Une AG contre les violences policière s’est réunie le 13 novembre. Elle propose une nouvelle AG le 20. Elle appelle à une manifestation bruyante le 22, journée de mobilisation nationale contre les violences policières. Rendez-vous à 15h, place Saint-Paul, au Sanitas.

Le 26 octobre, Rémi Fraisse est mort d’une grenade offensive lancée par la gendarmerie. Avec plusieurs milliers de personnes, il se trouvait sur la ZAD du Testet pour protester contre un projet de barrage inutile, pour défendre un autre monde, écologique, égalitaire. Face à cette mort et face à la répression, faisons du 22 novembre une date nationale et internationale contre les violences des bras armés de l’État.

La mort de Rémi Fraisse n’est pas accidentelle. Elle n’est que la conséquence logique de tout un processus.

Un processus voulu par l’État qui arme la police ; bilan, des dizaines de mutilés (un œil, un nez, un membre en moins), des centaines de blessés (éclats de grenades dans les chairs).

  • L’État tue régulièrement dans les quartiers populaires ; Lahoucine, Nabil, Wissam, Zied, Bouna, Lamine, la liste est longue et s’allonge de 10 à 15 noms chaque année.
  • L’État harcèle, emprisonne, expulse quotidiennement et assassine les sans-papiers, dans les bidonvilles de Calais, dans les centres de rétentions et dans les avions.
  • L’État couvre les assassins en uniforme ; combien de policiers poursuivis pour toutes les mutilations, les blessures et les morts ?
  • L’État condamne les victimes pour satisfaire sa milice en uniforme ; procès recourant à des témoins anonymes et rémunérés (suite aux émeutes de Villiers-le-Bel de 2007, après l’assassinat de deux jeunes par la police) ; 16 mois de prison ferme contre un manifestant après la manifestation du 22 février.
  • L’État criminalise les mouvements sociaux pour préparer l’intervention de ses chiens de garde : séparation entre « bons » et « mauvais » manifestants (les bons étant celles et ceux qui acceptent de prendre des coups sans broncher), déclarations alarmistes et mises en garde contre les « casseurs » à la moindre mobilisation sociale.

La police tue et mutile, désarmons-la !

AG de lutte contre les violences policières

Jeudi 20 novembre
AG de lutte contre les violences policières
Rdv à 18h, fac des Tanneurs (hall Thélème)

Samedi 22 novembre
Manifestation contre les violences policières
Rdv à 15h, place Saint-Paul, Sanitas
Amenez de quoi faire du bruit (casseroles, bidons, percussions, etc.)