Solidarité avec les prisonnier-e-s en grève aux usa
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Catégorie : Global
Thèmes : Anti-répressionAntifascismeContrôle socialEcologieExclusion/précarité/chômageImmigration/sans-papierEs/frontieresLoi travail 2016Luttes salarialesPrisons / Centres de rétentionQuartiers populairesRacismeRépressionResistances
Lieux : International
Cette date fait référence au 9 septembre 1971, date à laquelle des prisonniers avaient pris le contrôle d’Attica, une prison américaine tristement célèbre par l’horreur de sa discipline, des tortures subies et conditions de détention. Leurs rages et déterminations aboutirent à la fermeture de cette prison.
L’Anarchist Black Cross Portland (USA) relaye cette appel afin que la solidarité en soutien aux prisonnier-e-s en grèves, jaillisse de tous sens à travers le pays et le monde. Cet appel émane également des organisations suivantes : Comprising the All African People’s Revolutionary Party, Black Lives Matter Portland, Enlace, Portland Prison Divestment Coalition, Black Rose PDX, SURGE, Marilyn Buck Abolitionist Collective, Oregon Jericho, The Jericho Movement, Incarcerated Worker Organizing Committee, Northwest Alliance for Alternative Media and Education, American Friends Service Committee. Ou encore des groupes comme the Free Alabama Movement, Free Texas Movement, Free Ohio Movement, Free Virginia Movement, Free Mississippi Movement, … Ces groupes organisent divers actions de masse comme des marches, des rencontres dans les rues, …
Aux États Unis d’Amérique, la politique carcérale est plus que déplorable et fait un retours dans le temps aux périodes les plus sordides de l’histoire de cette colonie. En effet, le parc carcérale est aux mains d’intérêts privées en grande partie qui, appuyées par des lois réactionnaires, classistes et racistes, sexistes, font des bénéfices énormes et font office de 2° pouvoir.
Cette industrie carcérale privée ne peut péricliter économiquement puisque les contrats passés avec le gouvernement et les états stipulent que les prisons doivent avoir un quota d’occupation de 80 à 100 % sous peine de pénalité financière. Pour éviter cela la pénalité des délits est plus sévère (peines plus longues), son éventail de plus en plus large, ce qui a considérablement augmenté le nombre de personnes à connaître l’enfermement. De plus certain-e-s juges, shérifs et procureur-e-s ont des intérêts économiques dans l’industrie carcérale et donc la main lourde, ceci accentués par les préjugés et agressivités racistes, sexistes, classistes.
80 milliards de dollars , c’est le coût de la taule par an sorti de la poche du contribuable, malgré la surexploitation des détenu-e-s qui notamment travaillent à la fourniture de leur incarcération (costumes, draps, restauration, entretien,…) mais travaillent aussi pour des sociétés privées à la fabrication de marchandises. Le chiffre d’affaire s’élève à 389,1 millions de dollars en 2014 qui rentre dans la poche de sociétés privées, d’investisseurs individuels et de l’état. Cette disparité est du notamment à l’accroissement du parc pénitentiaire massif de ces dernières années, qui a fait la fortune des sociétés de construction et d’investisseurs précité.
L’exemple le plus ahurissant est Canon City (prison valley), une ville d’environ 36000 habitant-e-s qui ne fut construite que pour et par les prisons. On y dénombre pas moins de 13 complexes carcérales privés et publics dont SUPERMAX (prison de haute sécurité). Les détenu-e-s y travaillent, c’est une obligation (seul fabricant de plaques numérologies personnalisées), tout comme l’ensemble de la population (sans comparaison biensûre).
