Rsa et circenses ! coupe du monde de football : la france en finale : mauvaise nouvelle pour la planète et pour les pauvres
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Coupe du monde de footballEcologie
Lieux : Nantes
Le Sénat et les empereurs romains l’avaient compris bien avant Macron.
Pour avoir la paix sociale ils organisaient des jeux.
Les jeux sanglants des gladiateurs esclaves comme Spartacus tuant leurs meilleurs amis faisaient jubiler le prolétariat romain.
Le prolétariat -les Romains qui n’étaient ni esclaves ni propriétaires directs d’esclaves – était juste bon à procréer d’autres prolétaires.
Le spectacle des gladiateurs a été remplacé par le football.
Les joueurs ne sont plus des gladiateurs esclaves, ce sont des tireurs de ballons millionnaires.
Le prolétaire français se délecte devant ce spectacle de millionnaires, ces criminels Franceàfric voleurs des droits d’auteurs ancestraux de milliers d’humain jouant avec un ballon.
Hier soir, la France a gagné la demi-finale des chauvins contre la Belgique.
Dès la fin du match hier soir, dans les rues de ma ville, j’avais tout à coup l’impression d’être un extraterrestre sur une autre planète que la mienne.
Les gens criaient « vive la France » de leur balcon, de leur voiture, dans la rue.
« Vive la France », ce pays criminel sanitaire (organisant la mise en esclavage immobilier des Africains, crime Françafrique qui fait 5800 enfants de moins de 5 ans morts par jour)
« Vive la France », ce pays criminel écologique (chaque Français en moyenne émet 20,8 kg de CO2/jour alors que la Terre en 2007 ne pouvait en supporter que 1,8 kg/jour) est ovationné.
Des bruits de klaxons toute la nuit avec l’approbation de toutes les forces de police !
Des voitures avec drapeaux et hurleurs faisant même des tours dans la ville.
Si on avait additionné les rejets de CO2 de tous les véhicules qui roulaient juste pour fêter la victoire d’une équipe de foot toute la soirée dans toutes les communes de France, ça devait faire beaucoup d’émissions de CO2.
La Coupe du monde de foot permet de tout oublier.
Un sexagénaire rencontré à la Galerne (librairie au Havre) cet après-midi a résumé en deux phrases à qui et à quoi servait ce spectacle :
-« Oh moi je ne regarde pas le football. Voir des millionnaires qui tapent dans un ballon pendant que des tas de pauvres types triment pour rien du tout ne m’intéresse pas »
« Et puis, plus personne ne s’intéresse plus à rien de ce qui se passe dans le monde, ils sont tous à parler que du foot »
Le foot permet surtout d’oublier que l’humanité est en train de se suicider.
On apprenait hier, le jour du match France Belgique, qu’au Québec 70 personnes étaient mortes à cause de la canicule.
70 personnes mortes en 1 semaine.
Les températures étaient de 34°C alors qu’elles auraient dû être normalement de 19,4°C !
C’est le début de la catastrophe climatique !
Mais personne en France hier ne parlait de ça !
Nous devrions être tous mobilisés à sauver l’humanité mais le foot détourne les esprits !
En France, chacun fait l’autruche sur la catastrophe climatique due au réchauffement climatique qui crée un couvercle carbone.
Toute la formoisie (moyenne et haute) continue d’utiliser sa voiture carbone…
…. sauf les petits formois pauvres qui n’ont plus de voiture et la sous-formoisie qui survit avec moins de 1000€/mois
Les centrales nucléaires défectueuses qui risquent à tout moment d’exploser et nous supprimer de la surface de la terre continuent de fonctionner sans que grand monde ne se mobilise pour dénoncer cette folie.
Les centrales à charbon comme celle du Havre continuent d’intoxiquer les gens qui vivent à proximité, de développer des maladies et d’aggraver le couvercle carbone.
Le déluge peut arriver : Les Français regardent la coupe du monde.
Naomi Klein l’avait montré dans « La stratégie du choc », les catastrophes permettent à la Bourgeoisie d’attaquer encore plus les pauvres. Elle profite du choc psychologique pour privatiser et prendre des mesures impopulaires qui auraient rencontré une résistance en période normale.
Le troisième livre de Naomi Klein, La stratégie du choc : la montée d’un capitalisme du désastre, commence par traiter des méthodes de chocs régressifs utilisant des chocs psychologiques amenant à une régression du sujet, via électrochocs, privations sensorielles et administration de drogues. Des recherches, subventionnées par la CIA, ont permis la rédaction du manuel de torture The Kubark CounterIntelligence Interrogation handbook8 de la CIA, décrivant différentes manières d’amener un prisonnier à régresser jusqu’à un état infantile, ce que Naomi Klein appelle un choc psychologique.
