Sur l’écofascisme qui vient, ou la perspective de régulation des naissances
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Contrôle socialEcologie
Souvenir de ce rêve angoissant que je faisais souvent étant enfant : l’humain.e avait une date d’obsolescence programmée. Cela devait tourner autour de la trentaine, à date anniversaire; question de productivité et rentabilité.
Toutes et tous n’étaient pas concerné.e.s mais uniquement une partie de la population, certainement jugée comme moins méritante (je ne connaissais pas encore la notion de classes sociales). Le bâtiment où disparaissaient les personnes n’avait aucun signe particulier, ni beau ni laid, totalement insignifiant dans son environnement. Et je me souviens que c’est cela aussi qui le rendait particulièrement terrifiant. Aucune idée de ce qui pouvait se passer ensuite; juste une fin, froide, sans aucune émotion ni sentiment.
La convocation tombait, et il s’agissait alors de se rendre au rendez-vous avec la mort, sans la moindre interrogation, comme une chose tout à fait naturelle. Personne ne présentait le moindre mouvement de révolte. Je me sentais très seul, seul à m’indigner, et tenter de savoir comment obtenir ce passe-droit permettant d’échapper à la règle.
Les chèr.e.s disparaissaient un.e.s à un.e.s, avant que ce soit désormais mon tour. J’étais si étrange. C’était tellement dans l’ordre des choses…
Bien sûr ce n’était qu’un mauvais rêve. Personne n’aurait certainement jamais l’odieuse idée de proposer une telle mesure (?) Mais pour celles et ceux qui pensent pouvoir s’accorder le droit de natalité chez les autres ça peut peut-être donner à réfléchir.
Au cas où l’espace venait à se réduire encore un peu plus.
Je ne comprends pas bien cet article. Ou plutôt, il me paraît malhonnête. Tu mets en rapport d’un côté un graphique qui dit (en tout cas pour ce que tu veux pointer) qu’avoir un enfant en moins est, parmi la liste des choses présentées comme pouvant réduire son « empreinte carbone », la plus efficace, et de l’autre, une histoire fictive où les gens (mais pas tous, on l’a bien compris) doivent se faire tuer à leurs trente ans. Ça me semble malhonnête, parce que la mort n’équivaut pas à la non-naissance.
Outre que le fait que ce graphique émane de la presse mainstream et n’a donc rien de bien fou en terme de perspectives, je ne vois pas où se trouve « l’écofascisme » là-dedans. Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à faire le constat que la population d’êtres humains est en perpétuelle augmentation. Une fois ce constat fait, il y a globalement deux possibilités :
– Soit on considère que cela n’est pas un problème, et dans ce cas, allons-y, continuons sur notre lancée (ou plutôt continuez, moi ça ne me concerne pas, mon choix en la matière est fait)
– Soit on voit les conséquences de la manière dont nous vivons (je parle principalement des être humains qui vivent à l’occidentale) et on prend la mesure d’une augmentation du nombre d’individus vivant ainsi.
Pour ma part, tu l’auras compris, je suis plutôt dans la seconde option. Et il ne s’agit pas pour moi que d’un problème « écologique ». « Notre » manière de vivre implique aussi la génération d’autres animaux (aussi bien ceux censés nous divertir que ceux censés nous servir de gardes-manger sur pattes). Et puis, je ne vois pas comment on peut espérer s’organiser autrement que par l’intermédiaire de chefs (donc passer d’une gestion des masses à de réelles intéractions entre individus) en étant aussi nombreux. Nos sociétés modernes sont basées sur la massification (un peu comme vos manifs mergez-slogans), et si on veut en finir avec ça, il faut en finir avec la massification. Quoi de plus intelligent alors de s’attaquer au problème grâce à la non-naissance plutôt que grâce à la mort ?
Dès le XIXème siècle des anarchistes avaient pris acte de ça, alors que l’être humain étant encore bien moins nombreux que maintenant, et faisaient de la propagande pour la non-naissance.
Aujourd’hui, combien de naissances sont dues à des accidents, à l’ignorance ou au respect d’une culture qui n’a plus de raison d’être plutôt que par réelle envie de faire des enfants ?
