Critique de l’anti-impérialisme et critique de l’antisionisme
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Catégorie : Global
Thèmes : Anti-impérialismeRacisme
Notre courant, le communisme-ouvrier, est né, entre autre, de la critique radicale du nationalisme de gauche et de cette forme particulière qu’est la gauche anti-impérialiste. Par gauche anti-impérialiste, nous appelons l’ensemble de cette gauche qui, au nom de la « libération nationale », de l’anti-impérialisme (qui est le plus souvent limité à un anti-américanisme), en arrive à gommer les antagonismes de classes. En gros, la vision du monde de la gauche anti-impérialiste est de voir comme antagonisme principal non pas le prolétariat et la bourgeoisie, mais les « nations dominées » et l’impérialisme. Né en Iran puis en Irak, notre courant a eu à lutter très concrètement contre cette gauche anti-impérialiste et ses différentes tendances.
En France, lorsque nous nous sommes organisés comme Initiative Communiste-Ouvrière, cette critique de la gauche anti-impérialiste était au cœur de notre volonté d’exister comme courant séparé. Lors des mobilisations du début des années 2000 contre les interventions en Afghanistan puis en Irak, il nous semblait fondamental de nous opposer à la guerre, aux dirigeants occidentaux, mais aussi aux États dictatoriaux et aux bandes réactionnaires type Talibans en Afghanistan, islamistes et résidus de l’appareil baathiste en Irak. Avant comme après la fondation d’ICO, nous avons critiqué et dénoncé sur bien des aspects cette gauche anti-impérialiste, comme l’idolâtrie par un certain nombre de gauchistes du régime anti-ouvrier de Chavez ou Morales ou le relativisme culturel d’une gauche post-moderne concernant les droits humains universels en général et les droits des femmes en particulier.
Cette position est certainement notre différence la plus visible avec une grande partie de l’extrême-gauche française actuelle, et en particulier lorsqu’il est question d’Israël et de la Palestine. Toute une partie de l’extrême-gauche défend en effet un anti-sionisme hystérique, oublie toute analyse de classe lorsqu’il s’agit de cette région du monde, et se met à la remorque du nationalisme palestinien voir de ses fractions les plus réactionnaires comme le Hamas. Une partie des courants et groupes de l’extrême-gauche va jusqu’à considérer les prolétaires nés à Haïfa et à Tel Aviv comme des « colons ». Si les bombardements meurtriers de l’État d’Israël sur Gaza et les images atroces des conséquences de la guerre peuvent expliquer une certaine émotion, il est à noter que l’hystérie anti-sioniste existait au sein de l’extrême-gauche bien avant la dernière opération de Tsahal.
Ainsi, des organisations d’extrême-gauche comme le NPA ou la CNT participent à la campagne « Boycott, Désinvestissement, Sanctions ». Cette campagne BDS d’ailleurs ne se limite pas à un boycott économique, mais défend même un boycott universitaire et culturel d’Israël, ce qui ne fait que renforcer encore plus des barrières entre des êtres humains dans cette région qui n’en connaît que trop. Un universitaire ou un artiste qui veut lutter contre la guerre et l’occupation en Palestine est-il plus utile en refusant de se rendre en Israël ou en profitant d’une tribune pour dénoncer le militarisme et renforcer le camp de la paix et du progrès ? Dans plusieurs villes, comme à Montpellier lors du festival du film méditerranéen, des actions ont été menées par cette campagne contre la projection de films israéliens. Le fait est que le cinéma israélien, en particulier celui qui s’exporte, porte bien souvent un regard critique sur la société israélienne, dénonce le