Lors de cette réunion, il avait été convenu que je prépare un texte pour servir de base à la rédaction mardi d’un tract unitaire, je n’ai pas encore commencé mais je m’iy mets tout de suite, d’autres peuvent aussi s’y coller.
Depuis mardi dernier, un contact a été pris avec un cabinet d’avocats militants.

Comité de soutien à François Thonier
Compte-rendu de la réunion du mardi 24 02 2004

Six personnes seulement étaient présentes à cette première réunion dont
quatre d’AC! Nantes et une de la LDH, deux personnes (CNT, Scalp)
sétant excusées.

Au cours de la discussion, nous avons évoqué la montée de la répression,
(le tribunal s’installe désormais dans les locaux de la SEMITAN (voir
Presse Océan du mardi 24), les pauvres seront désormais jugés en
comparution immédiate.

Nous sommes tombés d’accord pour dire que, le 23 mars prochain, François
Thonier, militant associatif multiple, risque gros. Il a été jugé une
première fois pour délit de fraude habituelle, le 11 novembre 2002, à
Bordeaux, condamné à une amende de 800 euros et à payer 769 euros de
dommages et intérêts à la Sncf, François a fait appel de ce jugement «
en solidarité avec tous ceux qui ne peuvent pas payer le train ». Il
repassera donc un jour devant ce tribunal de Bordeaux.
Le 23 mars prochain, il sera jugé une nouvelle fois pour délit de fraude
habituelle, à la Rochelle, pour une nouvelle série d’amendes Sncf (plus
de dix à chaque fois).
Il risque à nouveau 6 mois de prison ferme et/ou 7500 euros damende et
dommages éventuels à la Sncf; s’il est condamné son procès en appel du
jugement de Bordeaux peut très bien être audiencé dans la foulée et là
il risque 6 mois de plus (6+6=12) et toujours en plus, 7500 euros
d’amende (7500+7500= 15000), plus encore les dommages éventuels à la Sncf.

La lutte menée grâce à mobilisation d’organisations et d’individu-e-s
durant l’été et l’automne2002 a été payante.
D’ici le 23 mars, il nous reste à peine quatre semaines pour agir.

Cette première réunion a permis de faire le tour des principales actions
à entreprendre sans plus tarder :
– Trouver un avocat
– Trouver un budget (lancement d’une souscription ?)
– Elaborer un texte de base (pour mardi prochain au plus tard) pour
rédaction d’un tract.
– Contacter les radios militantes
– Mobiliser nos réseaux militants au niveau local et au niveau national
(AC!, LDH, No Passaran, etc&)
– Poser le problème de la gratuité des transports
– Sensibiliser les « associatifs » à la criminalisation de la pauvreté,
aux conséquences gravissimes, de toutes les lois sécuritaires adoptées
depuis le 15 novembre 2001.

Une date a été retenue pour une prochaine réunion, réunion largement
ouverte, à toutes et à tous, associations et individu-e-s :

mardi 2 mars 2004 -20h30
à Bellamy 17 – Nantes
(L’Atelier – 17, rue Paul Bellamy)