1961 : Edith et Abby vivent ensemble depuis plusieurs années, elles s’aiment, partagent une maison… mais rien dans les papiers officiels ne le prouve. Aussi, quand Edith a un accident, Abby se retrouve confrontée à la fois à la perte de son amoureuse, et à son envahissante famille.

1972 : Linda vit dans une colocation de lesbiennes féministes radicales et a du mal à avoir des histoires sérieuses ; quand elle rencontre Amy, qui s’habille en homme, ses amies lui font sentir qu’elle trahie la cause féministe, puisqu’elle fréquente quelqu’un qui reprend à son compte des attributs genrés.

2000 : Kal et Fran vient ensemble et sont très heureuses, sauf qu’elles veulent un enfant. Un(e) pas adopté(e), un(e) qui leur ressemble, au moins un peu. On les suit dans leur parcours PMA, leur cycle d’ovulation, les inséminations, l’attente, les nouveaux essais.

Ces trois histoires tournent autour des combats (la reconnaissance, les split avec les féministes, les enfants) et se déroulent toutes dans la même maison (d’où le titre).
Franchement, c’est difficile de trouver un film qui exprime aussi bien le lien qu’il peut y avoir entre nos histoires perso, qui nous semblent individuelles, et le fait qu’il suffit de les partager avec d’autres pour se rendre compte qu’elles sont collectives, et peuvent être abordées sus l’angle politique.

Et ça se passe a B17 : 17 rue Paul Bellamy, tu traverses les 2 cours et c’est l’escalier à gauche!