RêVe au Lu Si oN…Force
L’union fait la …BouGe

J’ai en moi depuis longtemps l’idée folle d’un projet qui mûrit et s’élabore avec le temps, et dont l’envie d’accomplissement s’accentue au fur et a mesure que j’y réfléchis. Mon projet paraîtra peu vraisemblable à l’heure où je l’écris, car trop de gens n’ont pas encore réellement conscience, de la misère dans laquelle sont plongés de nombreux Pays. Ou alors ces gens pensent qu’ils sont impuissants, c’est pourquoi je veux le faire connaître, pour que l’idée d’une action possible mûrisse dans l’esprit de mes concitoyens mondiaux. Car s’il est vrai que seuls, nous sommes impuissants, je crois au pouvoir des peuples dans le cadre d’une démocratie par l’union des gens, comme je crois à la force d’un soulèvement en masse de millions de personnes dans chaque Pays. Une mobilisation de ce genre, réunissant toutes les nationalités, aura son mot à dire à la suite de l’histoire des hommes du monde entier. Le nombre seul, fera notre force et si cela n’est pas suffisant, le groupe prendra démocratiquement les décisions qui s’imposeront.

J’ai constaté que le peuple réunissant ceux que l’on appelle les « français » mais ce n’est pas le seul avait souvent eut cette formidable aptitude à la rébellion, moyennant tout de même un certain niveau de compréhension du monde et du système « France », ainsi qu’une capacité à s’organiser et à communiquer à grande échelle. Cette force bien visible dans son histoire à sa révolution de 1789, dans laquelle les progrès techniques récents avaient permis d’atteindre le juste niveau d’organisation suffisant pour se rebeller efficacement. Je pense que de même la technologie Internet nous aidera dans notre tâche, car la communication des premiers hommes après Karl Marx à avoir conscience que la prochaine étape est la révolte mondiale se fait par Internet, et un site de communication existe déjà, http://france.indymedia.org. Cette communication n’aurait pas pu se faire avant la création d’Internet, et pourtant encore, rares sont les connectés, à l’échelle des 6 milliards d’êtres humains.

En France, il y eut aussi et il y a toujours de nombreuses grèves qui furent autrefois sévèrement réprimés, alors que ces hommes ne faisaient valoir que leurs droits. D’ailleurs, nombreux sont les exemples frappants de cette capacité de contestation et ce besoin de justice dans le monde. Qui ne connaît pas Martin Luther King, Nelson Mandela, Gandhi ? Qui ne se souvient pas de la révolution russe, de la révolte anglaise contre la monarchie ? Qui n’a jamais entendu parler de ces manifestants « anti-mondialisation » qui manifestent lors des sommets internationaux, sommets accaparés par les Pays riches, d’où les Pays pauvres sont exclus, bannis, oubliés !
G7, G8 ? G6000000000 !

Les résultats que ces fameux « coups de sangs », souvent dans les deux sens du terme, connurent, firent germer en moi plus d’une idée et de fortes convictions, et parmi ces idées et ces convictions, le fait que la violence symbolique soit une possibilité, un moyen de nous faire sortir de la crise mondiale dans laquelle nous sommes plongés en ce début de XXIeme Siècle.

C’est pour ces raisons que je crois ce projet légitime et réalisable, et si je pense que la violence est un mal atroce, primaire et barbare, qui doit être rayé de ce monde tel un virus, il est vrai aussi qu’il a été un mal nécessaire, à l’établissement de la République en France, à la suppression du racisme envers les noirs en Afrique du sud, donc nécessaire à l’avènement de la Liberté et de la Tolérance !

La violence doit donc, comme toute force, être utilisée à bon escient.

