Dans le cadre de la semaine d’actions contre RTE et le capitalisme vert (13-19 janvier),

Contre le méga-transformateur de Saint-Victor (Aveyron),

Contre une transition énergétique rimant avec croissance verte,

L’Amassada en exil fête son anniversaire… et poursuit la lutte !

Rassemblement mercredi 15 janvier 2020, 18h pl. Bouffay Suivi d’une projection : Istmeño d’Alèssi dell Umbria, 20h30 au Baroudeur (43 rue maréchal Joffre)

Nos chers énergéticiens cherchent à parsemer le territoires de technologies extrêmement rentables dites « renouvelables » pour répondre aux objectifs de « transition énergétique ». Parc éoliens, centrales photovoltaïques, alimenteront les smartphones, data centers et voitures électriques du futur. Pour construire ces machines, il faut toujours plus de métaux extraits de mines polluantes dans des conditions inhumaines et de béton sur des territoires habités, par la force s’il le faut. C’est dans ce cadre que RTE (Réseau Transport Electrique) a commencé la construction d’un méga- transformateur à Saint-Victor-et-Melvieu (12) malgré l’opposition massive des habitant.e.s : l’entreprise envisage d’exporter ses contingents de kW éoliens sur le marché européen. En 2015 les opposant.e.s ont formé la Libre commune de l’Amassada sur les terres où RTE souhaite construire son transformateur. Après une expulsion le 8 octobre 2019, le terrain est aujourd’hui occupé par un fortin militarisé. La lutte est loin d’être terminée pour autant. Pour l’anniversaire de l’occupation, rassemblons nous, discutons et échangeons toustes ensembles le 15 janvier à Nantes : 18h place du Bouffay.

S’en suivra une projection du film Istmeño d’Alèssi dell Umbria. Ce documentaire raconte la lutte, depuis une douzaine d’années, des indigènes habitant l’isthme de Tehuantepec, au Mexique, contre des parcs éoliens détruisant leurs lieux de vie, leur tissu social, et les écosystèmes locaux. Aujourd’hui, EDF fait partie des promoteurs de ces projets, parmi plusieurs multinationales dont Coca Cola, dans une nouvelle forme de colonialisme par les marchés ( pour plus d’infos voir https://reporterre.net/Le-sale-business-des-eoliennes-d-EDF-au-Mexique ).

Se battre contre le méga-transfo et son monde, c’est se battre contre le nouveau visage verdâtre et hideux du capitalisme. Réapproprions nous l’écologie, ne les laissons pas continuer à propager leur logique mortifère.

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MAJ

Nos chers énergéticiens cherchent à parsemer les territoires de technologies extrêmemnt rentables dites «renouvelables» pour répondre aux objectifs de «transition énergétique». Parc éoliens, centrales photovoltaïques et autres alimenteront les smartphones, data centers et voitures électriques du futur. Ne soyons pas dupes, derrière leur transition se cache toujours plus d’exploitation : pour construire ces machines, il faudra toujours plus de métaux extraits de mines polluantes dans des conditions inhumaines et de béton sur des territoires babités, par la force s’il le faut. C’est dans ce cadre que RTE (Réseau Transport Electrique) a commencé la construction d’un méga-transformateur à Saint-Victor-et-Melvieu (Aveyron) malgré l’opposition massive des habitant·e·s.

En 2015, les opposant·e·s ont formé la Libre commune de l’Amassada sur les terres convoitées par RTE. Expulsée manu-militari le 8 octobre 2019, le zone est devenue un fortin militarisé. Après une tentative de réoccupation en novembre, les habitant·e·s ont appelé à une semaine nationale d’actions contre RTE et le capitalisme vert entre le 13 et le 19 janvier. 

C’est dans ce contexte que le comité de soutien nantais avait prévu un rassemblement ce mercredi 15 janvier à 18h. Il devait être suivi de la projection à 20h30 au Baroudeur (43 rue Maréchal Joffre) du film Istmeño d’A. Dell Umbria, témoignage saisissant du projet néo-colonial qui accompagne la transition énergétique. Il s’avère qu’en parallèle, le mouvement social historique contre la réforme des retraites continue de durer après une quarantaine de jours de grève. Un rassemblement à 17h45 est également prévu le même jour à la place Bouffay, suivi d’une manifestation nocturne.

C’est une évidence pour nous de faire convergence avec ce mouvement, au travers de cette manifestation en particulier. Nous ne sommes pas seulement en lutte contre un méga-transformateur. Nous sommes en lutte contre le capitalisme sous toutes ses formes et contre le fanstasme d’une exploitation infinie et sans limite des hommes et des femmes comme des ressources naturelles. Nous appelons donc toutes celles et ceux qui avaient prévu de rejoindre notre rassemblement à venir à la manifestation, derrière notre banderole ou pas, avant d’aller au Baroudeur pour le film d’A. Dell Umbria.

Vive la libre commune de l’Amassada ! Pas res nos arresta !