Avis de tempêtes #23bis – spécial révolte au chili
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Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale n°23bis (28 novembre 2019) vient de sortir.
Pour lire, imprimer et diffuser autour de soi ce numéro spécial titré « Danser avec les flammes. Une chronique de la révolte en cours au Chili (octobre – novembre 2019)« , on pourra le retrouver ainsi que les précédents sur le blog :
https://avisdetempetes.noblogs.org
« L’ampleur de la révolte au Chili n’est pas liée à tel ou tel serrage de vis, à tel ou tel groupe, mais à quelque chose de bien plus profond : la soif de liberté. Une liberté partagée qui ne pourra que passer sur le cadavre de la domination – des églises aux partis, de l’économie à la politique en passant par le patriarcat – pour s’affranchir des chaînes de l’existant. Une liberté contagieuse qui ne peut avancer qu’en détruisant tout ce qui fait la misère de nos vies, à travers un négatif d’où pourra surgir quelque chose de complètement différent. Et certes, sans pitié et sans égard pour l’ordre actuel qui nous écrase. »
Déjà, comment quelqu’un.e peut croire qu’il puisse y avoir la même chose dans 30 pages a5 et 60 pages a4 ? A part la mauvaise foi de ceux qui survolent les pdf sur leur écran sans lire leur contenu.
Ensuite s’il a bien sûr des textes communs, notamment ceux sortis ici régulièrement sur indymedia nantes, le bulletin d’avis de tempêtes inclut en plus les deux derniers (et très longs) : « Un mois de révolte sans leaders ni partis » (21 nov.) et « Contre la paix sociale » (26 nov.).
Côté chilien il y a également deux textes supplémentaires que dans la première brochure, soit « Un voyage sans retour vers notre dignité et la libération totale » et « Pour la propagation totale du chaos ».
Côté texte solidaire, il y a également un long texte italien qui n’était traduit nulle part, « Au-dessus du volcan ».
Et côté perspective, ce qui est à mon avis l’essentiel, tous les textes concernant la révolte au chili sont mis en regard dans Avis de tempêtes avec des réflexions sorties dans différentes publications anarchistes ces dix dernières années (à propos de novembre 2005 en france, de 2008 en grèce, de l’attaque, de la quesion insurrectionnelle, des transports en commun, des infrastructures critiques, du black out, des flux), pour créer un dialogue subservif entre eux et alimenter cette révolte en cours.
Chacune de ces publications a bien sûr un sens, la brochure « Rien n’est fini mais tout commence » étant même certainement plus « facile » à imprimer et à faire tourner (vu sa taille), mais les considérer comme des doublons c’est vraiment ne pas les avoir lues !