Il y a un autre point fort malhonnête dans la construction de ton article : l’histoire fictive que tu racontes parle en gros de bourgeois qui décident de tuer les prolétaires à trente ans. Ces prolétaires ont donc eu le temps d’être exploités ainsi que de donner naissance à des enfants (et d’ailleurs c’est un peu ce qui s’est toujours passé jusqu’à maintenant, les enfants sont massivement de la future chair à canons ou à patrons). La « perspective de régulation des naissances » que tu brandis comme un épouvantail, elle, réduirait la quantité de chair à canons et patrons disponible. Quel serait l’intérêt d’une quelconque bourgeoisie de faire ça ? Et ne me parle pas d’automatisation des tâches, les exploitrices et exploiteurs sont encore bien loin de pouvoir se passer d’êtres humains.
Bref, je pense qu’il faut arrêter de se faire peur : il n’y a pas de complot pour détruire les prolétaires (par contre, il serait bon de songer sérieusement à anéantir « le prolétariat », ça fait longtemps que « le prolétariat » n’est plus un sujet révolutionnaire, s’il l’a jamais été). La coissance économique est étroitement liée à la croissance démographique, cela sans compter l’aspect culturel qui va jusqu’à choquer les bonnes âmes lorsqu’on dit qu’on ne souhaite pas avoir d’enfants (« mais tu es jeune, tu verras quand t’auras trente ans (tiens !), tu changeras d’avis »). Il n’y a qu’à voir les difficultés qu’il y a encore aujourd’hui à se faire stériliser, surtout lorsqu’on n’a pas encore eu d’enfant, justement. Et surtout : les personnes qui accouchent ont-elles réellement envie de donner naissance à autant d’enfants ? Le font-elles parce que « c’est comme ça » ?
J’aurais encore beaucoup à dire sur le sujet. je vais m’arrêter là, vue la taille de « l’article » et son vide argumentatif, ça devient légèrement ridicule.
Je suis d’accord avec la critique de l’article, ne pas donner naissance n’équivaut pas à tuer des gens à trente ans!
Quelques points de désaccord:
– Sur la « massification »: à mon avis le fédéralisme repose sur des structures très petites, où tous les individus doivent se connaître et avoir des enjeux communs. Donc la quantité d’individus sur la planète ne changerait rien à la difficulté ou non de gestion des affaires courantes.
– Le problème de la non reproduction de l’humanité se poserait quand elle serait constituée uniquement de vieillards grabataires.
– Si on fait des enfants c’est par égoïsme, parce que c’est bon. Evidemment pour quelqu’un qui n’en éprouve aucun désir, ça ne peut pas être frustrant l’idée de vivre sans avoir d’enfant.
Mais faire des floppées d’enfants sauf exceptions pathologiques c’est plus bon, c’est de l’élevage, des corvées, du stress, l’impossibilité d’avoir des rapports gratifiants avec ses gosses.
– En général le nombre d’enfants n’est pas lié à une soi disant origine ethnique mais au niveau de vie.
– Ceux qui préconisent de limiter le nombre de naissances n’ont jamais suggéré de « tuer les pauvres à trente ans », mais de les stériliser de force.
Ce qui est quand même pas terrible, même au nom du réalisme écologique.
D’autant que ceux qui voudraient réguler les naissances « en excès » en Afrique sont loin d’être tous des child free eux mêmes.
En résumé s’il faut trouver une solution à la surpopulation ça ne pourra pas être en culpabilisant ceux qui ont un désir d’enfants, et encore moins en stérilisant des femmes de force…
Pour répondre sur tes points de désaccord :
– Je ne suis pas adepte du fédéralisme, mais même avec le fédéralisme, plus il y a d’êtres humains, plus il y a de petites structures, et arrive un moment où ces petites structures doivent bien se coordonner un minimum pour ne pas se marcher les unes sur les autres. Il y a donc intéraction entre ces structures, et plus il y a de structures, plus il y a de formalisme, ce qui conduit, selon moi, à de plus grands risques d’apparition (ou de nécessité) de chefs
– Je ne parle justement pas de non-reproduction de l’humanité. Je parle de baisse du nombre d’êtres humains, et j’imagine qu’il y a un moment où la quantité d’êtres humains est acceptable. Maintenant je ne théorise rien, je ne fais pas de programme.
