Le RDV était donné à 9h30 devant le parvis nord de la gare de Nantes. Une trentaine de personnes du milieu de la culture se retrouve pour aller déposer une lettre à la Direction Régionale du travail (DREETS).

UNE ARRESTATION ARBITRAIRE DE PLUS PAR LA POLICE CONTRE LE MOUVEMENT SOCIAL À NANTES

Là, un dispositif disproportionné les attend. Devant les passager.ères atterré.es et/ou terrorisé.es, un comédien est menotté et emmené en détention sous les yeux de ses camarades et des caméras.
Pierre aura juste le temps d’envoyer un message à la ministre de la Culture, lui demandant de prendre position pour défendre l’accord du 27 octobre conclu à l’unanimité entre les représentants des salarié.es et des employeur.euses du secteur culturel, avant de disparaître dans les cellules du commissariat central.

UNE DÉTERMINATION SANS FAILLE

Les camarades encore libres ont tenu à conduire l’action jusqu’au bout. Contournant le dispositif répressif iels sont arrivé.es à la DREETS et ont remis le courrier à faire remonter au ministre concerné.

LA LUTTE EST JOYEUSE CAMARADES

Iels sont ensuite allé.es soutenir leur camarade arrêté devant Waldeck Rousseau. Rejoint.es par des directeur.ices de salles de spectacle de l’agglomération nantaise, du responsable culture de la ville de Nantes et de nombreux.es militant.es et camarades de l’ensemble de la CGT, iels ont eu, dans la bonne humeur, tout le loisir de discuter de l’utilité, de l’absurdité et de l’efficacité relative de la répression du mouvement social. Merci à toutes et tous les camarades présents !

L’HOMME DU MATCH

Pierre : sans conteste, son sang froid face à la violence des forces de l’ordre transforme l’essai en une poignante « interpellation » à Mme Rima Abdul Malak, qu’on ne saurait imaginer sans réponse. La balle est maintenant dans le camp de la ministre.

N’oublions pas Pierre, et face à l’intimidation policière, retrouvons-nous demain pour le soutenir à 10h devant le commissariat de Waldeck Rousseau.

NOUS NE LÂCHERONS RIEN
RIEN NI PERSONNE
QUAND ON TOUCHE À UN CAMARADE DE LA CGT, C’EST À TOUTE LA CGT QU’ON S’ATTAQUE