racisme et interroge les fausses identités nationales, et cela même s’ils n’entrent pas dans la catégorie des « films militants ». « La visite de la fanfare », dont une des trame principale est un amour platonique entre une jolie Israélienne et un officier de la police égyptienne perdu avec sa fanfare dans un petit village d’Israël, est par exemple porteur d’un message de paix et d’amitié entre les peuples, de l’universalité du genre humain, au-delà des nationalismes. Mais finalement, qu’importe le message du film pour les promoteurs de la campagne BDS, ce qui compte c’est uniquement son origine. Ainsi les membres de la campagne BDS de Montpellier répondent à l’organisateur du festival du film méditerranéen qui rappelle la nature critique des films israéliens présentés : « Vous dites présenter des œuvres israéliennes critiques. L’image que voudrait donner Israël comporte une soi-disant liberté d‘expression, y compris critique, ce qui explique des œuvres israéliennes dénonciatrices d’aveuglements et travers israéliens. Ou comment transformer une liberté en arme d’oppression et d’épuration ethnique ! ». Avec une telle logique, manifester à Tel Aviv contre la guerre à Gaza ou au Liban pourrait aussi être « une arme d’oppression » visant à donner l’image d’une liberté de manifestation en Israël ! Et surtout, avec une telle logique toujours, les films de Ken Loach ne viseraient qu’à donner l’image que « la dictature capitaliste contre la classe ouvrière en Grande-Bretagne comporte une soi-disant liberté d’expression », « A l’Ouest rien de nouveau » aurait finalement été un roman au service du militarisme allemand, « La source des femmes » serait en fait un outil pour masquer l’oppression patriarcale, bref tout le cinéma et la littérature critiques, à part peut-être quelques rares productions complètement indépendantes et confidentielles, ne servirait que de justification à l’oppression !
Concernant la musique, la campagne BDS s’en prend particulièrement aux artistes arabes qui se produiraient en Israël, comme la chanteuse marocaine Hindi Zhara. Comble de l’absence totale de réflexion, un blog anglophone se présentant comme « pro-palestinien » est horrifié d’apprendre que la chanteuse Amal Murkus s’est produit à Jérusalem, oubliant que cette artiste arabe, qui a toujours dénoncé l’oppression des palestiniens ainsi que l’oppression des femmes, haïe à la fois par l’extrême-droite sioniste et par l’extrême-droite islamiste, est née en Galilée et a donc la citoyenneté israélienne. Mais peut-être, les nationalistes se rejoignant souvent, faudrait-il, au nom du « refus de la normalisation avec l’Etat d’Israël » et de la campagne « BDS », empêcher toute expression de la culture arabe en Israël, nier le droit à l’expression culturelle de la minorité arabe qui forme 20% de la population, ce qui réjouira certainement l’extrême-droite raciste de ce pays. Et en France, la campagne BDS a dénoncé un concert de musique klezmer du groupe Boogie Balagan, groupe israélien qui chante y compris en arabe, dénonce le « mur de séparation » et rêve d’une ville qui s’appelerait « Palestisrael city ».
Bref, au delà de l’absurde, toute cette campagne pour le « boycott culturel » d’Israël transpire le nationalisme et bien loin d’aider à lutter contre la guerre, l’occupation et le militarisme, si elle était complètement suivie ne ferait que renforcer les barrières entre les peuples et affaiblir ainsi celles et ceux qui, en Israël, luttent pour la paix et la justice. Comme on l’a vu, le « boycott culturel » s’applique finalement uniquement à l’origine d’une œuvre ou d’un artiste, sur une base qui est donc foncièrement nationaliste.
