Comment être une alliée lorsque l’on fait partie du groupe dominant
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Genre/sexualitésRacisme
Dans les deux dernières années, il m’est arrivé quelques fois qu’une femme racisée critique un de mes articles en pointant du doigt (ou du curseur) un passage raciste. Ma réaction a été de la remercier de son temps, et de supprimer ou corriger le passage en question. Voilà. Pas plus compliqué que ça.
https://remuernotremerde.poivron.org/
Et s’il on parlait du mépris en milieu militant?
Avant il faudrait parler de l’indifférence…
Et après le mépris ,vient la haine bien entendu,la haine de l’autre tout simplement
Cette haine que vous perpétuez tant tout comme les bourgeois actuels .
Vous affichez votre mépris, pauvres malades car votre mépris à priori ,votre haine à priori est pathologique .
Et après vous nous la ferez contre çi et son monde ,contre ça et son monde . Mais ce monde contre lequel vous seriez,vous vous vautrez dedans bande de “décompléxés” .
Effectivement il y a de quoi n’avoir plus aucun espoir
https://infokiosques.net/spip.php?article1458
C’est quoi le rapport avec le lien juste au dessus ?
Sinon les messages méprisants du genre d’anonymeur-euse c’est pas très difficile de savoir qui c’est … ne lui filez pas votre adresse mail, il risquerait de vous écrire en se faisant passer pour une féministe déconstruite pour vous faire parler sur les connards dominants qui sont dans votre ville.
Il a même écrit un jour qu’il voudrait éclater sur un trottoir la tête de gens qu’il voit comme déconstruits … si si, le texte est encore sur son site poubelle.
un commentaire effectivement hyper méprisant à mieux y regarder a été supprimé.
Quand au commentaire de Soleil Vert, effectivement, on pige pas trop trop le lien, à part peut-être souligner la deception d’une personne face au manque de cohérence politique même dans les milieux militants ?
Juste une interrogation, comment concevoir de signaler une pensée “raciste” à une personne racisée ?
“Le groupe dominant”
Considérer UN groupe dominant (et seulement UN), n’est ce pas une négation (ou réduction) de l’intersectionnalité (classe, genre, race, etc ) ?
C’était en réponse au commentaire que vous avez ensuite supprimé donc difficile de comprendre et effectivement sans rapport avec l’article
C’est bizarre de valider un article aussi court, creux et… comment dire… j’allais dire “stupide”, mais je vais m’abstenir.
Être un-e allié-e, un-e complice, un-e révolutionnaire, heureusement que c’est un peu plus complexe que de se soumettre à la moindre critique d’un-e “premier-e concerné-e” ! Les premier-e-s concerné-e-s, c’est comme les deuxièmes concerné-e-s, illes ne sont pas tou-te-s pareil-le-s, ne pensent pas tou-te-s pareil, etc.
Alors faire allégeance à la moindre parole d’une personne d’une catégorie supposée socialement “inférieure”, sans même parler de l’intersectionnalité (et donc de la complexité) de ce genre de paramètres, c’est complètement absurde.
Si tu es blanc-he et que tu obéis les yeux fermés aux directives de Dieudonné, Barack Obama, Houria Bouteldja, Malek Boutih, Bachar Al-Assad, Abou Bakr al-Baghdadi ou Kémi Séba, alors tu obéiras à des “premier-e-s concerné-e-s” mais tu auras plein de directives/réponses différentes et toutes seront super craignos.
Bref, la couleur de peau ne fait pas le cerveau. Le degré d’oppression non plus. Et pire, la couleur de peau ne dit pas forcément grand-chose sur le degré d’oppression subit. Les choses sont décidément compliquées.
Pour autant, il est nécessaire de réfléchir, s’organiser et lutter contre toutes les formes de domination, d’oppression et d’exploitation.
(Ou comment écrire un commentaire plus long qu’un article validé…)
La liberté d’expression ne s’use que si l’on ne sert pas !