En ce début d’hiver fortement marqué par la montée des violences de l’extrême droite, le gouvernement choisit définitivement son camp, et promulgue la loi asile et immigration. Cette loi est l’aboutissement des envies racistes et xénophobes de la droite et de l’extrême droite, dont le discours est omniprésent dans les médias depuis des années.

Elle les inscrit donc définitivement dans la loi, témoignant du glissement idéologique du macronisme.
Nos longues et ennuyeuses heures d’EMC n’auront définitivement servi à rien, car ce qu’on y apprenait est désormais obsolète : « A la naissance, tous les enfants obtiennent la nationalité française […] s’il réside en France (droit du sol) » disaient nos cours, sauf que maintenant fini le droit du sol systématique, une première depuis Pétain…

Qu’en est il des « Hommes libres et égaux en droit » alors ? Avec la préférence national, voulue par le FN depuis l’époque où celui ci était encore infréquentable, la société est divisée, et être un étranger en France sera encore plus difficile que ça ne l’est déjà :
les prestations sociales sont supprimées pour les étrangers nouveaux arrivants (alors qu’ils payent des impôts ), ainsi que l’aide médicale d’état, qui va être fortement affaiblie, et les étudiants étrangers devront payer une caution supplémentaire.

Désormais, le délit de séjour irrégulier est rétabli, et les étrangers sont bien plus facilement expulsables. Cette loi entérine donc les clichés xénophobes et racistes comme quoi les étrangers sont tous des potentiels délinquants, ou des profiteurs des aides françaises ( alors qu’ils rapportent plus qu’ils ne reçoivent).

C’est bien la preuve de la montée des idées d’extrême droite, et de l’incapacité du gouvernement à les contrer. Cette loi ne va pas arrêter l’immigration : des gens viendront toujours enquête d’une vie meilleur, mais maintenant, ils n’auront plus droit à l’aide médicale, à un hébergement d’urgence, devront payer pour étudier, et seront constamment sous la menace d’une expulsion.

A nous désormais de faire corps contre cette loi abjecte, comme au lycée sophie germain où plus d’une centaine de lycéens bloquaient l’établissement, et où la police a frappé et étranglé les élèves, les envoyant à l’hôpital. Cette répression témoigne de la fébrilité de l’état quand la jeunesse se mobilise, en envoyant une unité de catégorie 2 (antiterroriste ) frapper des lycéens.

Rappelons nous que du jour au lendemain des connaissances, des camarades de classe, des amis pourraient être touchés par cette loi, à nous de les soutenir et de les protéger, et de leur faire savoir qu’ils sont les bienvenus, contrairement aux racistes en tous genre : vive la solidarité lycéenne. Déjà des départements s’organisent pour ne pas appliquer ces mesures, à nous demontrer qu’elles ne passent pas, et ne passeront jamais. Le libéralisme que représente Macron n’a jamais été un barrage à l’extrême droite, bien au contraire.

NOMBREUX D’ENTRE NOUS SONT INDIGNÉS, IL FAUT MAINTENANT TRANSFORMER CETTE INDIGNATION EN ACTION, MAINTENANT ON S’ORGANISE