– Je n’ai rien contre le fait de faire des enfants (je n’en veux pas, mais c’est un choix personnel), ce qui me pose problème c’est quand cela crée de la croissance démographique à l’échelle mondiale (ce qui s’est toujours passé, en globalité). Que des gens désirent ardemment avoir des enfants, je peux le comprendre. Après il y a deux choses qui me posent question : quelle est la part de désir réel, et quelle est la part de conditionnement social ? Et que pensent ces personnes de l’état du monde dans lequel elles ont des enfants ? J’imagine que la réponse est évidemment propre à chacun. Mais en fait j’ai l’impression (peut-être erronée) que le conditionnement social joue, en globalité (parce que sans doute que toi tu me répondrais que ce n’est aps ton cas), énormément.
– J’espère ne pas avoir laissé penser que je disais que le nombre d’enfants était lié à une supposée origine ethnique.
– Encore une fois, je suis contre toute stérilisation de force et contre tout contrôle administratif (globalement, contre tout ce qui ne découle pas d’une réflexion personnelle) des naissances. J’ai bien compris que la personne qui a écrit l’article ne disait pas que les personnes qui préconisent de limiter le nombre de naissances n’ont jamais suggéré de tuer des gens, mais c’est ce qui apparaît dans l’histoire fictive qu’elle raconte, et elle met ça en regard du graphique présenté en début d’article, ce qui tend à faire passer la non-naissance et le meurtre pour des choses équivalentes.
Pour préciser ma pensée, évidemment que je suis contre toute démarche de stérilisation forcée ou de contrôle des naissances. Pour moi ça doit être quelque chose de volontaire, qui découle d’une réflexion, et qui ne doit pas être l’apanage d’une ou plusieurs catégories d’individus. Et loin de moi l’idée de faire culpabiliser qui que ce soit à ce sujet
Réponse à la réponse:
« – Je ne suis pas adepte du fédéralisme, mais même avec le fédéralisme, plus il y a d’êtres humains, plus il y a de petites structures, et arrive un moment où ces petites structures doivent bien se coordonner un minimum pour ne pas se marcher les unes sur les autres. Il y a donc intéraction entre ces structures, et plus il y a de structures, plus il y a de formalisme, ce qui conduit, selon moi, à de plus grands risques d’apparition (ou de nécessité) de chefs »
Quand on est quelques milliards de toute façon on n’en est plus à compter les millions ou milliards d’individus supplémentaires, un fonctionnement réellement collectif est tout bonnement inenvisageable!
Je ne vois pas pourquoi toutes les communautés seraient forcées d’interagir, en tout cas, pas au niveau mondial, ou si rarement! Au niveau d’un quartier, d’un village, d’une région au grand maximum (pour organiser divers échanges pratiques), mais pourquoi faudrait-il se concerter avec des gens du bout du monde? Echanger des idées, se rencontrer, OK, mais ça ne nécessite pas de formaliser quoi que ce soit…
Car je suis d’accord avec toi, qui dit grosses structures composées de gens qui ne peuvent pas débattre directement entre eux dit porte-paroles, « représentants de la collectivité », responsables, donc risque d’abus de pouvoir.
« – Je ne parle justement pas de non-reproduction de l’humanité. Je parle de baisse du nombre d’êtres humains, et j’imagine qu’il y a un moment où la quantité d’êtres humains est acceptable. Maintenant je ne théorise rien, je ne fais pas de programme. »
Bien sûr il faudrait que globalement les gens se reproduisent moins. 100 % d’accord avec ça!
« Après il y a deux choses qui me posent question : quelle est la part de désir réel, et quelle est la part de conditionnement social ? »
Vu que je fais partie de ceux qui ont eu un désir d’enfants je peux te répondre, comme pour n’importe quel désir, que je n’en sais rien! Et que je ne vois pas comment trouver la réponse?
