1982-2016 : 35 ans de luttes sociales un numéro spécial de courant alternatif
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : ArchivesContrôle socialExclusion/précarité/chômageLoi travail 2016Luttes étudiantes/lycéennesLuttes salarialesMouvementQuartiers populairesRépressionResistancesRetraites
48 pages, à partir du 10 janvier 2017.
Ce hors série n°20 regroupe des articles parus dans Courant Alternatif depuis 1982 sur le thème des mouvements sociaux importants en France. Il couvre 8 périodes qui ont marqué l’histoire sociale et politique de ce pays :
1978-1984 : luttes à Longwy et à Vireux (Ardennes) contre les restructurations de la sidérurgie française ayant amenées la fermeture de sites industriels avec ses milliers de suppressions d’emplois ;
1986-1988 : Apparitions des coordinations dans les luttes étudiantes, cheminots, instituteurs/trices, infirmières ;
1995 : Le plus important mouvement social depuis 1968 ; Novembre-décembre 1995 contre le plan Juppé ;
Décembre 1997-1998 : le mouvement des chômeurs ;
2003 : La réforme des retraites – Contre le projet Fillon ;
2005-2006 : Des mouvements de jeunes – Contre le Contrat de Première Embauche (CPE) et les émeutes de banlieues ;
2010 : Nouveau mouvement contre la réforme des retraites (loi Woerth)
2016 : Mouvement contre la loi travail et son monde.
En lisant tous ces articles, témoignages et analyses qui au-delà de leurs signatures sont des résultats de débats collectifs, nous pouvons être frappés par certaines similitudes. Ces mouvements qui ont mis régulièrement des centaines de milliers de personnes dans la rue sont tous nés en réaction à des lois ou projets de loi du pouvoir en place qui la plupart du temps remettaient en cause des acquis des combats de classe des décennies précédentes. D’une posture défensive imposée par l’Etat, ils sont passés à l’offensive tant dans les formes de luttes que du contenu de celles-ci avec, dans les moments les forts (comme en 1995), des esquisses de changement radical de société. Mais, ces mouvements n’ont jamais pu se dégager de l’emprise des directions des confédérations syndicales qui ont toujours fixé le tempo des mobilisations malgré les nombreux essais (et parfois réussite !) de coordinations des collectifs de base en lutte. Ces mouvements ont remis au centre de nos préoccupations le travail salarié, plutôt l’esclavage salarié devrions-nous dire !
Ils ont été porteurs, à des degrés divers, d’un espoir de remise en cause fondamentale du système capitaliste.
OCL c/o Egregore, BP 81213- , 51058 Reims cedex
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