Avec untel
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Féminisme
Untel n’était pas un de ces amoureux des chattes, qui y vont d’emblée avec la langue. Aussi dès qui fut assis, je collais mon sexe sur sa bouche (consentante). Il l’avait raide. Mais à cet instant, il n’y avait que mon sexe qui comptait. Et bien avant le sien. Je me mis à chevaucher son visage. Avant son plaisir, le mien. Il était désarçonné que je ne sois pas aux petits soins avec sa queue, bandée entre mes fesses, rien qu’avec ma chatte et sa langue. Sa langue ça bite, c’était pas son style, se branler en léchant. Dommage, ça m’excite à mort. Il me fourra enfin la langue dans la vulve, bien que j’aurais préféré qu’il ose y aller avec le bout de son nez. Lécher une chatte comme un carré. Ça m’excitait de moins en moins. Je redescendis de ma monture, en feu, lui faisant comprendre qu’il s’occuperait tout seul de son plaisir, le gland glissé dans l’antichambre de ma vulve, pendant que je m’occuperais toute seule de ma rivière de diamants. La première fois avec Untel, faut pas se laisser faire.
D’abord la guerre, donc, mais pas contre l’Etat, entre soi plutôt, l’opposition a priori et irrésoluble des désirs comme point de départ, d’arrivée et seul centre d’intérêt. L’utilitarisme, l’autre comme moyen, jusque dans les relations les plus intimes. Chacun s’occupe de sa jouissance, et surtout en guerre avec l’autre. Et ce serait ça, la politisation radicalisée du désir ?
ça fait vraiment pas envie.
Pas un article, et à priori sans lien avec l’objet du site.
Je le met en débat, je pense que je l’aurais validé. Il est pas très long, mais c’est pas non plus deux phrases. En plus la sexualité est aussi un territoire de lutte et cet article évoque les rapports hétéro et la position des femmes dans ceux-ci.
Le léchage de chattes est lutte politique. Un exemple mémorable dans cette vidéo où Untel se lave les dents après avoir léché une chatte et même que cela lui donne la nausée. LoL -> https://www.youtube.com/watch?v=M2Ka7qX9Nmg
Faire aux hommes ce qu’ils nous font n’a qu’un seul intérêt : leur prendre le pouvoir. Et je ne vois pas en quoi prendre le pouvoir aux hommes serait une perspective intéressante.
Il y a un arrière goût de viol dans ce texte. Je ne vais pas me lancer dans une analyse, mais quand on dit qu’on « colle » son sexe et qu’il n’y a que « mon sexe qui comptait », on peut mettre tous les consentements qu’on veut entre parenthèses, ça pue le viol.
Qu’une femme trouve ça excitant d’imposer sa volonté à un homme pendant un acte sexuel, je peux le comprendre. C’est triste à mourit, mais je peux le comprendre. Qu’on en fasse un étendard de la lutte, certainement pas.
Merci pour cet article, Indymedia Nantes. Ca valait vachement plus le coup que tous les trucs anars que vous refusez et qui ne se retrouvent même pas dans les « refusés » ou « en débat ».
Mieux vaut une mise en scène de viol inversé.
Durée de vie de ce commentaire : une minute.
Durée de vie de cet article : postérité.
je trouve cet pas mal utile, pas pour mettre en place un vengeance systematique avec tous les ‘untels’, parce que evidement ça fait pas envie d’être dans ses rapports là non plus…
mais j’imagine que pas mal de mecs peuvent se prendre une claques en lisant ce texte et peut être pour certain se questionner sur leurs façons d’être et de faire…
Je vois pas en quoi ce texte est choquant, quand pas mal de gens utilisent sans arrêt l’image de la femme passive, du corps objet, jusque parfois dans des affiches … ce n’est pas inverser les choses que réclamer à ce que les partenaires donnent eux aussi du plaisir c’est tout simplement la moindre des choses, quand ça les choque beaucoup moins de traiter nos corps comme de la viande, nos sexes comme de simples réceptacles, et leurs orgasmes comme l’unique raison d’un rapport sexuel.
Les femmes aussi peuvent jouir, et clairement, il serait quand même temps que les mecs soient capables de rendre le plaisir qu’on leur donne !
« réclamer à ce que les partenaires donnent eux aussi du plaisir c’est tout simplement la moindre des choses »
1) du moment où tu réclames, t’as perdu.
2) la personne qui écrit ce texte ne réclame rien, elle prend. Et elle prend de force. D’où le viol.
On peux continuer à lire ce qu’on veut dans les texte qui sont proposés. Ou on peut se mettre à lire ce qui est réellement écrit.
« Les femmes aussi peuvent jouir, et clairement, il serait quand même temps que les mecs soient capables de rendre le plaisir qu’on leur donne ! »
Donc c’est ça, jouir ? C’est entre soi et soi, et même pire, c’est mieux quand on contraint l’autre, et surtout quand il ne jouit pas ? C’est un truc qu’on prend et qu’on doit rendre ?
Votre « juste revanche » est d’une tristesse !
Quant à la modération de cet article, j’avoue que je n’y comprends rien.