Le PIR, qui contrairement aux organisations de gauche et d’extrême-gauche n’a rien à voir de près ou de loin avec le mouvement ouvrier, a le mérite d’aller au fond de cette logique nationaliste. Ainsi, dans un article intitulé « PCF : Israël ou Palestine, il faut choisir », le PIR dénonce la fête de l’Huma de 2011 en ces termes « Un débat est prévu sur les mouvements d’indignés à travers le monde pour lequel est invité un député israélien. (…) De quel droit, au nom de quel principe obscur le PCF s’emploie il ainsi à briser le boycott politique international de l’Etat d’Israël en invitant un membre de la Knesset ? » Diantre, le PCF en invitant un « membre de la Knesset » serait-il complice du militarisme israélien ? Effectivement, le PCF a osé invité à sa fête… Dov Khenin, député du Parti Communiste d’Israël, qui ne cesse de dénoncer et de lutter contre le militarisme d’Israël, qui a même fait de la prison pour avoir refuser de faire son service militaire dans les territoires palestiniens. Bref, si on peut discuter de la politique du PCI, force est de constater que le « membre de la Knesset » invité a fait beaucoup plus et pris bien plus de risque pour dénoncer le militarisme israélien que les pro-palestiniens français. Pourtant, la logique de la campagne BDS mené jusqu’au bout c’est ça : au nom de « l’isolement » d’Israël, dénoncer l’invitation d’un militant politique, non pas sur la base de son action ou de son programme, mais simplement de sa nationalité. Bref, le nationalisme dans ce qu’il a de pire, et qui est complètement à l’opposé d’une réelle solidarité internationale avec celles et ceux qui, Juifs ou Arabes, Israéliens ou Palestiniens, luttent contre le racisme, le militarisme et la guerre. En mars 2014, au nom de l’anti-sionisme, une dizaine d’étudiants israéliens ont même été insultés et chassés par un groupe d’activistes pro-palestiniens de l’Université de Paris VIII.
Bref ce qui apparaît c’est qu’au nom de l’anti-sionisme, il existe une fraction de l’extrême-gauche qui s’en prend, non pas à l’appareil d’Etat, au militarisme ou à la bourgeoisie d’Israël, mais à l’ensemble de la population israélienne. Plus grave encore, la limite entre anti-sionisme et antisémitisme est régulièrement franchie. Si plusieurs organisations d’extrême-gauche, comme le NPA ou Alternative Libertaire, ont dans leurs récents appels à manifester dénoncé l’antisémitisme, force est de constater qu’elles n’ont pas été capables de faire éjecter des manifestations des éléments qui brandissaient des pancartes ouvertement antisémites. Sur les réseaux sociaux ou ailleurs, des personnes qui se situent plutôt à l’extrême-gauche, certainement sincèrement anti-racistes, en arrivent, et le pire c’est qu’elles ne s’en rendent peut-être même pas compte, à diffuser des images, des articles ou des slogans qui reprennent les vieux stéréotypes antisémites. Laissez entendre par exemple que ce serait Israël ou le « sionisme » qui dicterait la politique extérieure des Etats-Unis ou la politique intérieure de la France, bref que deux des principales puissances impérialistes seraient soumises à ce petit Etat qu’est Israël, c’est, par exemple, reprendre les vieux clichés antisémites des « Juifs qui contrôlent le monde ». Que pensez-aussi de la comparaison, fréquente, entre l’Etat d’Israël et le nazisme ? Comparer des bombardements, aussi horribles soient-ils, avec l’extermination systématique et industrielle d’un peuple, revient à donner de l’eau au moulin des négationnistes. Le très réactionnaire ministre Erdogan va jusqu’à déclaré que l’État d’Israël serait « pire que Hitler », propos repris également par la clique Dieudonné.
Il convient de remarquer que lorsque l’extrême-gauche avait, à juste titre, organisé en 2004 des rassemblements contre l’intervention militaire française en Côte d’Ivoire, des mesures avaient été prises pour ne pas être assimilés aux supporteurs du dictateur Gbagbo. Lors des quelques manifestations contre les bombardements de l’OTAN sur la Yougoslavie, tout avait été fait pour éjecter les nationalistes pro-Milosevic. Si demain le FN tente de s’imposer dans une manifestation contre des licenciements, espérons qu’il se fera expulsé manu militari par les militants CGT. Or, dans les récentes manifestations contre la guerre dans la Bande de Gaza, non seulement sont acceptés les soutiens du parti religieux réactionnaire qu’est le Hamas, un parti qui a profité de l’état de guerre pour exécuter froidement une trentaine d’opposants le 26 juillet, mais aucune organisation ne semble avoir les moyens et/ou la volonté d’expulser ceux qui brandissent des pancartes antisémites.
