Ce qui s’est passé au local milles babords
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Lieux : Marseille
Communiqué de Mille Bâbords suite à l’attaque de la réunion du 28 octobre dans son local
Vendredi 28 octobre 2016 avait lieu à Mille Bâbords un débat à partir du texte « Jusqu’ici tout va bien » dans le cadre d’une soirée intitulée « S’opposer au racialisme : discussion ». Dès le départ de la soirée, un groupe de personnes a fait violemment irruption dans le local dans le but d’empêcher le débat, en hurlant notamment « La discussion n’aura pas lieu ». Voir le tract laissé sur place.
Résultats : livres et revues piétinés, affiches arrachées, tables renversées, coups et menaces, utilisation de gazeuse, vitrine brisée volontairement…
Depuis 16 ans que Mille Bâbords existe et que des débats (très) contradictoires s’y déroulent, c’est la première fois qu’une attaque physique se substitue à l’échange d’arguments même vifs. Indépendamment de la question de fond, les méthodes mises en œuvre sont inacceptables.
Quelle que soit la discussion, la porte reste ouverte dans le respect des personnes et des objectifs mentionnés dans la charte : « Le champ que Mille Bâbords se propose de couvrir est celui de toutes les pensées et mouvements engagés dans une critique et une lutte contre les différentes formes d’exploitation, d’oppression, d’injustice, d’aliénation physique et morale. »
Dans ce cadre, et en accord avec la multiplicité des positionnements politiques des membres de l’équipe de Mille Bâbords, l’association se refuse à s’inscrire dans un courant politique particulier. Elle continuera à accueillir des débats et événements en adéquation avec sa charte.
Les personnes qui se reconnaissent dans le projet de Mille Bâbords peuvent manifester leur solidarité morale et/ou financière. Nous ne solliciterons pas notre assurance – les dégâts s’élevant à plusieurs centaines d’euros – qui exigerait un dépôt de plainte auquel nous nous refusons évidemment.
L’équipe de Mille Bâbords, Marseille le 30 octobre 2016.
[Repris de Mille Bâbords (1 et 2).]
R
Ce serai possible d’avoir un titre un peu plus parlant que « oui mais non » ?
oui il y a moyen de titrer « ce qui s est passé au local mille babord » ;le principal etant que cette information soit publié
En fait le communiqué ainsi que plusieurs autres sont déjà présents en commentaires sur l’article https://nantes.indymedia.org/articles/36052
Vu le débat qu’il y a déjà là bas, j’ai passé les commentaires de cet article-ci aussi en modération à priori, pour éviter du trollage et / ou de la délation.
Je suis pas contre la validation, juste ça me questionne l’utilité d’avoir deux articles, sachant qu’on n’est pas à Marseille, même si je comprends l’envie d’avoir un vrai article pour Mille Babords; mais est-ce eux qui ont publié?
je n avais pas vu que ce texte fut posté en reponse a « l action antiraciste » donc c est un doublon.
il n empeche que je ne comprend pas ce parti pris de la part d indymedia car vous avez diffuse le texte des agresseurs sans parler du contexte.
pour repondre ce n est pas mille babord qui a posté ce communiqué.
ce n est pas mille babord qui a relayé le communiqué,je n avais pas vu qu il est en double aux commentaire du texte des agresseurs.
ni délation ni trollage mais juste l envie vu que vous avez publié le texte des agresseurs decrite comme une action « antiraciste » sans evoquer ce qui sest passé reellement,que vous preniez votre responsablilité.
Le problème n’est pas Mille Bâbords, qui ont accueilli nombre de débats véritables, organisés entre autres par des antiracistes et des racisé-e-s, mais qu’ils se soient laissé embobiner par la même mouvance qui avait déjà sévi à la Discordia et qui ne supporte pas que les concerné-e-s puissent prendre leurs luttes directement en main sans passer par des « spécialistes » autoproclamés dont la « lutte » se borne à dénigrer celle des autres.
Les choix de traiter systématiquement de « racialistes » ceux qui ne rentrent pas dans le moule de leur pensée, avant même les « débats », montre où ils veulent en venir.
A ce propos, voir https://mignonchatonblog.wordpress.com/2016/08/29/pour-en-finir-avec-le-mot-racialisateur/
Tous les arguments avancés sont une provocation, car ils déforment volontairement la position des antiracistes pour se présenter comme le seul rempart contre la religion et l’islamisme dont nous serions les complices. Ce qui est une grossière calomnie. La position des antiracistes, libertaires ou non, a été clairement exprimée, et faire semblant de ne pas la connaître, c’est essayer de transformer les « débats » en procès de Moscou contre les déviants.
d’accord avec 11:31
Le problème de ce qui c’est passé à Marseille le vendredi 28 octobre (https://nantes.indymedia.org/articles/36065) c’est pas Mille Bâbords, mais la toute petit bande d’autoritaires parisiens qui a organisé ce débat. Je voudrais dire que ce n’est même pas le fond du texte « Jusqu’ici tout va bien », mais les attitudes de donneurs de leçon autoritaires d’une partie (pas tous) de ceux qui portent ces idées.
Cela nécessite une petite mise en perspective. Parmi les organisateurs et les intervenants du débat à Mille Bâbords il y avait les mêmes personnes qui ont tabassé un camarade à Paris lors d’une permanence des Archives Getaway et un autre à Toulouse récemment, lors d’un autre de leurs rencards (sans compter les nombreuses menaces et intimidations, à Paris et ailleurs). Cela pour des raisons toute autre que le « débat » actuel sur race/racisme/racialisme, simplement parce que ces énergumènes n’acceptent pas aucune idée discordante des leurs.
Pour rappel :
Lettre ouverte à un jeune homme hors de lui
https://lignesdeforce.wordpress.com/2016/08/14/lettre-ouverte-a-un-jeune-homme-hors-de-lui/
You won’t Gettaway with this!
https://nantes.indymedia.org/articles/36030
Quand c’est eux qui tapent ils minimisent la gravité de ce qui s’est passé et jouent les « apaches », mais quand ils s’en prennent pleine la gueule ils pleurnichent et demandent le respect de leurs droits et de leur liberté d’expression comme n’importe quel politicien démocrate.
Au delà du sujet précis, qui fâche, il y a une tentative d’imposition d’un pouvoir, intellectuel et politique, dans nos « milieux », avec des méthodes mafieuses. Cela est inacceptable et c’est à chacun/e de les renvoyer dans leurs tanières.
Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête vide des roitelets autoproclamés d’une autonomie qui heureusement n’existe plus !