Les travaux forcés ne sont donc pas abolis aux USA soutenus par le 13° amendement de la constitution. Les détenu-e-s sont parfois même enchainé-e-s aux chevilles entre elleux, comme à Phoenix en Arizona. Cette prison est tristement célèbre et défraie la chronique régulièrement. Sa cible principale sont les personnes en situation irrégulières venant d’Amérique du Sud. « j’adore m’occuper de la communauté latino ! » est la déclaration de son shérif et directeur de prison, violent, corrompu et raciste mais populaire puisqu’il est réélu depuis 24 ans (oui ! il envoie en taule, exploite de force, touche les bénéfices de l’incarcération, dépense en campagne électorale, est réélu, et la boucle est bouclée). Il est fier de ses méthodes; vidéo-surveillance 24/24h retransmises sur le net, tentes plantées dans les coures comme dortoir où les prisonniers sont entassées quelques soient les conditions climatiques, costumes pénitenciers rayés noir/blanc et caleçons roses, déambulations dans la ville enchaînés aux chevilles, barreaux ou vitres en guise de porte de cellules pour celleux qui en ont une, punition en secteur Supermax pour les gens qui refusent de travailler,… .
Au-delà de ces exemples extrêmes mais pas si rare, la prison américaine reste un business juteux pour le privé puisque les détenu-e-s payent leur détentions. En effet la plupart des états forcent les prisonnier-es à travailler sous peine de se retrouver dans une prison de haute sécurité (SUPERMAX) à l’isolement avec un système de construction de privation sensorielle, avec une lumière constante et parfois pas de fenêtre, et des tortures physiques…
2 millions 300000 détenu-e-s aux USA. C’est le chiffre le plus élevé de la planète en proportion d’habitant-e-s. À cela s’ajoute 5 millions de personnes en semi-liberté ou liberté conditionnelle. Ces dernières décennies le nombre d’incarcération n’a fait qu’augmenter alors qu’en parallèle le taux de criminalité n’a fait que décroître. Dans 38 des états des USA 120 entreprises privées ou semi-privées sont implantées dans les taules. Les entreprises numéro un de l’emploi en taule sont : Microsoft, IBM, HP, Monsanto, Boeing, Starbucks, Blackhawk et Lockhedd-Martin toutes deux du secteur de l’armement… .
L’industrie carcérale est le deuxième employeur du pays, tout emploi confondu, prisonnier-es et personnel-le-s pénitentiaires. Son annihilation serait une catastrophe pour le capitalisme et la suprématie blanche.
Le salaire d’un-e détenu-e oscille entre 17 cents à 80 cents dans une prison d’état et 1,25 $ de l’heure environs dans une prison fédérale, ce qui ramène à 23 $/mois pour le 1° cas et 201 $/mois dans le 2° cas. Les conditions de travail sont déplorables et dangereuses puisque pouvant être de la manipulation de produits chimiques avec des conditions de sécurité minimum. Les taules restent une réserve intéressante et juteuse pour l’industrie pharmaceutique qui continue d’expérimenter sur les détenu-e-s les médicaments désormais avec leur accord et contre rémunération, ce qui n’était pas le cas avant 1973 ( entre 12 et 1000 $ en fonction du danger potentiel, avec clause de non-poursuite judiciaire en cas de préjudice grave).
Près de 70 à 100000 mineur-e-s sont incarcéré-e-s dont près de 3000 à vie. Dans 6 états, la peine capitale peut être prononcée contre un mineur à partir de 13 ans et 7 autres ne donnent pas de limite d’âge. Cependant depuis 1988, cette peine est considérée comme anticonstitutionnelle pour les moins de 16 ans, puis en 2005 aux moins de 18 ans, mais cela dépend des états. Les conditions de détentions sont pour elleux aussi dures que pour les adultes.
Actuellement il y a 1 personne noire sur 35 et 1 personne hispanique sur 88 en prison contre 1 personne blanche sur 214. Ceci est dû à des contrôles plus insistant sur les quartiers majoritairement noirs, hispaniques, asiatique, natif-ve-s, et couplé au fait que pour un même délit 1 personne racisée non-blanche prend plus cher qu’1 personne racisée blanche.