« Et que pensent ces personnes de l’état du monde dans lequel elles ont des enfants ? »
Là au moins je connais la réponse: EPOUVANTABLE! sinon je ne serais pas militante anarchiste… Mais ce monde pourri dans lequel j’ai été balancée sans qu’on me demande mon avis je ne regrette pourtant pas d’y être… Si je vivais dans un bidonville je n’aurais sûrement pas fait de gosses, mais il y a des gens qui trouvent du plaisir et même du bonheur à vivre, et mes enfants semblent en faire partie, alors?
« – J’espère ne pas avoir laissé penser que je disais que le nombre d’enfants était lié à une supposée origine ethnique. »
Non, pas du tout, désolée de ne pas avoir été claire! Je répondais à l’article d’origine, où l’auteur mentionnait une déclaration de raciste quelconque.
Je n’ai pas non plus pensé un instant que tu pourrais être pour la stérilisation de force, mais je tenais à rappeler que c’est une « solution » qui a déjà été souvent préconisée et même appliquée!
Moi aussi j’ai trouvé cet article ambigu, sinon pourquoi insister longuement sur cette histoire de gens qu’on tuerait à trente ans (comme dans le film « L’âge de cristal »), alors que ça n’a AUCUN RAPPORT avec la régulation des naissances?
« Pour moi ça doit être quelque chose de volontaire, qui découle d’une réflexion, et qui ne doit pas être l’apanage d’une ou plusieurs catégories d’individus. »
Je ne crois pas que quiconque ayant envie d’avoir des enfants y ait jamais renoncé suite à une réflexion. En revanche comme je le disais on constate que le niveau de vie influe directement sur le nombre d’enfants. J’ai bossé quelque temps à la sécu agricole. Il y avait deux régimes distincts, salariés et exploitants. Les seconds de classe plutôt aisée, les premiers carrément lumpen prolétariat. En voyant défiler les listes d’enfants des uns et des autres j’ai pu constater que les salariés agricoles avaient en moyenne une dizaine de gosses, les exploitants un ou deux. Je ne m’explique pas pourquoi moins les gens ont de fric plus ils ont d’enfants, mais c’est un fait constaté, même au niveau mondial. Donc s’il doit y avoir une solution c’est sur cette base qu’il faudrait la chercher à mon avis.
Je vous laisse échanger sur le fond, j’ai pas d’opinion tranchée, et je trouve vos échanges intéressants.
Par contre SVP, n’essayons pas de faire de la statistique à partir d’un ex. Perso, ou de comparer les pauvres du monde, sur la base de chiffres.
Je vois pas comment mettre dans le même tableau, un-e pauvre d’une société où les enfants assurent seul-es la survie des anciens, et les pauvres d’ici, qui ont l’assurance d’avoir des miettes. Je dis pas, qu’une situation est mieux que l’autre, juste qu’il ne peut y avoir un lien chiffré. Sur ce sujet en tous cas.
Le néomalthusianisme est une actualisation de la doctrine de Thomas Malthus et de sa prise de conscience des ressources limitées de la Terre. Selon Malthus, la croissance démographique est beaucoup plus rapide que la croissance de la production alimentaire, ce qui nécessite une limitation de la natalité pour éviter les famines dues à la surpopulation. Les néomalthusiens font de cette limitation des naissances un droit et un devoir humains.
C’est à la fin du xixe siècle que des théoriciens anarchistes tels que Paul Robin développent en France des thèses néomalthusiennes, que l’écrivain et journaliste Octave Mirbeau s’emploie à populariser dans la grande presse1, à contre-courant des thèses natalistes et populationnistes en vigueur au nom de la « Revanche ». Rares sont alors les syndicalistes et les socialistes à se joindre aux militants anarchistes néomalthusiens.
À l’analyse de Malthus, les libertaires néomalthusiens ajoutent deux éléments fondamentaux : d’une part, il serait monstrueux de produire massivement la chair à canon dont les bourgeoisies industrielles ont besoin pour les prochaines boucheries (ils s’opposent donc aux politiques natalistes mises en œuvre afin de préparer la guerre programmée dans les meilleures conditions, grâce à l’abondance de l’infanterie), la chair à travail (qui facilite l’exploitation patronale), la chair à plaisir (qui alimente la prostitution). Ils appellent à la « grève des ventres », expression forgée par Marie Huot.
