On les a entendu vanter leurs puces équipant les émetteurs et les récepteurs des antennes-relais.

On les a entendu se vanter d’être les spécialistes dans la conception et la production de circuits intégrés III-V en arséniure et en nitrate de gallium, composants principalement utilisés dans les équipements telecoms, les radars de l’armée et l’aérospatiale satellitaire.

On les a entendu se vanter d’avoir été les premiers à fabriquer pour des clients spatiaux et militaires des composants spécialment conçus pour adresser les fréquences comprises entre 28 et 32Ghz.

On les a entendu se vanter d’être une des rares entreprises au monde à posséder cette technologie et d’avoir signé des contrats avec de nombreux équipementiers internationaux pour fournir le marché des stations de base et des smart-cells, nécessaires au déploiement de la 5G.

On les a entendu se vanter de développer des technologies pour les 10 années à venir.

Tout récemment, on les a entendu féliciter leurs partenaires Thalès, le CNES et la NASA, suite à l’aterrissage sur Mars du robot « Persévérance ». Eux veulent persévérer dans la conquête de l’espace. Nous, nous sommes de ceux et celles qui  veulent persévérer dans la lutte contre la conquête technologique du monde et de nos vies.

En revanche, nous ne les avons pas entendu, après que, la nuit de la Saint-Valentin, le 14 février, nous avons incendié un de leurs bâtiments, hébergeant des laboratoires où ils conçoivent et produisent leurs précieux sésames.

 

Pour la liberté.

 

Des martiens de passage