[nantes] #intermittence: assemblée générale
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Thèmes : Art/cultureLuttes salariales
Après l'AG du 17 janvier... Après les BIS...
On continue !
Prochaine
Assemblée Générale
le jeudi 30 janvier à Nantes, salle Bel-Air (44 rue de Bel-Air à Nantes) 9h30-12H
Aillagon, RDDV, n’avaient pas osé ! Elle l’a fait. Refusé de recevoir une délégation !!
Notre chère ministre de la Culture n’avait pas le temps… Un agenda serré… un rdv à Metz !
Ou plutôt la peur d’entendre des vérités qui font mal !
Deux de ses conseillers se sont pliés à l’exercice et ont reçu une délégation ( Un compte-rendu complet de la journée sera fait à l’AG ).
Toujours est-il qu’après un discours fade et sans aucunes annonces (bonnes ou mauvaises, nous aurions aimé frémir…), lu comme une bonne élève à son pupitre, elle est partie comme elle était arrivée sous les sunlights des photographes dans un spectacle sans paroles intelligentes et dans une mise en scène qui relève du mépris pour « son public »… nous, les professionnels.
Après les discours de campagne du candidat Hollande, le Président élu nous a remercié de la plus belle des façons…
« THERE IS NO ALTERNATIVE ! » On a élu Thatcher !!!
Après le discours d’Aurélie Filippetti au BIS… « Tout va bien, les Annexes 8 et 10… on n’y touche pas ! »
Ca fait beaucoup de confiance aveugle et aucune garantie… On a l’impression d’entendre une banquière !
Alors maintenant on fait quoi ?
Attendre de nouvelles annonces en espérant que…
Ou faire le choix de mener le bal, de prendre la main ?
La Cgt-Spectacle, le SYNAVI Pays de la Loire, les Professionnels Syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s réunis au sein de l’association ASPROS (Assos de Solidarité des Professionnels du Spectacle)
appellent dès maintenant à préparer la suite de ces deux premiers rdv :
· en participant massivement à la journée d’action interprofessionnelle du 6 février contre la politique d’austérité du gouvernement
· et à la journée du 10 février, qui, partout en France, à l’appel d’une intersyndicale regroupant l’ensemble des organisations d’employeurs et de salariés des Arts et de la Culture, doit montrer notre mobilisation et notre détermination à faire entendre nos propositions.
Pour être sûr de nous faire entendre
chacun doit apporter sa voix !
A Nantes construisons ensemble les alternatives
pour
une Culture Vivante
dans un monde plus juste et solidaire !
via la mailing du cip-idf
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LUNDI 27 JANVIER
> 10 à 13h Toulouse A l’AG du 17 janvier, afin d’élargir la Coordination des Intermittent-es et Précaires de M.Pyr. (CIP-MP) et que le plus grand nombre se l’approprie, il a été proposé de faire une réunion de travail (mise en place de commissions : com, formation, préparation mobilisation,…). Cette réunion se tient au TNT dans la salle (le studio). Faisons-le savoir !
> 18h Brest AG à l’appel du collectif brestois en marche contre l’injustice sociale aura lieu au local du CLAJ, 2 rue du docteur Gestin à Brest. Nous préparerons la journée du 14 février à Carhaix.
MERCREDI 29 JANVIER 18h : Réunion pour les droits des chômeur-ses et précaires, à l’appel d’AC !, Bourse du travail, 3, rue du château d’eau, M° République. Paris.
SAMEDI 1ER FÉVRIER, 14h Saint-Girons au squat du Palmier, 59 avenue du Maréchal Foch, réunion du collectif d’autodéfense face au contrôle de l’administration (CAFCA)
SAMEDI 8 FÉVRIER, 16h Le « statut » d’intermittent : à défendre, voire à étendre ? à l’invitation du Syndicat presse, médias, culture et spectacle de la CNT, au 33, rue des Vignoles, Paris 20e. M° Avron/Buzenval pour un débat avec Mathieu Grégoire, maître de conférences en sociologie à l’université d’Amiens, auteur de Les intermittents du spectacle, enjeux d’un siècle de luttes de 1919 à nos jours, La Dispute, 2013.
Comment garantir des revenus stables à des salariés à l’emploi instable? ? Cette question, essentielle pour le salariat contemporain, les intermittents du spectacle se la posent en France depuis longtemps. De leur premier mouvement social en 1919 à la lutte actuelle pour la défense de leur régime d’indemnisation, les intermittents n’ont cessé de se battre pour que l’instabilité de leur emploi ne signifie pas précarité de leurs revenus et de leur protection sociale. Quelles stratégies ont-ils développées, tout au long du XXe siècle, pour « vivre de leur métier »? ? Comment et pourquoi le régime des intermittents du spectacle a-t-il été mis en place ? ? Pour quelles raisons les salariés concernés se battent-ils pour le défendre? ? Mathieu Grégoire examine ici de nouveaux possibles entre plein-emploi et précarité. À l’heure où l’emploi est de plus en plus flexible et le reflux du chômage de masse un horizon de moins en moins crédible, l’expérience des intermittents intéresse tout le salariat. Leur régime ne peut-il pas en effet constituer un modèle alternatif pour repenser les droits des salariés à l’emploi discontinu? ?
Quels droits pour les salariés à l’emploi discontinu ?
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=1259