Cette situation ne peut que faire penser à une mise en servitude et esclave d’une grande partie de la population américaine. Malgré tout cette situation est défendue comme étant un progrès social puisqu’en contre-partie la peine de mort recule. On est en droit de se demander si cela ne répond pas plutôt à un besoin grandissant de main-d’œuvre bon marché palliant à la faible densité de population aux USA, comme se fut le cas au 18° siècle… ! doublé à une fascisation de la politique et population américaine principalement blanche chez qui, en partie, l’idée de suprématisme raciale est encore très vive.
En France, chiffres d’août 2016, les prisons c’est 68819 détenu-e-s pour 58507 places. Sur ce nombre de prisonnier-e-s 25 % sont en préventives. Si on y ajoute les écroué-e-s cela montent à 80023, de plus il y a 1658 semi-liberté et 10355 mis-e-s sous bracelet électronique et environ 70 personnes assignées à résidence. Malgré la construction exponentielle de prison, la surpopulation est de plus en plus grande. Le système pénitentiaire est dans une logique de partenariat public/privé qui se trouve être lucratif pour les entreprises privés que ce soient pour leur construction que pour leur service ; cantinage, formation, travail… . Ici aussi les lois ont évoluées, sont plus sévères et des nouveaux délits ont été créés. De plus les lois sur la récidive condamnent à la prison ferme pour trois fois rien. C’est une justice de classe qui s’est accentuée, où les vols les plus insignifiants sont punis très durement par plusieurs mois fermes alors que les plus importants comme les détournements de bien public, l’évasion fiscale sont punis de manière plus laxistes et échappent aux lois sur la récidive ainsi que celle sur le fichage ADN (aggravant en cas de refus + amende + ferme). Où les populations les plus défavorisées sont les plus durement punies ( personnes étrangères ou d’origine immigrée, personnes sans domicile fixe, gens du voyage, précaires, mineur-e-s, politiques, personnes habitant un quartier prioritaire). Où le système judiciaire est la chasse gardée de la droite et l’extrême droite et la gauche la plus réactionnaire, ce qui en fait une justice sexiste, raciste, classiste, validiste. C’est une justice qui couvre un panel de sentence de plus en plus large ce qui conduit des gens en prisons pour des impayés d’amendes de transport en commun, pour s’être mis-e-s à l’abri dans des maisons abandonnées depuis longtemps, pour des délits aux codes de la route sans avoir occasionnés d’accident, pour ne pas avoir de papier en règle, pour avoir manifesté, jugé-e-s sur leur profil politique supposé, alors qu’il n’y a jamais eu de condamnation en rapport avec un trouble public, pour une tenue jugé pas réglementaire car contraire aux bonnes mœurs (racolage passif suivi d’une amende ou interdiction de certain quartier et contrôle au commico), ou trop austère (amende contre le port du voile intégral sur la voie public et contre le voile et tunique à la plage dans certaines villes) ou trop suspect (port d’une cagoule sur la voie public pouvant être puni d’une amende, obligation d’un stage de citoyenneté et circonstance aggravante), pour un vol de poubelle… Et on nous promet de ne pas en rester là .
Ces incarcérations et toutes les autres conduisent à de plus en plus d’isolement et de détresse morale qui font des détenu-e-s des personnes sur qui le patronat peut s’abattre avec encore plus de vice. En effet, la majorité carcérale n’est pas et/ou ne peut pas être soutenu financièrement et se trouve donc dans l’obligation de travailler en taule. Le régime du travail en taule est le plus dégradant car il n’est pas rattaché au droit du travail qui est déjà source d’exploitation inacceptable à l’extérieur .
Avec le travail carcéral, les entreprises se font un pactole digne d’un pillage et trouvent une image faussement éthique puisque « fabriqué en France » tout en se gardant bien de dire que c’est fabriqué en prison. D’ailleurs est-ce réellement un travail de fabrication ? Non, puisque comme dans le reste de l’industrie qui embauchent les plus précaires « libres », c’est surtout un travail d’assemblage qui ne laisse place à aucun savoir faire , mais engendre en plus des gains énormes pour la classe dirigeante et méprisante, un sentiment de honte et autres frustrations sociales qui nous pourrissent la vie.