Le livre dresse un parallèle entre ce choc et les chocs sociaux, économiques et politiques – désastres naturels, guerres, attaques terroristes, coup d’État, crises économiques – qui sont selon l’auteur délibérément utilisés pour permettre la mise en œuvre de réformes économiques néolibérales majeures qui seraient impossibles en temps normal. Elle soutient que Milton Friedman appelait à l’utilisation de ces chocs pour permettre ces réformes.
Les catastrophes écologiques et nucléaires qui risquent d’arriver ne gênent donc pas du tout Macron et ses amis du CAC40.
Mais, vous, ouvriers, chômeurs, employés, précaires, vous êtes en train de vous faire manipuler avec leur Coupe du monde de football et vous allez en payer les conséquences bientôt.
Réagissez, boycottez la finale, dénoncez l’imposture et résistez !
avoir ici une adresse gmail (google mail) est un paradoxe ou une contradiction ?
Woowww mais c’est vrai qu’en 2017 lorsqu’il n’y avait pas de coupe du monde ni de coupe d’Europe c’etait la révolution. Il y a des événements sportif tout les ans que ce soit la Ligue 1, les différentes coupe en France ou en Europe. Ca n’as pas empeché un mai 68 ni un mouvement sociale en 2016 ni le mouvement contre le CPE. Arretez de mettre vos frustrations militante sur le dos du football. Le football est un jeu populaire partout dans le monde ce n’est pas en méprisant les supporters ni en parlant H24 des soit disant millionnaire qui tape dans un ballon ( ce qui est reducteur et faux) que vous changerez quoi que ce soit. Que vous le vouliez ou non le football est present partout dans le monde mais vous ne voyez que le football business .. Je vous invite fortement à lire le magnifique livre de Mickael Correia « Une Histoire Populaire du Football »
les critiques sur la soumission au jeu quels qu’ils soient (télé,bingo,loto,foot,jeux olympiques etc ..) est très juste et c ‘est vrai que panem et circences c ‘est pas nouveau et ça marche.
Mais le spectacle et la soumission au sport spectacle,défouloir chauvin n’a jamais empéché les révoltes et révolution.
si il suffisait de ne pas jouer faire un autre monde,ce serait assez facile. mais ça marche pas comme ça.
Oui je suis horrifié de voir des rsa,des smicars hurler bétement devant des milliardaires qui tapent sur un ballon,qui déverse leur marseillaise puante .
Mais .
Demain je sais aussi que beaucoup seront de nos luttes, sont déjà contre ce monde,contre ce fric qui détruit tout.
Paradoxe? oui et non.
laissez quelques gamins seuls et ils vont prendre n’importe quoi,une boite,une balle de chiffons et joueront au foot.
C’est LE jeu universel,et le jeu c ‘est magnifique,c ‘est sain. il faut « juste » apprendre à refuser la compétition .
jouer pour jouer.
Nous avant dans nos lutte hier et demain des croyants, des fans de foot, de voile, de F1, ils sont aussi des victimes,c ‘est assez énervant,on peut parler de cette dérive voulue du sport et de son utilisation par le capital contre eux mêmes,la tentation du mépris est forte,j’y succombe parfois,mais il vaut toujours mieux expliquer que mépriser et rejeter.
Et puis essayons de comprendre l’attrait de ce qui peut être plus festif encore dans ce monde qui ne l’est plus du tout.
a bas la compéte vive le jeu !
« »Demain je sais aussi que beaucoup seront de nos luttes, sont déjà contre ce monde,contre ce fric qui détruit tout. « »
Sans blague ? Enfin ça tombe bien, demain c’est toujours demain, comme l’horizon…
He non je ne dis surtout pas que demain on verra et on reporte aux calendes grecques nos luttes,non pas du tout !je dis que ces « footeux » sont de notre camp social,que DEJA ‘(relis moi) ils sont contre ce monde et si je dis que demain ils seront aussi de nos lutte,c ‘est aussi parecequ’aujourdhui ils en sont .Cela allait de soi.
oui j’ai des potes anars qui aiment le foot,qui en regardent,et j’ai des potes extreme gauche qui vibrent pour un bon match.
et y a des mecs et filles de droite qui sont aussi méprisant que toit pour les afficonados du foot et qui condamnent la coupe du monde et ses délires.
la ligne rouge ne passe pas par le sport !
