En ce début d’été, on a pu voir fleurir des banderoles contre l’exploitation des travailleur·euses étranger·ères, avec ou sans-papiers, et contre la loi Darmanin qui vise à les criminaliser encore plus.

 

 

 

 

 

 

 

 

La girouette du gouvernement sur ce «projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » semble tourner au moindre vent de révolte et on ne sait pas encore comment il compte faire son entrée en vigueur. Pendant ce temps, en mer comme sur les chantiers ou en CRA, le travail, la flicaille et les frontières continuent à tuer celleux qui n’ont pas les soi-disant bons papiers. 5 morts et 18 blessés grave sont comptés à ce jour sur les chantiers du Grand Paris depuis son lancement en 2020. En juin dernier, c’est sur un des chantiers des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, à Paris, qu’un ouvrier est décédé. Ces projets pharamineux ne sont possibles qu’au détriment d’une main d’œuvre précaire, peu coûteuse et debauchable rapidement, soumise à des cadences délirantes. Stop aux profits morbides sur le dos des ouvrier·es étranger·es sans papiers !

 

 

 

 

 

 

On espère que d’autres actions de solidarité et de lutte se manifesteront sans attendre.