La guerre en Palestine a des répercussions ici-même, dans nos quartiers et nos entreprises. Des réactionnaires de tous bords, de la LDJ aux islamistes en passant par l’extrême-droite franchouillarde, utilisent cette guerre pour attiser des haines racistes et nationalistes. Valls surfe sur l’idéologie sécuritaire et le racisme anti-arabe en interdisant des manifestations, sachant très bien que cela ne peut que conduire à des affrontements et à des débordements. La LDJ, dont l’organisation soeur en Israël, le Kach, est interdite pour racisme et terrorisme, joue la provocation. Islamistes et néo-nazis distillent ouvertement l’antisémitisme. Notons à ce propos, que nous ne pouvons que constater que dans ce contexte un nombre non-négligeable de prolétaires juifs vivant en France ont peur. Fait particulièrement grave, nous avons eu plusieurs témoignages de sympathisants juifs de l’extrême-gauche qui se sentent de plus en plus mal à l’aise dans les milieux militants, qui préfèrent parfois même taire leur origine parce qu’ils craignent d’être pris à partie ou d’être constamment sommés de donner leur position sur Israël.
Nous ne sommes qu’un petit groupe et nous n’avons pas la prétention d’être une internationale qui aurait à déterminer une ligne pour les camarades d’Israël et de Palestine. Par contre et même si notre petit nombre fait que notre rayonnement est forcément limité, nous avons et continuerons de donner notre position. Elle est claire et se base à la fois sur l’internationalisme prolétarien et l’humanisme sans qui le communisme révolutionnaire n’est qu’une théorie désincarnée. Nous nous opposons au militarisme israélien, comme à tous les militarismes. Et nous sommes solidaires des populations d’Israël et de Palestine. Solidaire de la population d’Israël contre le gouvernement Netanyahou, solidaire de la population de Palestine contre le Hamas et les dirigeants de l’Autorité Palestinienne. Et nous pensons important dans le contexte d’utiliser des formules comme « Egalité et paix entre les peuples d’Israël et de Palestine » par exemple, et ce pour une raison simple. Renforcer le mouvement pour la paix en Israël ne peut que se faire qu’en garantissant que nos revendications sont bien la paix, l’égalité, le bien-être tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens. Certaines fractions du nationalisme arabe, des islamistes et même des gauchistes, ne visent pas cet objectif mais revendiquent, plus ou moins ouvertement, dans le pire des cas de chasser la population juive israélienne.
Et nous avons pu constaté, que notre position, complètement opposés aux appels à la guerre ou à la haine des différents camps en présence, a été appréciée par de nombreuses personnes. Nos informations sur le mouvement pour la paix en Israël ont été très largement reprises, dans un petit milieu d’extrême-gauche, mais aussi, et c’est ce qui nous semble le plus important, par des êtres humains pas forcément très politisés. Mettre l’humanité au cœur de notre politique touche plus que d’illisibles déclarations rédigées pour un petit milieu de convaincu.
Resucée d’un texte vieux de deux ans paru chez l’inénarrable Yves Coleman dans un but de trollage et de diffusion de thèses insoutenables contre les luttes de libération des peuples, contre l’anti-impérialisme, l’antisionisme, l’antisionisme, l’antiracisme…
http://www.mondialisme.org/spip.php?article2109
Les termes et les thèmes choisis ne laissent aucun doute : dénonciation hystérique du BDS, comme seul le pouvoir et les officines sionistes osent le faire, le PIR désigné comme une organisation de droite nationaliste et antisémite, on croirait lire du Taguieff ou du Fourest, la « guerre en Palestine » pour ne pas parler d’occupation, d’apartheid et de nettoyage ethnique, l’antisionisme synonyme d’antisémitisme, comme Valls ou Finkielkraut, etc.