« Un petit coup « d’opium » de tant en tant ça ne peut pas faire de mal » .
Le capitalisme s’est emparé du sport spectacle et les acteurs sont remarquablement bien payés .
Ce n’est pas pour rien .
La liesse populaire a quelque chose de terrifiant .
Effectivement les footeux remplacent les gladiateurs .
Ils ya un envers à ces spectacles indécents !
C’est la réalité du capitalisme qui conduit la planète à sa perte.
Ces spectacles sont mis en place pour divertir et faire diversion.
Bon divertissement quand même
CIRCENSES… oui ça existe!
Et dire que j’aurai pu continuer à vivre sans connaitre ce mot!
Oui, le foot rend aussi intello…
Méfiance!
9 commentaires sous cet article
ZERO commentaire sous celui-là (écrit par la même personne)
++++
https://nantes.indymedia.org/articles/42175
La rectrice de Rouen volait dans la caisse pendant qu’elle organisait ma révocation de l’Education Nationale
Article publié le jeudi 12 juillet 2018 à 17:01 | Julie Amadis |
++++
S’il fallait une preuve que le foot sert à camoufler le passage au tribunal de Rouen de l’ancienne rectrice qui volait dans la caisse sous Hollande Peillon Valls et Belkacem, elle est parfaite.
Surtout quand cette rectrice le faisait impunément comme récompense de sa chasse aux révolutionnaires pro Sankara anti Franceàfric anti violences à enfants
Sans foot et avec des journaux honnêtes, l’enquête sur les pratiques de la rectrice Claudine Schmidt Lainé serait allée jusqu’à ses liens avec l’OTAN, son soutien aux profs agresseurs d’enfants et la façon dont elle transforme une protestation contre du harcèlement professionnel en moyen de mener une étape supplémentaire de la répression….. Mais à Paris Normandie ils ont la tête à Moscou !
Et les activités terroristes de l’ELysée, ce journal travaille aussi à le camoufler : de Soro à Ahmada Ag Bibi, de Bilal Ag Achérif à Nina Wallet Intallou
On a caché un commentaire nationaliste.
Les Bleus, « 6ème équipe africaine » ? Ce surnom présente un défaut majeur, celui d’occulter totalement l’expérience pourtant décisive de l’exil. Car l’histoire de l’équipe de France de football, c’est l’histoire des immigrations coloniales et postcoloniales. Et ce n’est pas qu’une belle histoire.
Steve Mandanda est né à Kinshasa, la mère de Blaise Matuidi et les pères de Steven Nzonzi et Presnel Kimpembe sont Congolais ; Samuel Umtiti est né au Cameroun d’où est originaire le père de Kylian Mbappé ; la mère de l’attaquant du PSG est algérienne, tout comme le sont les parents de Nabil Fékir ; N’golo Kante est un binational malien, les parents de Djibril Sidibé sont eux aussi originaires du Mali et ceux de Paul Pogba de Guinée-Conakry ; sans oublier Corentin Tolisso (Togo), Benjamin Mendy (Sénégal), Adil Rami (Maroc), Ousmane Dembélé (Mauritanie)…
Les Bleus, « 6ème équipe africaine » ? Ce surnom présente un défaut majeur, celui d’occulter totalement l’expérience pourtant décisive de l’exil. Car l’histoire de l’équipe de France de football, c’est l’histoire des immigrations coloniales et postcoloniales. Et ce n’est pas qu’une belle histoire.
La réussite des joueurs afrodescendants dans le football de haut niveau est incontestable. Dans un sport où selon une terminologie malheureuse les clubs « vendent », « prêtent » et « achètent » des joueurs, quatre des cinq plus grosses transactions de l’histoire concernent des joueurs noirs (Neyman Mbappé, Dembélé et Pogba). Que les Français occupent une place de choix dans ce classement atteste de la compétitivité de leur équipe nationale, dont il faudrait aujourd’hui valoriser tout autant les performances sur le terrain que le symbole de modernité et de diversité qu’elle représente.
