Procès suite mouvement anticpe
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Suite mouvement CPE à Angers (49)
Suite au mouvement CPE à Angers(49) quatre personnes passeront bientôt
en procès :
Le 4 juin : un apprenti maçon ( pas le nom)
Le 7 juillet : Maud (étudiante)
Le 13 juillet David et Pierre
Soyons nombreu/euses pour les soutenir.
MERCI, DE FAIRE SUIVRE L’INFO
Très bien mais c’est un peu court…. Où ça se passe, au tribunal d’Angers, qui se situe où ? A quelles heures (les audiences) ???
mmmhhh… en procès ssuite au mouvement anti-CPE… c’est vague… faut manifester pour défendre des gens sans même savoir de quoi ils sont accusés? ah oui c’est vrai, “suite mouvement CPE” ça veut dire que c’est forcément des gentils
y a pas de gentils manifestants, y a pas de méchants casseurs.
y a que des jeunes qu’ont la rage !
solidarité avec tous les contestataires quelques soient leurs modes d’actions.
A ce sujet justement… :
Fédérico et Nicola, suite à l’ audience du 23 mai pour la mise en liberté et dans l’attente du délibéré de la Cour d’appel qui sera rendu ce 24 mai.
Les faits reprochés aux deux incarcérés (violences, dégradations)
auraient, selon la police, été commis par une trentaine d’auteurs.
C’est plus de deux heures après ces faits que la police interpelle un
groupe de manifestants, composé essentiellement d’italiens, quittant
la place de la République à la fin du concert qui concluait la
manifestation/parade du May Day.
Parmi les interpellés, deux sont “reconnus” dans la rue après une
séance d’essayage de capuche et sweat-shirt organisée par les
policiers et sont placés en garde à vue avant passage en comparution
immédiate.
Les “raisons” de la mise en détention, puis de son maintien
jusqu’alors, sont autant de stéréotypes qui mettent gravement en
cause les droits des interpellés et par là de tout justiciable: “les
faits sont graves”, le “trouble persistant à l’ordre public” qui sont
invoqués comme motifs de l’incarcération contredisent en effet la
présomption d’innocence dont chacun doit pouvoir se prévaloir face à
la machine judiciaire. L’invocation du “trouble à l’ordre public” est
parfaitement discrétionnaire (ce que confirme l’importance de cette
notion dans le contrôle de l’immigration par exemple, avec la
suppression du droit au séjour pour “trouble à l’ordre public”, et
bientôt dans celui des naturalisés).
C’est en raison d’une discrimination de fait où transparaît la
structure xénophobe de la machine judiciaire, que les garanties de
représentation présentées par la défense de Fédérico et Nicola sont
jugées insuffisantes pour la simple raison qu’il s’agit de prévenus
italiens dont l’état fait mine de ne pouvoir s’assurer la présence au
jugement qu’au moyen de la détention (malgré les conventions franco
italiennes, malgré la possibilité d’ordonner un contrôle judiciaire).
La procédure de comparution immédiate est elle aussi une entrave à la
défense : comment citer les témoins nécessaires ? comment visionner
les vidéos policières supposées incriminer Fédérico et Nicola ? Sous
couvert de “délit flagrant”, l’audience entérine et redouble un
montage policier : on interpelle à postèriori des manifestants que
l’on désigne comme “individus dangereux” alors même qu’aucune enquête
de personnalité, pourtant prévue par le code de procédure pénale, ne
viendra étayer (ou démentir) cette assertion qui elle aussi contribue
à une présomption de culpabilité parfaitement contraire aux principes
du droit (l’audience du 4 mai sera d’ailleurs l’occasion d’un
déploiement policier massif, élément de mise en scéne là aussi
destiné à accréditer la thèse de la culpabilité).
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de fortes tensions
sociales : la révolte des cités contre le mépris et la relégation en
novembre dernier s’est soldée par un nombre vertigineux
d’interpellations puis de mise en détention, dont de très nombreux
mineurs ; la répression que subissent actuellement les opposants à la
“loi pour l’égalité des chances” est massive : 4 350 arrestations
dont 1 985 gardes à vue avec 637 procédures judiciaires (dont 271
comparutions immédiates) qui ont donné lieu à 71 peines de prison
ferme, 167 peines de sursis, travaux d’intérêt général ou mises à
l’épreuve, 188 mesures alternatives.
Contre ceux qui la subissent et/ou la contestent, la politique de
précarisation s’adjoint ainsi une politique pénale de criminalisation
qui fait de l’exceptionnalité un principe de fonctionnement. C’est
comme des centaines d’autres que Fédérico et Nicola sont transformés
en boucs émissaires. D’un point de vue juridique, seule la relaxe
pure et simple est envisageable. Au-delà de ces deux cas de détention
arbitraire, nous exigeons l’amnistie des condamnés de ces derniers
mois et l’arrêt des poursuites à l’encontre de tous ceux qui sont
dans l’attente des procès à venir.
“solidarité avec tous les contestataires quelques soient leurs modes d’actions.” et puis quoi encore? t’es payé par le FN pour abaisser le niveau intellectuel des militants?
T’as pas bientôt fini de dire n’importe quoi ? et puis t’es ki toi d’abord ?? Si tu ne comprends pas que cela signifie “soutien avec toutes les formes de lutte, quelque soit leur radicalité, contre ce gouvernement répressif, méprisant (et méprisable) et toutes les mesures néolibérales en place”. Bien évidemment est sous-entendu par exemple le soutien aux personnes inculpées pour des actions comme celles qui ont eu lieu l’hiver dernier. Ca te pose un problème ? Car si tel est le cas, je crois que tu devrais aller te trouver un autre site pour faire mumuse, comme celui du PS par exemple (tu veux que je te trouve le lien?).
Tout a fait d’accord. C’est quoi cette idée de ne vouloir défendre les victimes de l’Etat que si ce sont de “gentilLEs manifestantEs” qui n’embètent pas les braves fonctionnaires de police dans l’exercice de leur fonctions.