L’envahissement d’Indymedia par cette propagande réactionnaire se poursuit. On peut voir dans la même stratégie :
Limites de l’antisionisme n° 15 : Les « antisionistes » sont eux aussi sujets au « mal de mer »…
https://nantes.indymedia.org/articles/32335
Sur le boycott d’Israël, qui semble traumatiser les sionistes « révolutionnaires », on peut voir que les recommandations d’ICO et de Coleman ne sont pas restées sans effet chez leurs alliés objectifs :
Nous finirons par faire dissoudre le BDS…
Le billet de la semaine par Sammy Ghozlan, Président du BNVCA.
Comment ne pas savourer cette nouvelle victoire remportée contre le mouvement illégal BDS ? La décision de la Cour de Cassation dans son arrêt du 30 mars 2016 a enfin débouté 7 activistes de BDS, qui avaient formé un recours contre l’arrêt rendu par la Chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Caen qui les condamnait pour avoir manifesté et appelé au boycott d’Israël. Le 25 février 2010 le BNVCA avait déposé plainte contre les auteurs d’un commando qui avait mené une opération illégale de boycott au supermarché Carrefour Market Gare d’Alençon (Orne). Le collectif se revendiquait de BDS Orne/Palestine, Parti Communiste, NPA, Les Verts, FSU Sud, l’AFPS. L’enquête aboutit à l’interpellation de 7 prévenus qui, après avoir usé de toutes les voies de recours ont enfin été condamnés. Ils devront s’acquitter des amendes fixées par le tribunal, et des dommages et intérêts à verser au Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme ainsi qu’aux autres parties civiles constituées auprès du BNVCA : l’Alliance France Israël et Avocats Sans Frontières qui se sont associées.
Déjà le 20 octobre 2015 la Cour de Cassation a confirmé la condamnation par la Cour d’Appel de Colmar, 14 militants de BDS à 28.000 euros d’amende pour avoir participé à une manifestation dans une magasin Carrefour d’Illzach près de Mulhouse, appelant au boycott d’Israël, et distribuant des tracts « Acheter les produits d’Israël c’est légitimer les crimes à Gaza ». Ces prévenus avaient été relaxés en première instance.
« Nous constatons que nos adversaires les plus redoutables et les plus sournois se trouvent parmi les Israéliens »
Tout combat nécessite de celui qui le mène, de disposer d’une arme, nous avons choisi : la loi. La France est le seul pays européen qui sanctionne le boycott. Cela est inscrit dans l’article 225 du Code pénal. Le combat est ardu. Nos adversaires sont riches, tenaces, très organisés, très audacieux, très soutenus. Leur propagande assassine a rendu Israël détestable. Notre objectif n’est pas de protéger l’économie israélienne, mais de contrer les discours de diabolisation de l’Etat juif, de ses citoyens, de ses soldats. Nous n’avons ménagé personne, pas même le célèbre indigne indigné Stéphane Hessel dont la mort a éteint l’action publique. La pasionaria de Capjpo a été traînée devant la justice et condamnée. La sénatrice Alima Boumedienne a été neutralisée, et a perdu son mandat. Aujourd’hui un procès est en cours contre la conseillère municipale Mme Bauret de Mantes-La-Ville qui, sur son blog incitait au boycott des produits d’Israël. C’est encore Maître Baccouche qui a requis contre le président de AFPS, Jean Claude Lefort, pour avoir, lors du Ramadan 2015, via sa page Facebook, recommandé aux musulmans de n’acheter ni consommer des feuilles de Brick qu’il pensait venir d’Israël, étant fabriquées en France sous le Contrôle du Rabbinat de Paris, nous poursuivons Lefort pour boycott et antisémitisme. Etc.
