Coopératives : alternative au capitalisme ?

Une coopérative est une entreprise formée par des personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs. Sa propriété est collective et le pouvoir exercé démocratiquement, selon le principe « un individu = une voix ».

Dans l’entreprise capitaliste, le pouvoir revient aux plus gros détenteurs de capital. Les salarié-es sont alors dans un lien de subordination à travers leur contrat de travail. La coopérative de travail vise à l’affranchissement des travailleuses et travailleurs de ce joug.

Depuis son origine, le concept de coopératives vise à se substituer progressivement à l’économie capitaliste qui broie les travailleurs-euses, arnaque les consommateurs-trices et détruit l’environnement. Les coopératives peuvent se fédérer, sans s’enchaîner à un État centralisateur et bureaucratique.

Le patronat n’apprécie guère cette gestion directe de l’entreprise par les salarié-es. La réalité des coopératives aujourd’hui est pourtant contrastée. Bien que nombre d’entre elles s’insèrent dans cette volonté émancipatrice, d’autres reproduisent les schémas capitalistes classiques. Si les dirigeant-es y sont toujours élu-es, les inégalités de revenus peuvent être encore trop marquées, la hiérarchie trop pesante et la finalité de la production peut être discutable.

À partir de l’exemple de Mondragon Corporation, plus grand groupe coopératif au monde, basé dans le Pays Basque, nous verrons si cette forme de société, plus ou moins autogestionnaire, peut constituer une alternative au capitalisme et un projet d’émancipation sociale et individuelle.

Projection du documentaire « Les Fagor et les Brandt« , en présence de la réalisatrice Anne Argouse.

Bande-annonce

Vendredi 17 mars. 20H30 à la maison des associations
31 rue Guillaume Le Bartz à VANNES.
Une soirée ciném’anar du groupe libertaire René Lochu
Entrée libre. Infos : groupe.loch(a)riseup.net