupe Bilderberg, dans lequel on peut voir la liste des participant.e.s. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’illes sont pas très fort pour la clandestinité.
Il existe tout un tas de groupes et de « think tank » dans lesquelles des personnalités qui ont du pouvoir se rencontre pour exercer ce pouvoir. Des groupes de lobbying aussi.
Il y a le G8 aussi, mais ça, personne dit que c’est secret. Je suis d’accord avec *, le problème c’est pas que ces gens se réunissent, c’est qu’illes ont du pouvoir et que la société entière est basée sur des logiques d’exploitation.
Ce focaliser uniquement sur ces réunions, en s’indignant de leur soi-disantes opacité, c’est manquer une grande partie de la réalité du capitalisme. Les grands patrons aiment bien se rencontrer et rencontrer les politicien.ne.s, mais c’est pas là-dessus que se basent l’exploitation dont illes profitent chaque jour. Le capitalisme n’est pas un complot fomenté sournoisement par quelques agents de la classe dominante, c’est une réalité quotidienne qui se vit au grand jour.
On bétonne, la planète surchauffe, les écosystème sont exterminés. Nos conditions de vies sont de plus en plus fragiles, et tout espoir d’amélioration a disparu.On ne revendique plus le maintien de l’emploi mais des indemnités, on ne revendique rien mais on se révolte contre tout ce qui fait nos conditions d’existence. Quel sens peut avoir une grève corporatiste quand on sait que l’on aura 36 taffs différents dans une vie ? Alors comment construire la société de demain ?
Dans cet effondrement, ce documentaire critique présente les moyens théoriques et pratique de construire une société égalitaire et libertaire, de conquérir notre autonomie. Différentes pensées critique sont abordées pour construire une stratégie efficace, pour que le vivant se déploie face au système marchand dans sa totalité. Il nous faut maintenant réfléchir à ce que pourrait être une société sans travail – ce qui ne veut pas dire sans production, mais sans usines, sans chronomètres, sans souffrances.
https://www.youtube.com/watch?v=BXv4Txr9CYU
[PAGES À SUIVRE ABSOLUMENT] Et vous, êtes-vous bien informé·e ? De nos jours, les grands médias traditionnels ne sont plus en mesure de constituer un vrai contre-pouvoir. Dans une rédaction, on n’insiste pas sur les sujets qui pourraient compromettre les affaires de l’actionnaire principal dans d’autres secteurs d’activités. Ainsi, la légitimité démocratique du régime représentatif ou la pertinence du modèle économique actuel n’y sont jamais remises en question.
https://www.facebook.com/lhuiledanslesrouages/posts/2223869374531830
https://lhuiledanslesrouages.fr
On espère bien qu’il n’y aura pas de retour à la normale.
L’avant Covid 19 ne faisait pas rêver, et ce que prépare le pouvoir pour l’« après » est glaçant
il n’y a pas de normalité, n’en déplaise aux majoritaires,
Soyons normalophobes !
– Macron fait référence à la Résistance. Prenons le au mot –
???? L’annonce à retenir du discours présidentiel, c’est la fin du déconfinement prévue le 11 mai. Dans 4 semaines, juste après les jours fériés du début du mois de mai. A cette date, une réouverture des écoles, collèges et lycées, et une « reprise de l’économie » progressive est programmée. Fin de l’assignation à résidence.
???? Cette prestation très théâtrale a été saupoudrée de d’annonces sociales et sanitaires, comme une aide « pour les familles modestes », et la distribution de masques et de tests à la fin du confinement. Il était temps ! Mais ces annonces sont à prendre avec des pincettes tant l’incurie et les contrevérités du gouvernement se sont multipliées ces derniers temps
???? « Retrouvons les jours heureux » : c’est le nom du programme du Conseil National de la Résistance. Macron a prononcé l’expression en fin de discours, comme un clin d’œil à l’après guerre. « Les jours heureux » étaient un programme social antifasciste ambitieux : une presse émancipée des puissance financières, la sécurité sociale pour tous, l’accès à la culture … Tout cela avait été imposé dans une France ruinée et dévastée, face à un patronat qui avait massivement collaboré avec l’occupant nazi.