Toutefois, si par nos actions nous parvenons progressivement à réduire les boycotteurs au silence, nous constatons que nos adversaires les plus redoutables et les plus sournois se trouvent parmi les Israéliens, qui donnent un coup de pied de l`âne à leur propre pays tout en enfonçant un poignard dans le dos des Juifs de France. Animés de l’immémoriale haine de soi, comme Gédéon Levy, Michel Warshavski, Shlomo Sand, et autres comparses, pseudo intellectuels qui déshonorent leurs titres universitaires, ils appellent au boycott de leur pays.
Ainsi M. Warshavski, lors des audiences judiciaires témoigne en faveur de BDS. Il se vante devant les juges d`avoir créé une association « boycott de l’intérieur » avec l’aide du F.P.L.P, cette organisation terroriste que les Français connaissent depuis le détournement de l’avion d’Air France sur Entebbe et à laquelle appartient le célèbre terroriste Carlos. Le Droit et la Vérité l’emporteront. Nous finirons par faire dissoudre les associations adeptes du BDS, interdire et faire supprimer leurs sites illégaux.
http://www.actuj.com/2016-04/france/3340-sammy-ghozlan-nous-finirons-par-faire-dissoudre-le-bds
Appel pour une Campagne nationale de
Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS)
IL FAUT DIRE STOP À ISRAËL !
Nous constatons que loin de chercher une solution juste et pacifique avec les Palestiniens, Israël, à travers ses gouvernements successifs, s’engage toujours plus avant dans la violence de l’occupation, de la colonisation, la violation des droits humains et du droit international. Cette situation a atteint un point culminant en 2009 avec l’offensive criminelle sur Gaza dont le siège se poursuit. Le nouveau gouvernement israélien ne programme, pour seul horizon, que le transfert des Palestiniens, la poursuite de la colonisation et un régime légal discriminant envers les citoyens palestiniens d’Israël qui s’apparente de plus en plus à celui de l’ex-Apartheid sud africain.
Les droits des Palestiniens sont bafoués depuis trop longtemps, nous devons agir !
Nous considérons que la politique destructrice d’Israël se poursuit parce que personne ne l’arrête. La communauté internationale ne joue pas son rôle, l’Union Européenne et le gouvernement français les premiers :
Qui refusent de sanctionner les violations des droits humains par la suspension des accords d’association conférant à cet état un statut de partenaire commercial et économique privilégié ;
Qui veulent même aujourd’hui imposer le renforcement de ces privilèges ;
Qui ne suivent pas non plus les avis de la Cour Internationale de Justice les incitant à prendre des mesures contre l’illégalité du Mur dit de Séparation et contre la colonisation en Cisjordanie, ni même sur la détention de milliers de prisonniers politiques.
Cette communauté internationale ne fait rien pour empêcher les assassinats ciblés, l’emprisonnement de députés élus démocratiquement, les châtiments collectifs, ni pour la levée du siège de Gaza.
Nous, société civile française, citoyens, associations, organisations syndicales et politiques, décidons de nous engager activement dans la Campagne internationale de BDS appelée à l’unanimité de la société civile palestinienne en 2005 :
…«Nous, représentants de la société civile palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les hommes et femmes de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d’investissements contre Israël tels que ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid. (…)
Nous faisons appel à vous pour faire pression sur vos États respectifs afin qu’ils appliquent des embargos et des sanctions contre Israël.
Ces mesures de sanction non violentes devraient être maintenues jusqu’à ce qu’Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des palestiniens à l’autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international. »…
Cet appel palestinien a été adopté par des centaines de mouvements progressistes internationaux dont de nombreux militants, associations et intellectuels israéliens opposés à cette politique coloniale.
Nous nous engageons à agir dans un cadre politique, citoyen et éthique, sur la base de la charte des principes jointe, pour une véritable mise en œuvre de cette campagne, en créant des cadres unitaires de mobilisation, d’information, et/ou d’action, ou au sein de collectifs déjà existants.
http://www.bdsfrance.org/qui-sommes-nous/appel-de-la-campagne-bds-france/
Une critique implacable de l’anti-américanisme !!!