Je propose après tous ces constats, que la France devienne le porte-parole des Pays du monde qui connaissent la misère, comme les intellectuels bourgeois furent les porte-parole de 90% de la population française, miséreuse et illettrée, lors de la révolution française.
Car de même que les philosophes des Lumières étaient parmi les hommes les plus cultivés de leur temps, beaucoup de contestataires du régime sud-africain de l’apartheid ont fait des études là où ils pouvaient les faire, à l’étranger, Gandhi reçut son enseignement en Angleterre. Ce sont ces hommes et ces femmes cultivés qui ont ramené la marche des siècles dans la bonne direction, vers le progrès, le respect, et si tous ces hommes ont pu suivre des études, c’est très souvent parce qu’ils étaient issus de familles riches. La France, Pays riche, Pays où l’éducation prodiguée est très loin d’être accablé de défauts, où la liberté de vivre est grande, où les droits de l’homme sont respectés, la France détient cette capacité d’analyse et de réflexion nécessaire à la révolte. Mais il existe un effet pervers pour un territoire si grand où la bonne conduite est l’apanage de tous, où la bonne conduite règne, cet effet est l’apathie de la population dans sa globalité, cette capacité à fermer les yeux sur les événements qui l’entoure est encore plus frappante aux Etats-Unis, où des gens n’entendent jamais parler de politique étrangère. Le fait que les problèmes mondiaux ne nous gênent que trop indirectement, affaiblis la capacité globale de révolte. Les attentats du onze septembre deux mille un étaient un appel au secours des humains poussés à bout dans les Pays pauvres. Les attentats sont une conséquence spectaculaire, idéals pour le 20h00, une catégorie de la population des pauvres a compris que notre société noyée dans les images devait recevoir des messages forts, malheureusement, étant donné que partout ou la misère est reine, les violents sont les rois, ce sont les violents qui se chargent d’envoyer le message ! Les attentats furent perçus comme un acte de folie, car nous sommes trop loin de leur misère pour comprendre leurs actes désespérés, la distance qui nous sépare ne se calcule pas seulement en kilomètre. Pourtant en France et partout ailleurs, les signes sont éloquents, beaucoup de gens déçus et dépités, seraient peut-être prêts à lutter pour un monde meilleur.

Pour qu’un mouvement porte ses fruits, il a souvent besoin d’un ensemble de codes, repérables au premier coup d’œil. « No logo » est une bonne cause, que je vous invite à découvrir, mais c’est aussi un paradoxe, car « No logo » est un logo, en quelque sorte. C’est en tous cas un signe de reconnaissance. Leur message est d’ailleurs plutôt, « moins de logo » que « pas de logo ». Et puis il y a une différence entre logo et symbole qui n’est pas à développer. Les symboles sont parlants, les logos permettent le « bourrage de crâne ».

Je propose donc de hisser un drapeau mondial portant les couleurs de l’arc-en-ciel, c’est à dire le prisme de la lumière, clin d’œil à nos philosophes, et représentation symbolique de la riche diversité du monde. Langages, coutumes, cultures, philosophies, morales, caractères génétiques, valeurs, qui s’entremêlent et ne cesse de se déplacer, de se modifier, de s’enrichir comme une grande culture de bouillon de culture qui doit ébulitionner à feu doux, sans que personne ne vienne forcer la main par la force à tel ou tel groupe d’humains. Cet étendard arc-en-ciel a en plus l’avantage d’être déjà celui d’incompris et d’exclus, les homosexuels.

Je propose « Unis » pour hymne, le titre sans pareil de la Ruda Salska, qui prône que la naissance est le seul fruit du hasard et qui symbolise l’unité de la race humaine. De plus, le groupe est composé d’humains de cultures différentes, ce qu’il n’est pas anodin de remarquer dans un monde où le racisme sévit depuis longtemps déjà dans l’Histoire. Ce titre possède la carrure pour devenir un hymne international et le fait que le groupe soit encore uni et que ses membres soient vivants est un pas de plus vers l’avenir. La plupart des hymnes sont des œuvres écrites par des hommes déjà morts. Pourquoi ne pas changer l’hymne en fonction de l’époque ? « La Marseillaise », hymne français, a bien mal vieilli, tandis que la neuvième symphonie de Beethoven a mieux résisté à l’usure du temps, mais ce morceau n’a-t-il pas déjà eut son heure de gloire ? Représente-t-il l’Allemagne d’aujourd’hui ? Il faut poser la question aux peuples concernés par référendum, pour savoir si oui ou non, les gens veulent voir leur Pays évoluer. On pourrait imaginer, une fois la révolution accomplie, de changer, si ce n’est l’hymne national, au moins l’hymne mondial, une fois tous les dix ans, pour souligner la diversité de la création artistique, et pour donner un bol d’air frais au monde. Dans un premier temps, les morceaux choisis devront avoir été créés avant « Unis », pour prouver qu’une multitude de gens dans le monde prônent la tolérance et le respect depuis longtemps. Le message aussi divers que varié de ces chansons, sera écoutés par une multitude de gens dans le monde, créant ainsi une identité humaine mondiale, qui sera complémentaire aux identités culturelles, propres à chacun, et qui s’opposera intrinsèquement à l’idée de race, en fonction de la couleur de peau ou de tout autre critère.

