IsraËl et palestine sur france inter : deux poids, deux mesures
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Catégorie : Global
Thèmes : AntifascismeContrôle socialRacisme
Au dernier moment, la productrice a fait connaître son souhait de faire un contre-point au prétexte « d’équilibrer » le plateau et les points de vue.
Hypocrite pseudo objectivité, spécialité des médias dominants français qui permet de ne pas se « mouiller », surtout quand il s’agit d’une voix palestinienne, mais c’est toujours à sens unique.Quand des partisans de l’État d’Israël sont invités, et ils le sont plus souvent, on ne leur oppose pas de Palestiniens. Aucune personnalité pressentie n’étant disponible, la jeune réalisatrice du film israélien Mountain, sur 4 écrans en France le 4 janvier également, a été sollicitée sans que l’invitée initiale, Mai Masri, soit consultée, la mettant devant le fait accompli et dans une situation inacceptable à plus d’un titre.
Finalement, Laure Adler a choisi de n’inviter que la cinéaste israélienne, supprimant l’invitée palestinienne initiale !
Comment mieux accompagner à la radio le processus même d’éradication et d’invisibilisation du peuple palestinien ? Cette épuration ethnique, réalité quotidienne en Palestine occupée depuis 1948 dans la quasi indifférence des États dits démocratiques et de l’ONU, trouve hélas sa traduction à l’antenne de France-Inter par le remplacement d’une cinéaste palestinienne par une cinéaste israélienne.
L’association Couserans-Palestine proteste contre cet état de fait, exige que France-Inter réinvite la cinéaste cavalièrement effacée, et appelle tous les auditeurs de cette radio à accompagner notre protestation et tous les amis de la Palestine à redoubler d’effort en 2017 dans la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions à l’égard de l’État d’Israël, jusqu’à l’application des résolutions internationales permettant un État palestinien viable.
La Palestine gommée du paysage, même audiovisuel ?
Décidément la radio de service public file un mauvais coton ! Quelques jours à peine après s’être fait remarquer par un commentaire de Bernard Guetta, c’est Laure Adler qui dérape grave sur France-Inter.
Elle avait invité dans son émission « L’heure bleue » de mercredi dernier la cinéaste palestinienne Mai Masri dont le film « 3000 Nuits » [*] sort cette semaine seulement sur une trentaine d’écrans en France.
La productrice a fait connaître son souhait de faire un contre-point au prétexte « d’équilibrer » le plateau et les points de vue.
Hypocrite pseudo objectivité, spécialité des médias dominants français qui permet de ne pas se « mouiller », surtout quand il s’agit d’une voix palestinienne, mais c’est toujours à sens unique.
Quand des partisans de l’État d’Israël sont invités, et ils le sont plus souvent, on ne leur oppose pas de Palestiniens. Aucune personnalité pressentie n’étant disponible, la jeune réalisatrice du film israélien Mountain, sur 4 écrans en France le 4 janvier également, a été sollicitée sans que l’invitée initiale, Mai Masri, soit consultée, la mettant devant le fait accompli et dans une situation inacceptable à plus d’un titre.
Finalement, Laure Adler a choisi de n’inviter que la cinéaste israélienne, supprimant l’invitée palestinienne initiale !
Comment mieux accompagner à la radio le processus même d’éradication et d’invisibilisation du peuple palestinien ? Le « grand remplacement » dont il est beaucoup trop question, à tort, en France, est une réalité quotidienne en Palestine occupée depuis 1948 dans la quasi indifférence des États dits démocratiques,et de l’ONU. Et cette épuration ethnique trouve hélas sa traduction à l’antenne de France-Inter par le remplacement d’une cinéaste palestinienne par une cinéaste israélienne.
Le Bureau national de l’UJFP s’élève avec vigueur contre cet état de fait, exige que France-Inter réinvite la cinéaste cavalièrement effacée, et appelle tous les auditeurs de cette radio à accompagner notre protestation et tous les amis de la Palestine à redoubler d’effort en 2017 dans la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions à l’égard de l’État d’Israël.
Le Bureau national de l’UJFP, le 5 janvier 2017
http://www.ujfp.org/spip.php?article5316