« Anti-américanisme : l’extrême gauche (spécialement en France) a toujours été hostile aux Etats-Unis. Elle a systématiquement dénoncé :
– les interventions militaires américaines à l’étranger (tout en étant beaucoup moins bavarde et active sur les interventions militaires françaises en Afrique) ;
– les coups d’Etat exécutés avec l’aide de la CIA ;
– les missiles placés en Europe contre l’URSS ;
– l’usage de l’arme atomique à Nagasaki et Hiroshima ;
– l’influence néfaste des romans, des séries télé et des films policiers américains ;
– « l’invasion » du Coca Cola, des Mc Donald’s, des jeans, des ordinateurs IBM, des logiciels Microsoft, des fast-foods, de la « mal-bouffe », etc.
ELLE REJOIGNAIT ET REJOINT AINSI LES CALCULS POLITIQUES DE CERTAINES FRACTIONS DE LA BOURGEOISIE NATIONALE QUI PRÉFÈRENT QUE LES PROLÉTAIRES DIRIGENT LEUR COLÈRE CONTRE DES CAPITALISTES ÉTRANGERS QUE CONTRE ELLE-MÊME. »
http://www.mondialisme.org/spip.php?article1699
Jamais l’impérialisme n’aurait osé espérer de tels idiots utiles pour faire son travail de propagande à sa place !
Bon les pros BDS & autres antisémites, c’est quoi concrètement votre proposition par rapport aux israéliens ?
Ahhh au passage, puisque vous estimez que les israéliens n’ont rien à faire sur ces territoires, puisque vous associez israéliens à juif, et juif comme venant d’hors de ces territoires, vous les enverrez où les juifs qui vivent là depuis bien avant l’existence du sionisme ??
Y a des israéliens qui vont en taule pour ne pas faire le service militaire, mais pour vous ils sont tous responsables de cette guerre, par contre les chefs militaires et religieux d’en face que dalle …
C’est la même logique qui fait que des cinglés vont mitrailler des terrasses et des salles de concert à Paris au nom de la guerre en Syrie, car tous les parisiens sont responsables n’est-ce pas, personne n’est innocent.
Bon le texte résume au fond très bien ce que sont ces médiocres personnages et leurs idées nauséabondes, du nationalisme de bas étage, qui ne vaut pas mieux que le FN, pas mieux que la Nouvelle Droite, pas mieux que n’importe quel nationalisme de n’importe quelle région du monde.
« Bon les pros BDS & AUTRES antisémites » Ha, ha ! Notre habituée de la réponse à côté des questions ne croit pas qu’on va répondre à ce genre de provoc, non ?
Le plus simple, c’est de laisser la parole aux propagandistes de la pensée unique, eux ils répondent très bien :
Campagne BDS contre Carrefour et « je vous laisse deviner »….
« Rappelons que cette campagne BDS est fort ambiguë puisqu’elle est le versant « politiquement correct », de gauche, d’un autre boycott qui, lui, dure depuis 1945, et a été initié par la Ligue arabe en 1945, coalition d’Etats extrêmement « progressistes » comme chacun sait… »
« Rappelons aussi que cette campagne a pris de l’ampleur à partir de la conférence de Durban où abondaient les propos antisémites, et que ses soutiens se livrent à des comparaisons empruntées à l’argumentaire fasciste… »
« En effet, une partie de l’extrême droite […] est antisioniste, antisémite et bien sûr favorable au boycott des produits israéliens… »
« De plus, il existe un vieil antisémitisme religieux et politique qui associe les Juifs (peuple), les juifs (religion) au commerce… »
« On a donc ici, sous l’apparence d’une guerre commerciale […] tous les ingrédients d’un conflit politiquement dangereux, avec une polémique contre l’influence des « juifs » (pardon, les « sionistes ») dans l’économie qui rappelle les discours nazis sur l’« enjuivement » du commerce ou de la banque… »
« Tout est parti de poursuites judiciaires entamées par plusieurs associations défendues par des avocats « sionistes » selon l’AFPS. On remarquera que ces trois avocats s’appellent Ghozlan, Goldnagel et Markowicz, qu’ils sont juifs et que donc le vocable « sionistes » n’est qu’un cache sexe (un nom de code) pour désigner leurs origines « ethniques » et non leurs positions politiques… »
« Maintenant intéressons-nous aux insinuations antisémites de l’AFPS sur la chaîne Carrefour. »
« Réduire la LICRA à une organisation « pro-israélienne » est donc un mensonge grossier et une falsification historique. »
http://www.mondialisme.org/spip.php?article2030
Ça se passe de commentaires !
