Au sujet du blabla anti casseurs
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Anti-répressionAntifascismeContrôle socialLuttes étudiantes/lycéennesLuttes salarialesMouvementRépression
La violence « légitime » appartient à la flicaille et aux services d’orde CGT et Cie. Comme le droit à la parole dans les merdias qui appartient lui aussi à la flicaille, aux politiques de gôche (et de droite), et presque jamais aux personnes lambda, les seules qui trinquent réellement dans la vraie vie, les seules vraies victimes des violences!
L’hypocrisie de ces grandes gueules politiques de gôche et des syndicats et celle de certains jornalistes aussi de gôche, fait peine à voir!
Toutes et tous disent être contre le passage de ces lois archi répressives et vraiment dangereuses, mais aussi contre la seule stratégie qui peut faire mouche et apporter l’espoir qu’elles soient retirées!
Quel trahison!!! Même si on en a l’habitude, ça fait de plus en plus mal, car ces loi sont le début de la fin de toute contestation venue de la rue…!!!
Ces coups de couteaux dans le dos sont eux d’une violence inimaginable!
Leur seule obsession à ces traitres, c’est la fenêtre médiatique qui s’ouvre et dont iles voudraient bien profiter… Iles sont tous corrompu.e.s par leur carrièrisme, et se cachent en tremblant derrière l’idée déterminante qu’iles se font de la cacro-sainte « opinion publique », celle qui est portée aux écrans des merdias et rabachée du matin au soir, qui ne dit qu’une seule chose: virage à droite! Et tout le monde les suit!
La force des gilets jaunes est bien là. Iles ne se sont pas laissées impressionner par cette « opinion publique » et se sont émancipées des politiques et des syndicats, de gôche et de droite. Tous ces corrompus leur ont tiré dessus, mais malgré ça, iles ont tenu bon pendant pas mal de temps.
Les vrais casseurs sont au gouvernement, dans le rang des flics et de leurs soutiens merdiatique, et dans ceux de nos pires alliers: certains syndicats organisateurs de manifs, les hommes et femmes politiques et personnalités gôchistes, etc.
Ces dernier sont des jaunes déguisés en fait, ce sont des casseurs de la seule arme à notre portée pour défendre notre peau: la rue !!!
Et ce qui est pire, c’est que s’ils dénoncent et condamnent (ces lâches, ces salaud, ces traitres!) les « casseurs » en manif, nos faux allié.e.s ne dénoncent que du bout des lêvres et le moins souvent possible la provocation gratuite et le déchainement de violences croissant des brutes en armures assermentées très souvent hors-la-loi et aux arrières défendues par la « justice ». Pourtant, ces ordures ultra-violentes, elles tuent, nassent, enferment, mutilent, mentent, etc, et tout ça au vu et su de tout ce petit monde de crevards que sont les traitres gôchistes!!!
C’est gerbant! C’est dramatique!
C’est l’état policier!
Les syndicats, çà fait maintenant plus d’un siècle qu’ils ont été absorbés par l’Etat et le droit de manifester a été créé pour domestiquer la révolte (cf. « Le goût de l’émeute » d’Anne Steiner) La sociale démocratie a toujours été ce qu’elle est et il n’y a QUE des syndicats réformistes, des cogestionnaires ce qu’il ne nient d’ailleurs pas.
Cà fait bien longtemps que les chefs syndicalistes entretiennent des relations privilégiées avec l’encadrement des entreprises. Mais ce n’est pas qu’une question d’individus corrompus et traitres mais surtout parceque les syndicats sont des voies qui facilitent l’ascension des carrière. Le syndicalisme, c’est comme le catch, ce ne sont pas des vrais coups qu’ils donnent, c’est juste pour endormir les plus naîfs d’entre nous.
Alors, je comprends ta colère mais il faudrait juste les reconnaitre pour ce qu’il sont: des cogestionnaires qu’il faut affronter et non des individus corrompus à remettre dans le droit chemin.
Il n’y a pas de bavures syndicales.
C’est bien de commencer un texte par ce genre de titre : ça montre la considération que l’auteur a pour l’argumentation contre la thèse de son texte !
Au risque de surprendre l’auteur du texte, ce sont souvent les syndicats qui entraînent les ouvriers et salariés dans des actions violentes, aller bloquer un péage, un pont, aller casser la permanence du MEDEF, s’affronter avec les flics, etc. Ça permet à ces saboteurs des luttes de défouler la colère ouvrière à peu de frais, tout en paraissant radicaux.
Ce qui est exactement le cas des « casseurs » et autres Black blocks, dont l’activité complètement stérile, sans issue, sans but, n’a d’autre fonction que de défouler quelques éléments tout en offrant à la police une occasion en or de réprimer durement, et de justifier pleinement ladite répression !
Une manifestation est un moment où ceux qui luttent peuvent se retrouver, montrer leur force, discuter des suites du mouvement, se concerter. C’est ce qui commençait à se passer en queue de manifs pendant le mouvement contre la réforme des retraites en 2010, raison pour laquelle les syndicats – et les Staliniens comme le NPA, autres saboteurs patentés des luttes – ont commencé à amener une sono assourdissante qu’il mettaient bien à fond en fin de cortège. Les « casseurs » empêchent toute dynamique de regroupement et de réflexion en permettant à la police d’intervenir pour disperser les manifs, ils font donc bien partie du problème…