Appel à dons : solidarité avec franco lollia
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : AntifascismeRacismeRépression
L’auteur de cette action, Franco Lollia, porte-parole de la Brigade Anti Négrophobie, a voulu montrer que l’espace public ne peut plus être le théâtre d’une histoire tronquée et mensongère. Par cet acte, il contribue à mettre au cœur des débats publics la notion de décolonisation de la pensée et de la ville ainsi que la question des Réparations du crime contre l’humanité institutionnalisé par le code Noir dont Colbert est l’instigateur et promulgué par l’Etat français en 1685.
En effet, nul ne doit plus ignorer que cet Édit de 1685 légalisa la déshumanisation des enfants, des femmes et des hommes noirs réduits à l’état de propriété mobilière ; que leurs actes de résistances et de rébellion étaient réprimés par des tortures et des barbaries légalisées par le code de Colbert.
Il est temps de restituer à ces femmes et ces hommes leur dignité d’êtres humains et à leurs descendants le droit de dénoncer les responsables du crime dont ils portent aujourd’hui encore les stigmates.
Pour avoir voulu dénoncer le Père de la Négrophobie d’État, Franco Lollia est appelé à comparaitre devant le tribunal le 10 mai 2021. Ce procès doit être une tribune publique où sera dénoncé la responsabilité de l’Etat Français et sera posée la question des réparations.
Nous avons besoin de votre solidarité.
Nous avons besoin de votre solidarité parce que les avocats qui représentent Franco sont domiciliés en Martinique et en Guadeloupe. Les fonds réunis financeront leurs déplacements, leur hébergement et la location d’un espace de travail à Paris durant la période du procès.
Nous avons estimé les besoins à 10,000 euros. C’est une somme nécessaire pour que ce procès dépasse le cadre individuel, il nous concerne toutes et tous. C’est pour cela que nous sollicitons votre solidarité et vous invitons à faire circuler cet appel aux dons.
Vous pouvez aussi nous contacter à l’adresse anc2france@yahoo.fr pour toute proposition de solutions et informations complémentaires.
Nous vous remercions d’avance pour votre engagement et vous donnons d’ors et déjà rendez-vous le 10 mai 2021 à 9h au tribunal correctionnel de Paris (métro Porte de Clichy).
Pour plus de contextualisation nous vous renvoyons vers la tribune de soutien parue le 3 Août 2020 dans Les Invités de Médiapart « Le code noir, Colbert, la négrophobie d’Etat : le temps des réparations ».
Le Comité d’Organisation du 10 Mai pour La Brigade Anti Négrophobie, Paris, le 18 janvier 2020.
https://mars-infos.org/appel-a-dons-solidarite-avec-5575
Pourquoi certaines des statues qui furent attaquées, ne sont ni coloniales ni esclavagistes ?
exemple : l’abolitionniste Victor Schoelcher
https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Sch%C5%93lcher#Pol%C3%A9mique_en_2020
L' »abolition » de Victor Schoelcher, c’est un rachat des esclaves par l’état.
« Évoquer Schœlcher, ce n’est pas invoquer un vain fantôme, c’est rappeler à sa vraie fonction un homme dont chaque mot est encore une balle explosive… Schœlcher dépasse l’abolitionnisme et rejoint la lignée de l’homme révolutionnaire : celui qui se situe résolument dans le réel et oriente l’histoire vers sa fin (…) Victor Schœlcher, un des rares souffles d’air pur qui ait soufflé sur une histoire de meurtres, de pillage et d’exactions. »
— Aimé Césaire, extrait de l’introduction de Esclavage et colonisation, recueil de textes de Victor Schœlcher publié par Émile Tersen, Presses Universitaires de France, 1948
Sortir une courte définition de Césaire, par ailleurs tellement radical qu’il était membre du PC puis du PS (parti rempli de colons et de françafrics), c’est censé prouver quelque chose? Le lien donné sur wikipedia est pourtnat clair pour le pourquoi.
……Les réalités sont beaucoup plus complexes.
L’historienne du CNRS Myriam Cottias, explique qu’il y a eu avant l’abolition un bras de fer entre pro-abolitionnistes et propriétaires d’esclaves, qui menaçaient de faire sécession et de sortir du domaine colonial français.
Alors Schœlcher, pour obtenir une abolition immédiate, va alors négocier. Il se dit qu’il faut accepter la question de l’indemnité, mais plaide aussi pour une indemnité dédommageant les esclaves. « Mais il n’obtient pas gain de cause auprès du gouvernement de l’époque », explique la directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC).
Et puis cette personne étant blanche et non esclave …