???? Problème : Macron n’est pas Jean Moulin. Bien au contraire il s’en prend, ici et maintenant aux conquêtes sociales de la Résistance, en appliquant un programme néo-libéral et autoritaire très violent. Privatisations, casse des droits des travailleurs, militarisation de la police, mutilations de lycéens, expulsions …
???? Macron comme ses prédécesseurs sont des incarnations diamétralement inverses de l’héritage de la résistance. Pour retrouver les « jours heureux », il faut en finir avec le capitalisme et ses représentants … A partir du 11 mai ?
« Résister est un verbe qui se conjugue au présent »
Lucie Aubrac.
https://www.nantes-revoltee.com/a-partir-du-11-mai-retrouvons-les-jours-heureux
Attention, images très dures. Nous venons de recevoir ces vidéos prises hier soir à Toulouse vers 3h du matin. Un homme à terre a été défoncé à coup de muselière. Le policier qui frappe aurait auparavant demandé à son chien d’attaquer, en lui enlevant la muselière. Le chien ne voulant pas attaquer, le policier l’a insulté puis s’est mis a frappé la personne au sol. On voit en fin de vidéo, prise le lendemain matin, les traces de sang au sol et sur les murs.
https://twitter.com/CerveauxNon/status/1254037999429586944
https://www.facebook.com/cerveauxnondisponibles/videos/541345666576477
A BAS LA SURVEILLANCE – Comment mettre une caméra hors service ?
Alors que le coronavirus apparaît clairement comme un prétexte pour généraliser la surveillance numérique, de jeunes gens d’un quartier font preuve d’un geste citoyen salutaire face à ce qui constitue une menace sans précédent pour nos libertés les plus élémentaires. La scène se passe à Limoges où des policiers de la BAC s’étaient livrés hier à leur pratique préférée : la dégueulasserie intégrale.
Pour avoir une idée de ce qu’on nous prépare en haut lieu (caméra, drone, fichage, crédit social,etc.), voir le documentaire récent sur le totalitarisme numérique : « Tous surveillés – 7 milliards de suspects » :
https://www.arte.tv/…/tous-surveilles-7-milliards-de-suspe…/
Ici une autre technique employée contre un agent de ce totalitarisme, Tony Lampadaire : https://www.youtube.com/watch?v=cDY1xxNY3Lo
https://www.facebook.com/rouendanslarue.net/videos/vb.451802935356970/541884116755536
« Allô les révoltés, préparons le jour d’après ! »
Une vidéo de QG sur la gestion de la crise du Covid par le gouvernement et des lendemains de révolte qui s’annoncent. Montage Adrien AdcaZz pour
https://www.facebook.com/cerveauxnondisponibles/videos/vb.345110412254517/3029747263751391
[Appel Musical] bonjour à toustes Voici ma toute dernière compO, née d’un échange avec ma co-confinée… « Le 11 Mai, on ne va tout de même pas tous redémarrer nos vie comme si de rien-était? et se contenter d’un retour à l’A-normal! Il va bien se passer quelque chose? » Nous avons rien trouvé d’annoncé, alors nous avons songé à le lancer nous-même…cet appel! Un appel à se regrouper, à manifester, à faire entendre une volonté massive et collective de changer ce qui doit être changé, et sûrement pas de reprendre passivement le chemin qui nous mène à notre perte! Pour notre planète et tous les êtres vivants, pour nos enfants ou ceux de nos voisin-e-s, pour tous les Êtres humains, PAS DE RETOUR A L’A-NORMAL! Reprenons nos vies en main! Reprenons La Vie en main! N’obéissons plus aux marionnettes qui nous manipulent avec des ficelles plus grosses que jamais… Le 11 Mai et jusqu’à ce que changement s’en suive… Toustes dans les rues (ou tranquille chez soi…) mais pas au casse pipe comme si de rien était! Belle écoute à vous, désolé pour les ptites fausses notes et merci à mon fiston pour sa participation!!! A bientôt dans la rue! Luciole alias Lulutopiii
https://www.facebook.com/ZADPARTII/posts/3997731253585450
https://www.youtube.com/watch?v=faZx0txEtnk&feature=share