En date du dimanche 24. janvier 2016, sur le quartier orvaltais nommé Plaisance  (en périphérie nantaise), une maman de quatre enfants arrive à son domicile et constate beaucoup de policiers dans sa rue.

Son fils ainé lui explique que son petit frère de 15 ans a été vu avec des amis sur un scooter qui semble être volé.

Elle décide de rester en bas de son immeuble afin de vérifier ce qu’ elle vient d entendre. Il est 17h30 environs quand les jeunes du quartier qui sont aussi restés pour assister aux éventuelles suites, préviennent que le fils de 15 ans de cette maman est là.

La maman court vers son fils , quelle voit, à une vingtaine de mètres , menotté, le nez en sang.

Elle n’a pas le temps d arriver à son niveau qu’ elle se fait sauvagement jetée au sol par un policier.

Un autre , ou le même , la plaque sur le ventre et lui afflige une rafale de coup de matraque télescopique (dite tonfa).

Le fils ainé assiste au lynchage de sa maman et tente d intervenir mais subit le même traitement… il ira jusqu’à vomir tant un des agents l’ arrose de coups de poing dans le ventre alors que celui-ci est menotté !!.

La maman subira 45 heures de garde à vue , accusée de “rébellion” et fera l’objet de trois plaintes policières pour “agression”… un de ces trois agents prétend même avoir été étranglé, ce qui lui a value un déferrement au Tribunal… elle en sortira vers 19.00 le mardi 26 janvier…. 49 heures au total avant de pouvoir retrouver les siens… 

Cette maman fait l’objet de 12 jours d’ITT  a dû porter une atèle tant sa jambe était douloureuse.

Elle a , il y a quelques jours , porté plainte auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Nantes.

Elle a également émit un signalement à l ‘ IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale).

Ce qui est arrivé a cette maman, aurait pu arriver a n’importe quelle autre.

Plus jamais cela.

Il est plus qu important que les violences policieres cessent… temps que notre justice admette que leurs agents dépositaires de l autorité publique se mettent a tabasser pour ne pas dire lyncher … Malheureusement de plus en plus de victimes avec des séquelles tant physiques que psychologiques.

Aidez-nous à ce que les violences policières s’arrêtent et à ce que les victimes soient enfin reconnues comme telles.