De même qu’en France le roi fût décapité, ce qui signifie symboliquement découronner à jamais, et la noblesse privée de ses privilèges, les organismes mondiaux du commerce et de l’industrie doivent être privés de leurs moyens de pressions qui leurs servent à imposer des taxes, des sanctions économiques et des embargos outranciers. J’aimerais que l’argent qui tourne dans les rouages de ces organismes soit entièrement investi dans les Pays pauvres, sans passer par les dirigeants nationaux pour éviter tout détournement de fond. De cette manière serait lancée un long processus d’abolition de la misère, chaque Pays qui en aurait le pouvoir devrait non seulement verser 1% de son PIB aux Pays en voie de développement mais aussi dans un deuxième temps, augmenter ses versements au fur et à mesure que baisse son budget accordé à sa défense nationale. Ensuite, pour maintenir la sécurité, la création d’une police mondiale sera financée par des impôts mondiaux, cela résoudrait de surcroît une partie du chômage dans le monde. Cette police et les polices propres à chaque Pays seront les seules et uniques à posséder des armes et à pouvoir les utiliser afin de servir la sécurité de chacun. Il est également nécessaire de donner un accès pour le public aux finances de chaque état, de chaque entreprise, pour éviter un maximum les détournements de fonds, la corruption et le marché noir. Il faut cesser d’être hypocrite, si l’argent circule de manière cachée, c’est la porte ouverte à tous les abus (dont les abus de biens sociaux).

J’appelle toutes les âmes de bonne volonté à se réunir sous la « rainbow » bannière pour un monde meilleur.

Mais de quelle manière agirons-nous, me demanderez-vous ? Il faut prévoir une action à longue échéance, pour faire vivre l’idée, pour laisser naître les convictions, pour susciter l’espoir puis l’envie d’y arriver chez un nombre suffisant de personnes. Alors distribuez ce texte à toute volée, en cela résidera sa force. Par l’information alternative, nous arriverons faire bouger le monde et ce sera la preuve que les gens ne sont pas abrutis par la pensée unique qui règne dans les médias de masse.
– Il faut aussi organiser une manifestation rassemblant Tous ceux qui veulent faire changer « l’ordre » abject qui règne à l’heure actuelle.
Le meeting pourrait avoir plus de poids si les gens viennent avec de quoi manger et s’ils restent sur place, le plus longtemps possible, formant ainsi le plus grand sit-in non improvisé de tous les temps, et le pique-nique comportant le plus de mets différents, venants du monde entier. La date est fixée au 21 juin 2010, ce sera « l’été des peuples », premier jour férié mondial quand nos objectifs seront atteints. La manifestation se déroulera en face de l’Elysée et tout autour dans un périmètre d’autant plus grand que le nombre de participants sera important. Les manifestants brandiront des pancartes, des banderoles, crieront leurs revendications dans des haut-parleurs, discuteront avec les journalistes répandant ainsi leurs idées dans les médias principaux.

Jamais une bombe ne pourra tuer tous les opposants à l’ordre, a moins de faire sauter l’Elysée avec les participants à la première grande manifestation du 21 juin 2010… . Ce serait un échec total, final fatal, brutal, immoral, absurde et lâche, et cela ne fera que repousser l’échéance, l’heure où tous nos frères, nos soeurs, nos filles nos fils, se soulèveront pour continuer la lutte pour leur Liberté, pour l’Egalité. Ceci n’est pas mon dernier mot, les idées germent dans les cervaux quand la lecture nous titille les neurones. A la prochaine.

La plus grande barrière étant celle de la langue, j’incite tout traducteur, bilingue, à m’envoyer et à diffuser lui-même ce texte largement dans le maximum de langues possible, chaque traducteur devenant ainsi un militant actif de la Grande Révolte.