D’autre part, ils réclament un contrôle des naissances grâce aux moyens contraceptifs en usage et à l’avortement. Poursuivant ce but, Paul Robin fonde en 1896 la Ligue de la Régénération humaine. Opposée à la propagande nataliste, elle diffuse des moyens contraceptifs au nom de la libération des femmes: elles devaient échapper à leur destin de génitrices2. Elle sera dissoute en 1908. Eugène et Jeanne Humbert, devenus les principaux animateurs du mouvement, créent Génération consciente et poursuivent leur propagande après son interdiction par la loi de 1920, qui interdit toute propagande antinataliste. Leur activité militante leur vaut plusieurs séjours en prison.
Durant l’entre-deux-guerres, il n’y pas de « rencontre historique du féminisme et du néomalthusianisme »3. La majorité des féministes réformatrices se rangent en effet derrière la bannière populationniste pour tenter de gagner de nouveaux droits pour les mères. Les militantes féministes pour un contrôle des naissances — Nelly Roussel, Madeleine Pelletier ou Berty Albrecht — sont rares4.
Dans les dernières décennies du xxe siècle, la lutte pour le contrôle des naissances a pris une grande extension. D’une part, grâce au mouvement des femmes réclamant la libre disposition de leur corps et proclamant leur droit de n’avoir que des enfants désirés : fondation du Planning familial, création du M.L.A.C. (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception) en 1972, ce qui aboutit à la loi Veil de janvier 1975 légalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) pour motif de détresse de la mère. D’autre part, grâce aux mouvements écologiste et altermondialiste, dans lesquels s’inscrit notamment le Club de Rome : l’objectif est de sauver la planète de la pollution et de l’épuisement des matières premières non renouvelables, et de permettre un développement durable dans les pays du sud.
Aux Pays-Bas
En 1881 est fondée aux Pays-Bas la Nieuw-Malthusiaanse Bond (nl) (Ligue néomalthusienne) animée par le médecin Jan Rutgers (nl) aux sympathies anarchistes affirmées5.
Bibliographie
Francis Ronsin, la Grève des ventres — Propagande néo-malthusienne et baisse de la natalité en France — 19e–20e siècles, Paris, Aubier, 1980.
Drouard Alain, Aux origines de l’eugénisme en France : le néo-malthusianisme (1896-1914) [archive] In: Population, 47e année, n°2, 1992 pp. 435-459.
Roger Boussinot, Les mots de l’anarchie, Éditions Delalain, 1983.
Renaud Violet, Régénération humaine et éducation libertaire. L’influence du néo-malthusianisme français sur les expériences pédagogiques libertaires avant 1914, mémoire de maîtrise en Histoire Contemporaine, Strasbourg, 2002, texte intégral [archive].
Notes
? Mirbeau proclame dès 1890 le droit à l’avortement, dans son dialogue « Consultation » [archive] et mène, en 1900, une grande campagne néomalthusienne dans les colonnes du Journal, dans une série d’articles intitulés « Dépopulation » [archive]. Voir Pierre Michel, « Octave Mirbeau et le néomalthusianisme » [archive], Cahiers Octave Mirbeau, n° 16, 2009, pp. 215-259.
? Albert Jacquard,Le compte à rebours a-t-il commencé?,Editions Stock, 2009, p62.
? Laurence Klejman et Florence Rochefort, L’Égalité en marché. Le féminisme sous la Troisième République, PFNSP et Éditions des femmes, Paris, p. 336.
? Sylvie Chaperon, Les années Beauvoir. 1945-1970, Fayard, Paris, 2000, p. 162.
? Anton Constandse, L’anarchisme aux Pays-Bas et en Flandre, Septentrion, 1980, lire en ligne [archive].
« et tu es trop moche et je suis trop gros-se, quelle genre de graines sommes-nous pour jouer avec la génétique comme ça ? En plus l’addiction et la dépression nagent dans mon sperme, et nous sommes idiot-es et faibles ».
Leftöver crack, life is pain.