Les salaires en taule sont dérisoires, 78 euros pour 56h travaillées soit 337 euros par mois en moyenne temps « complet » (entre 20% et 45% du smic horaire brut), mais souvent les détenu-e-s sont payé-e-s à la pièce (ce qui est illégal). Il n’y a ni congés-payés ni jours de repos ni congés maladies ou accidents du travail, ni retraite, ni chômage alors que tous-tes les 16000 détenu-e-s qui travaillent cotisent à tout cela. Pas de droits syndicaux non plus. Il peut même y avoir des prélèvements pour les frais d’amendes et de préjudices qu’ellils ont à payer. Il arrive même que malgré la surpopulation, les ouvrier-e-s/détenu-e-s travaillent dans leurs cellules car des ateliers ne sont pas existants et qu’ellils travaillent jours et nuits pour leur subsistance (la nourriture et produit d’hygiène sont insuffisantes et de mauvaises qualités et le cantinage est beaucoup plus cher que dans les supermarchés à l’extérieur) et leur frais de justice. Mais ces 16000 sont « privilégié-e-s » car il y en a bien d’autres qui souhaiteraient améliorer leur quotidien en travaillant, seulement les places sont chers et il n’est possible de travailler que si sa conduite est irréprochable, ce qui donne une ambiance de concurrence si utile et jouissive au patronat et à l’état. Travailler en prison est une garantie de remise de peine.
À tout ceci s’ajoute les mauvais traitements des maton-e-s et de certain-e-s autres détenu-e-s et le harcèlement morale de la pénitentiaire qui est là pour casser des personnalités. Nombreux sont les exemples où les peines se sont surmultipliées une fois à l’intérieur et également trop nombreux les cas de suicides ou morts suspectes.
En France les prison considérées comme les pires sont les Baumettes à Marseille et la prison de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Cette dernière, centre pénitentiaire pour homme, femme et mineur-e, est un ancien bagne, où la très forte majorité des détenu-e-s sont des kanaks, alors que cette population est en nombre minoritaire dans l’archipel. La moyenne d’âge est de 23 ans et la plupart sont des prisonnier-e-s politiques (lutte pour l’indépendance et contre l’exploitation de minerais,… ). Il y a de nombreuses évasions. C’est assez courant que des prisonnier-e-s soient déporté-e-s en France métro pour purger leur peine (même pour de courtes peines). Là ellils arrivent à Fresnes où ellils restent une période pendant laquelle ellils passent des testes de dangerosité (leur délit ne justifierait pas ce genre de méthode s’ellils avaient d’autre origine), puis ellils sont renvoyé-e-s vers d’autres prisons de manière éclatée sur le territoire. Une fois leur peine exécutée ellils sont libérées sur le territoire français métro et n’ont bien souvent pas les moyens de rentrer chez elleux. C’est une des méthodes mise en place par l’état français pour dépeupler l’archipel des kanaks (peuple premier) et contre-carré les luttes d’indépendance.
Là encore nous ne pouvons que constater des similitudes avec la période coloniale européenne et française, triste souvenir que les politiques (surtout de droite et d’extrême droite mais pas que..) et grands patrons français ne cessent de raviver, soufflant sur les braises d’un feu qui ne fut jamais éteint.
Convergence et solidarité dans les luttes à l’international, le territoire national et territoire colonisé.
En avril 2016, le mouvement créé en 2012 « fight for $15 » autours du secteur de la restauration rapide, s’est généralisé à l’ensemble des travailleur-euses des États-Unis. Ce qu’ellils réclament : le double du salaire minimum en cours dans le plus part des états actuellement. Ce combat c’est déplacé dans les entreprises américaines à l’étranger comme en France (Mc Donald’s de Disney land Paris) ou en Corée du Sud (siège social du groupe). On peut supposer que le mouvement dans les taules qui s’est organisé pour le 9 septembre est une convergence avec les revendications du reste de la population précaire des États-Unis, et des mouvements anti-racistes bien que ce ne soit pas seulement un mouvement réformiste, mais révolutionnaire. De plus les élections pour la présidence américaine approchent et l’élection potentielle de Trump ne peut que mettre en émois et actions les personnes minorisées, comme les prisonnier-e-s vivant déjà l’insupportable dans le système actuel.
