Cela fait plus d’une centaine de jours que l’armée israélienne bombarde sans relâche le territoire le plus densément peuplé du monde dans lequel est enfermé depuis quinze ans deux millions de palestinien.nes, dont une moitié de mineur.es. Le bilan est accablant. Près de 30 000 mort.es, en premier lieu des femmes et des enfants. Des dizaines de milliers de blessé.es graves : 10 enfants perdent au moins une jambe, chaque jour, depuis le début des bombardements1. 109 journalistes assassinés. 109 journalistes palestiniens, puisque les autres n’ont pas accès à la bande de Gaza en raison du blocus israélien. 100 employé.es de l’ONU tués par les bombes.

Aucune règle ne semble restreindre l’armée coloniale israélienne qui rase toutes les habitations, réduit en cendres hôpitaux, écoles et universités, bombarde les représentations diplomatiques et empêche l’aide humanitaire de circuler. Pendant ce temps les exactions des colons israéliens se multiplient en Cisjordanie, toujours en violation du droit international, et avec l’appui du gouvernement israélien que rien ne semble pouvoir arrêter. Ce sentiment d’impunité est rendu possible par le soutien complice des États occidentaux et de leurs entreprises. Nous ne pouvons nous résoudre à assister à un génocide en live stream. Si les manifestations de soutien au peuple palestinien, qui lutte pour sa terre et sa libération depuis plus de 70 ans, ont été un succès, malgré les tentatives d’interdiction du gouvernement, il est temps d’élargir le mouvement, pour forcer un cessez-le-feu et refuser une normalisation du massacre. Comme en Afrique du Sud autrefois, l’arme du boycott économique semble être la plus efficace parmi celles à notre disposition.

Dans cette optique, Carrefour est une première cible logique. Entreprise multinationale basée en France, Carrefour n’a pas hésité à ouvrir un certain nombre d’enseignes au sein des colonies israéliennes en Cisjordanie, en dépit du droit international2 . Elle est allée jusqu’à soutenir directement le massacre en offrant de bon cœur des colis alimentaires pour les militaires engagés dans les bombardements depuis des mois. C’est aussi une première cible logique pour nos alliances. Ici, Carrefour maintient les paysan.nes la tête sous l’eau en pratiquant des prix bas tandis que l’entreprise fait des milliards de bénéfices sur fond d’inflation galopante et de précarisation généralisée.

De l’auto-réduction collective au pointage de produits israéliens, de banderoles en déambulations sonores, de peinture en occupations, soyons inventif.ves ! Des magasins Carrefour il y en a dans tout le pays, près de chez vous. A 10, à 100, à 1000 bloquons, occupons, zbeulifions autant d’enseignes que possible le week-end du 17 et 18 février pour forcer un cessez-le-feu en Palestine et mettre les complices du massacre face à leurs responsabilités !

Afin de centraliser la communication et visibiliser fortement nos actions, transmettre vos contenus (photos, vidéos, récits) pendant et suite aux actions, par wetransfer à : carrefourcomplice@riseup.net

Boycott carrefourWeek-end d’actions : Samedi 17 et dimanche 18 février

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