« 171 ans après l’abolition de l’esclavage, ce chiendent continue de par le monde à semer son cortège de malheurs.

Certes, les esclavagistes ne sont plus des colons, mais ils ont pour noms les patrons des multinationales. Iels pullulent partout en France, en Europe et dans le monde, surtout là où les richesses du sous-sol de ces pays regorgent de métaux rares et où les populations sont taillables et corvéables à merci.

Et ce, grâce à la complicité des chefs d’États qui, au passage, s’enrichissent ignominieusement sur le dos des habitants et des habitantes.

C’est ainsi que les insolent-e-s milliardaires et leurs sectateurs les politicard-e-s maintiennent les peuples sous leur joug et leur font subir  : 

– la misère,

– la faim,

– le crime,

– l’exploitation,

– l’esclavage,

– les mutilations,

– la guerre,

– l’injustice,

– l’ignorance,

– la pauvreté,

– l’humiliation,

– les épidémies,

– la mort et des souffrances de toutes sortes.

Une poignée d’individus réduit le reste de l’humanité au rang de bêtes de somme.

  • L’esclavage aux portes de chez nous…

Les dirigeants politiques français qui se réclament à cor et à cri de la déclaration des droits de l’homme sont muets comme des carpes… Aucun son ne sort de leur moulin à paroles pour dénoncer ce fléau mondial. Ils rêvent tous de faire subir le même sort au peuple de France, dont ils prétendent défendre les intérêts. Citons la Turquie, dirigée par leur ami Erdo?an : ce dernier a entrepris, en 2015, la construction du nouvel aéroport (NDT – encore la mort & aéroport ) d’Istanbul, dont les travaux devraient se terminer en 2028. Cet individu a l’ego tellement surdimensionné qu’il a décidé de faire construire l’aéroport le plus grand du monde. Pour ce faire, il se donne tous les moyens financiers et humains, le tout accompagné des méthodes les plus répressives. Ses amis financiers sont à la manœuvre… mais ce qu’ils ne maîtrisent pas, c’est la résistance des travailleurs qu’ils traitent comme des esclaves. C’est au point que ce vaste chantier a pris énormément de retard. Car, il y a luttes ! Les 36 000 salariés (dont beaucoup d’enfants) assignés à cette construction sont de véritables esclaves enclavés sur le terrain. C’est une zone totalement interdite, une sorte de camp de concentration dont ils ne peuvent sortir. Ils sont logés sur place dans des dortoirs et transportés par bus sur le lieu de travail. Leurs conditions de vie, de sécurité sont le dernier des soucis des exploiteurs.

  • Un cimetière à ciel ouvert

A la fin de 2018, cette tâche pharaonique a déjà causé plus de 400 morts. Le site est décrit par ceux qui y triment et y sont exploités à mort comme un cimetière. Le 15 septembre, un bus qui transportait les travailleurs a eu un accident, il y eut 17 blessés. C’est la « goutte de sang » qui a fait que les travailleurs se sont mis en grève autour du slogan : « Nous sommes des travailleurs, nous avons des droits, d’une manière ou d’une autre, nous trouverons notre chemin. » Cette grève risquait de retarder l’inauguration de l’aéroport, ce qui mit Erdo?an dans une rage folle.

Dans la nuit du 17 septembre, des milliers de flics et de militaires envahissent les dortoirs et procèdent à 500 arrestations, 350 travailleurs resteront détenus.

La grève est brisée.

Le travail reprend sous escorte policière permanente tant dans les transports que sur le lieu de travail. Cependant la lutte continuera, différemment.

Une liste de 15 revendications circulera qui montre dans quelles conditions ces dizaines de milliers d’esclaves sont exploité-e-s : ceux qui ont été en grève ne doivent pas être licenciés ;ceux qui n’ont pas reçu d’affectation doivent travailler ; des transports plus sécurisés ; des salles d’eau et des dortoirs propres sans cafards ; l’accès aux soins médicaux avec du personnel compétent ; le paiement des salaires en banque, pas de paiement cash ; le paiement régulier des salaires et des impayés ; les travailleurs et les cadres doivent manger dans les mêmes cantines ; les cadres responsables des problèmes doivent être licenciés ; les revendications doivent être publiées dans la presse ; il est impératif d’enquêter sur les nombreux morts sur le chantier ; les arriérés de salaires (plus de six mois pour certains ouvriers) doivent être payés ; une prime de vacances pour les ouvriers doit être accordée ; les cadres qui ont réprimé les Azerbaïdjanais doivent être licenciés ; la fourniture d’habits de travail est également revendiquée.

  •                Solidarité internationale

Il est impératif de dénoncer cet esclavage que subissent les travailleurs turcs et le silence complice des chefs d’États européens. Ces derniers sont solidaires du despote qui règne d’une main de fer sur la Turquie. La solidarité internationale doit être permanente et s’impose. Il ne faut surtout pas laisser aux esclavagistes les mains libres car, ce qui se passe en Turquie, peut à tout moment devenir réalité en France. D’autant que le Jupiter français en rêve, au point de ne plus dissimuler ses intentions. On peut le constater, lors de sa conférence de presse du jeudi 25 avril, il n’a surtout pas remis en cause la casse du Code du Travail. Il va nous faire travailler jusqu’à la mort. Il va continuer le démantèlement des services publics de l’éducation, de la santé, des transports.

 

Tout comme le sinistre Erdo?an, notre facétieux chef d’État est droit dans ses bottes et son arrogance n’a d’égale que son mépris envers le peuple. La dérive fascisante sur la scène européenne prend des allures inquiétantes. La mobilisation !!!

Sinon les peuples vont se retrouver comme au temps des colons car leur libération du joug capitaliste ne pourra se faire que par eux-mêmes. Capitalisme, monarchie, social-démocratie, libéralisme, dictature…. C’est du pareil au même : ils sont synonymes de violences, d’esclavage, d’exploitation, de guerres, de morts, il y a urgence à s’en débarrasser ! »