En France les quelques mois fin 2015 – début 2016 furent marqués par une mobilisation contre la loi travail qui voudrait amoindrir nos faibles acquis sociaux, et nous rendre encore plus corvéables et soumis-e-s. Tout comme illes voudraient nous voire silencieu-se-s et inactif-ve-s face à la surexploitation et la destruction de l’environnement et des animaux qui arrivent à leur paroxysme, ce qui voue nos efforts et envies d’autonomie à l’échec. La fascisation de la société est grandement en œuvre que ce soit par l’avancée électorale de l’extrême droite comme de la mise en application de son programme par les partis plus modérés de LR comme du PS qui ne font que lui ouvrir la voix(e), et nous ne pouvons nier que ces idées gagnent un nombre certain d’individu-e-s (abruti-e-s). La réaction gronde de plus en plus fort, et on l’entend et subit d’autant plus fort lorsqu’on se retrouve enfermé dans une cellule où on est à la merci de ses sbires et collabo, dont on ne sait pas quand on va sortir et pour trouver quoi… Nous devons nous mettre en solidarité avec les personnes emprisonnées en mouvement en Amérique comme en France et le reste du monde.
Manifestons nous dès le 9 septembre pour montrer que le monde dans lequel on veut nous confiner ne nous convient pas et que nous ne pourrons jamais l’accepter.
Que les luttes anti-carcérale, contre le colonialisme, contre la suprématie blanche, contre l’esclavage n’ont pas été vaines et qu ‘elles ne sont pas finies.
CONTRE TOUTES LES PRISONS,
RAGES ET DÉTERMINATIONS…
ANARCHIE – LIBÉRATION TOTALE !
‘Ami-e, si tu tombes un-e ami-e sort de l’ombre à ta place’
Références :
– pdxabc.org/northwest-convergence-to-end-prison-slavery-september-9th-in-portland/
– http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/29/prison-le-contre-exemple-americain_4447501_3224.html
– prisonvalley.arte.tv/?lang=fr
– http://revuesocialisme.pagesperso-orange.fr/s4romainlivre.htm
– https://www.cairn.info/revue-archives-de-politique-criminelle-2005-1-page-225.htm
– www.courrierinternational.com/article/2012/09/13/joe-arpaio-le-sherif-de-la-peur
– www.liberation.fr/france/2015/09/25/travail-en-prison-que-font-les-detenus-et-combien-gagnent-ils_1389920
– http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion2707.asp
– fightfor15.org
– https://agorasp.org/2015/04/08/prisons-americaines-voyages-au-bout-de-la-nuit/
– www.apres-tout.org/spip.php?article55
– http://solidaritekanaky.org/
– https://infokiosques.net/mauvaises_intentions
– http://laconscience.canalblog.com/archives/2006/08/01/2487511.html
– https://vimeo.com/157442014
– http://www.gettingthevoiceout.org/presentation_fr/
– http://www.secoursrouge.org/France-Production-de-containers-cellules
‘…’ Chant de la libération écrite par Anna Marly
j’ai oublié une référence (en fait bien d’autres…):
conférence Angela Davis « l’eslavage et le complexe carcéro-industriel » et un livre « les goulags de la démocratie – entretiens et réflexions » édité en france aux Éditions Au diable vauvert 2006
sur ce site vous pouvez prendre connaissance des divers actions et soutiens aux luttes anti-capitaliste aux USA, comme la lutte contre les taules ou encore la lutte écologique et antiraciste dans le Dakota
https://itsgoingdown.org/