Défense du CRIF par ses idiots utiles :
« C’est ainsi qu’aujourd’hui j’ai reçu, par l’intermédiaire d’a-infos, ce communiqué de l’Organisation Communiste Libertaire de Strasbourg (http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1488) dont j’extrais le passage suivant (le reste relevant du délire complotiste comme cette affirmation « Ne faudrait-il pas enfermer une partie de la population de France et d’ailleurs qui soutient et partage les mêmes convictions [que Georges I. Adballah] pendant qu’on y est ! ») :
« Ce jeudi 16 janvier à Bagnolet se tenait une assemblée d’information en soutien à Georges I. Abdallah. Le Groupe d’Association de Bagnolet avait réservé une salle auprès de la communauté d’agglomération dénommée « EST Ensemble » (bureaucratie sous contrôle du Parti « Socialiste – PS)… La réservation accordée au départ fut annulée à la dernière minute. Après information des organisateurs, dont nous ne pouvons pas douter de leur bonne foi, ces derniers ont informé que le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France – pro sioniste -) serait intervenu auprès du PS pour faire annuler le rassemblement. » […]
L’OCL pleurniche régulièrement qu’on l’accuse d’antisémitisme, mais la voilà prise en flagrant délit. Elle accuse le CRIF d’avoir obligé les 91 conseillers communautaires (ou le Bureau communautaire qui les représente et supervise l’administration de 9 villes de l’Ile-de-France) à refuser une salle de réunion en s’appuyant sur l’affirmation de mystérieux « organisateurs » (de quel service, on l’ignore), information présentée de surcroît au conditionnel, sans citer le nom de leurs interlocuteurs ou des responsables administratifs de cette décision… Pourquoi protéger l’anonymat de ces « socialos-sionistes » s’ils ont vraiment tenu de tels propos ?
Si les militants de l’OCL ont besoin qu’on leur explique comment fonctionne l’antisémitisme, en voilà un excellent exemple.
Le CRIF n’est pas simplement « sioniste », pour reprendre le vocabulaire de l’OCL, mais regroupe surtout des associations JUIVES SANS AUCUN POUVOIR ADMINISTRATIF et SANS LA MOINDRE CAPACITE LEGALE A INTERDIRE UNE REUNION. Prétendre que ce conglomérat d’associations juives pourrait manipuler en coulisses, de façon illégale et occulte, des dizaines de conseillers communautaires d’Ile-de-France, sans compter les maires et les parlementaires de toutes tendances qui font partie du Bureau communautaire d’Est Ensemble, c’est accorder aux Juifs (pardon aux sionistes) le pouvoir de manipuler les institutions de l’Etat français.
Ce n’est pas un simple bobard antisioniste, c’est une saloperie antisémite. Une de plus… »
Selon l’OCL, le CRIF serait une puissance occulte qui commanderait les 91 conseillers de la communauté Est-Ensemble de l’Ile de France (Limites de l’antisionisme n° 15)
http://mondialisme.org/spip.php?article2041
C’est édifiant, non ?
en attendant de lire, les commentaires passent en modé à priori comme désormais pour tout les articles sur cette thématique