Nantes: ambiance nazie pour les municipales
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Catégorie : Local
Thèmes : Antifascisme
Le 1er décembre dernier, des membres de La Manif Pour Tous, opposés au projet de PMA sans père, s’étaient rassemblés devant la préfecture de Nantes. Eleonore Revel était venue apporter son soutien. C’est à cette occasion qu’elle s’était montré proche d’un groupe de jeunes hommes responsables dans la soirée de l’agression violente d’une militante pour les droits des personnes LGBTQI+. Cette agression avait d’ailleurs été revendiquée sur les réseaux. Un CR mytho de la soirée racontait que ce conglomérat de fafs perdus s’autoproclamait « Arsouille Naoned ».
Depuis quelques semaines, ce « groupe » a fait de nouveau parler de lui.
Leur nom est réapparut comme signature apposée aux côtés de tags nazis sur des lieux nantais, symboles de lutte : une fresque contre la répression du mouvement social en cours, le QG des luttes ou encore plus récemment l’Université.
En plein mouvement social, totalement absents et déconnectés des travailleurs et des travailleuses, des salarié.es, des précaires, bref, de toutes celles et ceux qui se battent face au gouvernement et sa police, les membres d’Arsouille Naoned s’en sont prit physiquement à des manifestants.es isolé.es en marge des journées de mobilisation, restons, n’en doutons pas, bien couverts par la police.
Ceux qui se positionnent comme service d’ordre du RN dans la vraie vie n’hésitent pas à se revendiquer comme les derniers des prols sur les réseaux (lol). En réalité, ils sont le bras droit d’un parti qui trompe les travailleurs et les travailleuses avec un projet politique construit, entre autre, sur la haine des minorités. Qui peut prétendre être défenseurs de la Manif pour Tous, recouvrir une fresque contre les violences policières de croix gammées, agresser des militant.es en marge du mouvement social contre la réforme des retraites et représenter ce que sont les prolétaires d’aujourd’hui ?
#NantesAntifa
#ClémentPrésent
Samedi, plusieurs tags ont été découverts sur le campus universitaire du Tertre, mais aussi sur les fresques antifascistes de la carrière Misery : croix gammées et celtiques, « ici c’est la droite dure » et références à notre camarade Clément Méric, assassiné par l’extrême droite le 5 juin 2013. Les bas du front (national) étaient de sortie vendredi soir. Ces tags doivent être replacés dans un contexte plus large d’attaques menées par l’Action française et la Cocarde dans plusieurs universités depuis le début de la mobilisation étudiante contre la précarité puis contre la réforme des retraites : Rennes, Tours, Paris, Saint-Denis, Strasbourg, Nancy… Ils font aussi suite à la visite que Marine Le Pen a rendu cette semaine au commissariat central de Nantes pour apporter son soutien à sa candidate aux élections municipales, ainsi qu’aux policiers face à « l’anarchie » et à « l’extrême gauche ».
C’est une énième illustration, dans cette période de mobilisation et de grève historiques, que l’extrême droite sera toujours l’ennemie du mouvement social et du côté de ceux qui manient la matraque et nous répriment. Le slogan que portait l’une de nos organisations fondatrices n’a jamais été aussi actuel : « Front social contre front national ! »
L’Union Communiste Libertaire de Nantes condamne fermement les menées de l’extrême droite, et appelle surtout les organisations du mouvement social à se coordonner face à la menace fasciste. »
Nous appelons à se rassembler devant le pôle étudiant lundi 27 janvier à 12h afin de manifester notre opposition à l’extrême droite.
en fait la PMA n’est pas une procréation sans père…
faut sortir de cette vision patriarcale de la famille!
Voir https://threadreaderapp.com/thread/1231859636820680704.html