Le 7 février à St Brieuc, une matinée d’actions , un après midi molasson: quelles perspectives pour le 11/02 ?

Dès 5h ce mardi;, une bonne soixantaine de personnes se sont retrouvées au dépôt des transports urbains briochins à l’appel de l’appel de L’UL CGT rejointes par des militants de FO pour bloquer temporairement les départs des bus à l’entrée du site. Deux barrages filtrants ont été mis en place à chaque entrée avec palettes et braséro mais laissant ainsi pénétrer les agents pour leur prise de service avec un tractage et souvent quelques échanges sur le mouvement et les prochains RDV de mobilisation dans une ambiance sereine. Comme il en était convenu dès le départ l’action est levée vers 8h30, une fois l’heure de pointe passée.
Dans la foulée, en deuxième partie de matinée et compte tenu de la présence de représentantEs venues de toute la France de la fédération CGT du commerce venuEs de toute la France, une action de tractage a été menée dans les « grandes enseignes »de la zone commerciale de Langueux, animée à coups de corne de brume.

Au RDV de 14h, on peut rapidement sentir une légère baisse de la mobilisation puisque, contrairement aux précédentes journées, le fond de la place de la liberté n’est pas occupée et les trottoirs des rues adjacentes ne débordent pas autant que lors des 19 et 31 janvier. Nous pouvons tout de même relativiser cela avec la présence de plus de 10 000 manifestantEs.

Un cortège anticapitaliste, antifasciste, antisexiste bien fourni a égayé cette mobilisation qui, bien que massive, manquait de dynamisme. Dans beaucoup de bouches, l’idée que l’on ne peut pas se cantonner à des marches puis rentrer à la maison résonnait. Pour l’instant, hormis les blocages de mardi matin et quelques tractages qui ralentissent la circulation, l’envie de bloquer l’économie qui occupe les esprits n’a pas encore trouvé la manière de prendre corps dans la rue.
Alors que le gouvernement reste déterminé, donnons-nous les moyens, d’ici à samedi, de l’être encore d’avantage. Tant qu’il le faudra, mobilisons-nous, occupons la rue et faisons preuve d’initiatives et de créativité.

Et si samedi, à l’issue de la manifestation, nous prenions le temps de nous retrouver autour d’un pique nique et surtout d’échanger ensemble sur nos attentes respectives et les suites à donner à cette mobilisation qui dépasse déjà amplement le simple report de l’âge légal de départ à une retraite à taux plein? PartantEs pour (en) débattre?

crédit photo: Emmanuelle Pays, montage Korrighan ( 1000 mercis)