Appel au refus de l’informatisation des donnees medicales
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Lieux : Saint-Nazaire
APPEL A UN REFUS TOTAL
DE L’INFORMATISATION DE NOS DONNEES DE SANTE
ADAS Association de Défense des Assurés Sociaux :4 rue de Cardurand 44600
Saint-Nazaire http://www.webzinemaker.com/adas/
ACISVIPI (Contre l’informatisation de la société, la télétransmission par
la Carte Vitale et les réseaux de santé) 9 route de Toulouse 31180
Castelmaurou
Association « SOURIEZ VOUS ÊTES FILMÉS » 25 rue Campo – Formio Bât H – n° 125
75013 PARIS. http://souriez.info/
« Le 5 juillet 2004, une trentaine de députés ont adopté un projet de loi
qui constitue une régression sans précédent de nos libertés, qui veut nous
déposséder de la confidentialité de nos données de santé, sous le motif de
la réduction des dépenses publiques.
Nous dénonçons, et refusons l’informatisation des données de santé, la
carte vitale et le chantage aux remboursements en échange de leur
utilisation.
Depuis l’origine de ces projets dans les années 1980 et de leurs mises en
oeuvre, les seuls objectifs véritables ont été l’émergence et l’organisation
de nouveaux marchés pour des industriels, des sociétés commerciales et
sociétés :Télécommunication, Informatique, Télématique, cartes et lecteurs à
puces’ sociétés qui font commerce des données de santé et n’ont aucune
légitimité technique, médicale et sociale.
De plus, ces mises en oeuvre sont gravement et irréversiblement
attentatoires aux libertés fondamentales et individuelles, violant le droit
à la vie privée et au secret médical portant atteintes au lien social.
Nous exigeons :
· l’arrêt immédiat de l’informatisation de nos données de santé
· Une expertise sur les comptes de la Sécurité Sociale depuis les années
1980.
· Une expertise sur les dépenses engagées par tous les ministères qui ont
financé et financent ces projets (Recherche, Environnement et Aménagement du
Territoire).
· Une information précise et transparente sur les acteurs publics et
privés, industriels et commerciaux, qui ont favorisé la mise en place de ces
projets.
Nous appelons chacune, chacun les professionnels de santé, les associations
et collectifs à dire NON au CASIER JUDICIAIRE INFORMATISE DE LA SANTE. »
Si vous voulez signer cet appel, envoyez juste un mail (objet = Appel) à
martine.burban@laposte.net, ce mail servira de signature
en vous présentant nom et adresse
Merci
Et notre lettre au ministre Douste Blazy
NOUS REFUSONS LE DMP EN RESEAU
A Mr DOUSTE-BLAZY, Ministre de la Santé
Double à Mr Daniel LENOIR, Directeur de la CNAMTS, et au Conseil National
de l’Ordre des Médecins
Saint-Nazaire, le 8/6/04
Monsieur le Ministre,
Nous sommes quelques uns, qui refusons l’informatisation de nos données de
santé, à nous demander ce qui nous arrivera si nous tombons malades.
Nous avons tous cotisé un certain temps à la Sécurité Sociale.
Si demain nous avons, par exemple, un cancer. Nous irons à l’hopital, ou en
clinique, et nous dirons aux médecins, dont vous êtes, Mr le Ministre,:
« Soignez-nous, comme vous en avez le devoir, et comme nous en avons le
droit, mais nous refusons de partager nos dossiers médicaux sur les réseaux
informatiques »
Nous espérons que nos médecins nous soignerons.
Qu’en sera t’il des frais induits par les traitements trop coûteux pour que
nous puissions en assumer la charge, et en prévision de quoi vous nous avez
fait cotiser tant d’années ? Vous nous dites que sans « dossier partagé », pas
de remboursements ». La « société » SE remboursera-t’elle de ces frais sur nos
biens personnels ? Et au cas où cela ne suffirait pas, se retournera-t’elle
contre nos enfants ?
La solution, pour nous, serait qu’on permette à ceux qui refuseront le
dossier informatisé partagé et qui s’engageront à détenir tout leur dossier
médical et à le présenter à chaque consultation au médecin de leur choix, de
continuer à être remboursés; car c’est bien de remboursement de nos
cotisations qu’il s’agit, en aucun cas de paiement ou de gratuité. Solution
qui va dans le sens de la responsabilisation des assurés sociaux, et qui
sera beaucoup moins coûteuse que l’informatisation, dont la sécurisation est
illusoire !
Ce que nous vivons comme, veuillez nous excuser, un chantage au
remboursement, risque chez certains d’aboutir au refus de se soumettre à
tout dépistage ou de se faire soigner.
En espérant que vous aurez compris notre démarche, veuillez agréer,
Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments citoyens.
