Parce que nous sommes contre l’idée même qu’il puisse éxister une forme policée de nos vies. Ce qui nous fait front dans l’éxistence de la police, c’est l’axiome des mauvaises pulsions qui devraient être régulées par un exécutif au service de lois. Or nous ne voulons pas de lois, comme nous ne voulons pas de la force du capital. Nous ne crierons pas « la police avec nous » comme nous ne crierons pas « les fachos avec nous » sous prétexte que le ras-le-bol qui les unis pourrait avoir des tendances anticapitalistes, anti impérialistes. Les fractures qui existent entre nos envies ne nous le permettent tout simplement pas. Parce qu’il n’a pas existé de défection massive dans les rangs policiers à la suite de la mort de Remi Fraisse, de Zyed et Bouna, de Wissam El Yamni comme le montre ce dernier numéro de Lundi.am. Le monde que nous voulons ne peut pas accepter de police si nous continuons de refuser l’idée même de la représentation, les personnes qui se cachent sous les uniformes doivent entendre d’elles même notre haine de leur fonction dans ce slogan.

Tout le monde déteste la police.