Quelques extraits de ce numéro :

« À Istanbul, des centaines de femmes se sont retrouvées Place Taksim aux cris de « Nous résistons à la violence d’État masculine ! Nous défendons notre droit à vivre ! ».
Les femmes, parmi lesquelles se trouvaient les militantes du Yeni Demokrat Kad?n (YDK), ont défilé […] en scandant : « Nous ne nous taisons pas, nous n’avons pas peur, nous ne nous soumettons pas », « L’homme frappe, l’État le défend », « Les occupants de Nusaybin sont les meurtriers d’Özgecan », « Mille saluts aux femmes qui résistent au Kurdistan », « Que les violeurs aient peur de nous », « L’autodéfense est un droit », « Nous ne voulons pas d’un amour qui tue », « Notre corps n’est pas un terrain de guerre pour l’État ». »

« La Turquie a encore une fois de plus violé le droit international en déployant à Mossoul, sans sollicitation, ni autorisation du parlement kurde ou de l’autorité fédérale irakienne, un régiment armé muni de tanks et d’artillerie lourde. Ce régiment se trouve actuellement dans la localité de Bashiqa, au nord-est de Mossoul, région considérée comme un des principaux bastions de Daesh.
[…] La Turquie poursuit ainsi plusieurs objectifs, le plus important étant d’étendre son occupation sur le Kurdistan, au-delà de ses frontières, et d’éliminer le mouvement de libération nationale kurde. Un autre objectif primordial est de mettre la main sur les richesses naturelles du Kurdistan (pétrole, gaz, eau) afin de faire ressusciter l’empire ottoman. »