Bureau de l’ADAS:
Son Président, Mr Alain HEURTAUD
Sa Vice-Présidente, Mme Anne-Marie BELLIOT
Son Trésorier, Mr Roger VEILLAUD
Son Secrétaire, Mr Bernard DENIS
Sa Porte-parole, Mme Martine MARCHAND
Cordialement
Infos locales :
Dans les Pays de Loire se met en place un réseau appelé Planete Santé,
confié à une société informatique appelée Uni Medecine (bilans financiers
négatifs en 2001 et 2002, je n’ai pas les chiffres de 2003. Sans appel
d’offres, cahier des charges défectueux. Sécurisation bidon, de toute façon
la pseudo protection de la CNIL vient de tomber officiellement (nouvelle loi
informatique et liberté »
Voir sur ADAS
http://www.webzinemaker.com/adas/
http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=17902&rubr=4&id=195249
L’article » Souriez vous êtes rasés »
il y a déja une interconnection des dossiers sociaux . La sécu vient de me bloquer tout mes droits à la CMU parce que je refuse de lui donner mon numéro d’allocataire CAF indépendemment du fait qu’elle dispose déja de toutes les attestation justifiant de l’ouverture de mes droits. Les raisons invoquées sont que les attestations fournies pourraient etre des faux!!!
Il existe pourtant un texte de loi qui interdit à une administration de redemander des informations qui lui ont déja été fournies ou qui ne seraient pas justifiées …..
Si quelqu’un a plus d’info à ce sujet
Merci
Il n’y a plus de lois, que celle du plus fort.
la Commission Nationale Informatique et Liberté (CNIL) vient d’être « démissionnée » de ses fonctions. Tout se passe comme si on avait aménagé le camp de concentration en rassurant les futurs internés: on fait ça pour votre bien, mais ne vous inquiétez pas, il y a des instances pour vous défendre. Donc, on a organisé le camp, et quand on a tendu le dernier barbelé, on a fait sauter la CNIL !
Malin, non ?
Je précise: les organismes publics, les collectivités territoriales, les organismes privés gérant des intérêts publics (c’est le cas de la Sécu) auront tous les droits. Et les autres organismes privés, assureurs, employeurs, s’arrogeront le droit (pas vu, pas pris !)
Et les citoyens ne réagissent pas.
Ils sont décérébrés, pas possible !
Faut dire que le chantage à l’aide, à la solidarité nationale, aux remboursements sécu (que vous payez fort cher, soit parce que vous cotisez, soit parce que vous bénéficiez du CMU, ce qui, pour tout citoyen soucieux de son indépendance, n’est pas très confortable), ce chantage là est bien amené.
Sajeno, vous avez le CMU, ce qui ne vous ôte aucun droit à la préservation de votre vie privée, en théorie, parce qu’en pratique !
Vous dites qu’il y a interconnection des fichiers sociaux, il va y avoir interconnection des fichiers sociaux, médicaux, fiscaux, et pourquoi pas judiciaires, ils vont pas s’arrêter en si bon chemin.
Allez voir sur le site de l’ADAS, l’histoire, pas drôle du tout, du type qui voudra commander une pizza
voici le lien:
http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=17902&rubr=4&id=206089
Et racontez la autour de vous, ça peut faire réfléchir !
Cordialement à vous.
Martine Marchand
Porte parole de l’ADAS
http://www.webzinemaker.com/adas/
c’est à mourir de rire que l’on puisse laisser la parole à l’ADAS !
un petit tour sur leur site, un parcours par les liens, permet de se rendre compte de la manipulation, de la récupération du thème : ce sont des ultra-libéraux !!!
Patrice
Et voila la valse des étiquettes politiques !
Nous ne marchons derrière aucune bannière .
Si ça peut vous rassurer, on s’est fait traiter « d’extrême droitistes », « d’extrêmes gauchistes », d’anarchistes.
Alors une de plus, c’est plutôt bien.
Trop d’étiquettes finiront par tuer les étiquettes. Ça sera bien.
Manifestement, monsieur Bardet, vous seriez pour la censure. Quelle étiquette politique mettez vous là-dessus ?
Il faut laisser tout le monde s’exprimer, sortir de la « politique » actuelle. Si la gauche a une bonne idée pas trop con, la reprendre. Si la droite a une bonne idée, pas trop suspecte, la reprendre sans jamais se laisser récupérer politiquement.
« Gauche, Droite » , on ne marche pas au pas !
« ultra libéral », je ne sais pas ce que ça veut dire. excusez-moi. Si ça veut dire qu’on accepte, bien obligés, que la droite ou la gauche fassent leurs petites magouilles perso à la tête de notre Etat, mais qu’il y a des domaines , nos vies privées, où on refuse leur ingérence, alors oui. Nous sommes « ultra-libéraux perso »
Martine Marchand
Tout le monde est libre de publier sur Indymédia tant que ce n’est pas hors charte. En l’occurence, les utltra libéraux ou la droite ont parfois été de meilleurs soutients militants à la liberté d’expression, notamment lors des lois de censure du net portée par l’amendement du socialiste bloche… ça ne veut pas dire qu’on les aide pour tout le reste.