La « success story » des Bleus masque la réalité d’un milieu où la concurrence fait rage et où l’on compte beaucoup d’appelés et assez peu d’élus. La surreprésentation de Noirs parmi les joueurs d’élite s’accompagne également de leur absence aux postes de direction. Combien de joueurs noirs se retrouvent après leur carrière professionnelle aux postes d’encadrement, à la Direction technique nationale ou au Conseil fédéral de la FFF ? Pratiquement aucun. Les cas de Pape Diouf (président de l’OM entre 2004 et 2009) et Philippe Diallo (ancien directeur général de l’Union des clubs professionnels de football) demeurent des exceptions. Sur les 40 clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, on ne trouvait pendant longtemps qu’un seul entraineur noir (Antoine Kombouaré), rejoint cette saison par Patrick Vieira. Aucun Noir n’a été sélectionneur de l’équipe nationale. Aux uns la performance sportive, aux autres l’intelligence, la stratégie et la logique. Dans le football professionnel masculin, la racialisation des rôles joue à plein.
Le succès sportif et la composition ethnique de l’équipe de France renvoient l’image d’une nation à la fois joyeuse et apaisée. Huit joueurs d’ascendance africaine ont participé au match face à l’Argentine et à la qualification de la France pour les ¼ de finale. Trois jours plus tard, Aboubakar Fofana, 22 ans, était abattu à Nantes lors d’un contrôle de police. Et tandis que nous suivons pas à pas le parcours des Bleus, des milliers d’Africain.es, jeunes et moins jeunes, tentent chaque jour au péril de leurs vies de gagner l’Europe au bord d’embarcations de fortune. Pour tant de Pogba, Zidane, Kanté, Desailly ou Mendy, combien sont morts en mer ? Depuis le premier titre de champions du monde des tricolores il y a 20 ans, pas moins de 50 000 Africain.es sont mort.es en Méditerranée.
La France a bâti son succès dans le sport de haut niveau sur son immigration, tandis que les autorités de ce pays mènent une chasse implacable aux migrants et que les populations en provenance des anciennes colonies continuent de subir toutes sortes de discriminations. A côté des médailles olympiques et des victoires en Coupe du monde, il y a la sueur des femmes de ménage et des ouvriers spécialisés, les larmes et le sang versé par les exilés. Avant que les Sidibé, Dembélé et Fékir ne fassent le bonheur de leurs clubs respectifs et des Bleus, quelles souffrances ont enduré leurs parents ou grands-parents ?
Tous ces joueurs qui sont la vitrine multiethnique de la France sont les enfants d’une gigantesque entreprise de dépossession, la colonisation. Sans elle, nul doute que les structures du football africain seraient bien meilleures. Et les résultats des équipes du continent aussi. Les travaux pionniers de Walter Rodney ont montré comment l’Europe a sous-développé l’Afrique. Et le football ne fait pas exception.
Sport le plus populaire de la planète, le football possède une caisse de résonance sans pareille. Le dirigeant d’une nation performante dans cette discipline est tout heureux de pouvoir capter à son profit une partie de ce succès. Une société unie et pacifiée est le rêve totalitaire et technocratique d’un social qui ne soit plus conflictuel et ce n’est pas pour rien si l’annonce du « plan pauvreté » d’E. Macron a été reportée après le Mondial. Mais l’illusion est souvent de courte durée.
Malgré les succès retentissants de 1998 et 2000, la France labellisée « Black-Blanc-Beur » n’a pas fait long feu. L’arrivée de J-M Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 a coïncidé avec le début de la décennie Sarkozy. Il y a eu la loi sur les signes ostentatoires à l’école, les banlieues à nettoyer au « Karcher », les émeutes de l’automne 2005 consécutives à la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, l’affaire des quotas dans le foot…
Loin d’être la face lumineuse d’une société multiculturelle, nous savons d’expérience que cette équipe de France est l’arbre qui cache l’immense forêt des discriminations. Ses succès (ceux de 1984, 1998 et 2000, et dans une moindre mesure les finales perdues de 2006 et 2016) ont surtout servi à masquer les hiérarchies raciales existantes plutôt qu’à contribuer à ouvrir le débat sur elles. Comme toutes les générations qui les ont précédées, les Bleus d’aujourd’hui ont la couleur du déni.
En cas de victoire face à la Croatie, une douce euphorie gagnera le pays, diffusant à nouveau l’image d’une France métissée et triomphante, certainement plus présentable que la réalité actuelle d’enfants enfermés dans des Centres de rétention administrative ou de demandeurs d’asile soudanais torturés à leur arrivée à Khartoum après avoir été expulsés par les autorités françaises (Omar el-Béchir sera d’ailleurs l’invité d’Emmanuel Macron pour soutenir l’équipe de France lors de la finale moscovite). « Il n’est pas de témoignage de culture qui ne soit en même temps un témoignage de barbarie », écrivait Walter Benjamin. Et le football ne fait pas exception.
http://www.ujfp.org/spip.php?article6517