L’attitude de la mairie socialiste est obscène, volontairement provocatrice. Quel est l’objectif de la municipalité si ce n’est d’humilier celles et ceux qui luttent, et de créer les conditions d’un affrontement ?

Ce soir, les fascistes étaient bien là. Wilfrid Van Liempd, néo-nazi bien connu à Nantes, et bras droit de la candidate du RN, était présent avec des gros bras. Les fascistes n’ont pas hésité à sortir des matraques télescopiques et à frapper les syndicalistes et leurs soutiens. Plusieurs personnes ont été blessées, dont au moins une à la tête. Ce « Service d’Ordre » était composé des membes du groupuscule nazi « Arsouille Naoned », le même qui tague des croix gammées et qui a saccagé la fresque en hommage à Steve. En toute impunité.

A l’intérieur, le RN a peiné à rassembler une vingtaine de personnes. Nicolas Bay, cadre du parti, a déclaré : « Rares sont nos meetings dérangés par l’extrême gauche pouilleuse, sauf à Nantes et Rennes ».

Plusieurs bagarres ont eu lieu. Le courant a été coupé dans le bâtiment, et les fachos bloqués à l’intérieur en barrant les portes avec des poubelles. Le chant de l’Internationale a recouvert celui de la Marseillaise.

Finalement, un gros dispositif policier s’est manifesté au niveau des Nefs de l’Ile de Nantes, provocant la dispersion du rassemblement contre l’extrême droite.

N’hésitez pas à féliciter la municipalité Nantes Métropole d’avoir offert une salle syndicale à l’extrême droite violente. Ce n’est pas la première fois. A quoi joue Johanna Rolland ?