Rafah, la dernière ville de la bande de Gaza qui n’a pas été rasée, là où se tassent désespérément les réfugiés, est desormais cible de bombardement intenses.

Les Israéliens ont annoncé vouloir assiéger Rafah après les multiples ordres « d’évacuation » progressifs vers cette ville depuis le 7/10 et les bombardements du reste de la bande de Gaza.

La quasi-totalité des infrastructures de Gaza et Khan youns sont rasées, et la population est totalement acculée à Rafah, sans possibilité de fuite ce qui est inédit dans les « conflits » modernes.
Les gens attendent littéralement la mort.

Les nouveaux camps de réfugiés apparus ces dernières semaines ont été bombardés, la nuit dernière il y a eu 100 tués, la moitié des enfants.

Depuis le 7/10 il y a plus de 30 000 morts, des milliers de disparus, sous les décombres ou enlevés par l’armée israélienne, des hôpitaux et des écoles anéantis avec leur personnel.
Les images de massacres, de civils et dont des enfants abbatus au sniper, se multiplient depuis 4 mois.