Réponse à eric hazan. nous détestons toujours la police.
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Catégorie : Global
Thèmes : Contrôle socialMédiasRépression
Parce que nous sommes contre l’idée même qu’il puisse éxister une forme policée de nos vies. Ce qui nous fait front dans l’éxistence de la police, c’est l’axiome des mauvaises pulsions qui devraient être régulées par un exécutif au service de lois. Or nous ne voulons pas de lois, comme nous ne voulons pas de la force du capital. Nous ne crierons pas « la police avec nous » comme nous ne crierons pas « les fachos avec nous » sous prétexte que le ras-le-bol qui les unis pourrait avoir des tendances anticapitalistes, anti impérialistes. Les fractures qui existent entre nos envies ne nous le permettent tout simplement pas. Parce qu’il n’a pas existé de défection massive dans les rangs policiers à la suite de la mort de Remi Fraisse, de Zyed et Bouna, de Wissam El Yamni comme le montre ce dernier numéro de Lundi.am. Le monde que nous voulons ne peut pas accepter de police si nous continuons de refuser l’idée même de la représentation, les personnes qui se cachent sous les uniformes doivent entendre d’elles même notre haine de leur fonction dans ce slogan.
Tout le monde déteste la police.
Un commentaire n’ayant rien à voire avec le choucroute a été retiré. Ca ne sert à rien d’essayer d’importer un débat dans un article qui n’a rien à voire.
« La Police avec nous » ! Et puis quoi encore ? Joli slogan du candide pacifiste qui oublie un peu vite les bottes à crampons dans les côtes et les coups de crosse sur la nuque, les yeux énucléés, les os brisés, les dents cassées, et tous ses camarades qu’on a — d’hier à aujourd’hui — balancé-E-s du haut des ponts. C’est prendre le parti de ne pas se souvenir que, même si sous l’uniforme il n’y a qu’un homme, cet homme-là a fait le choix de la violence, en toute connaissance de cause.
Un type a dit un jour : « si tu veux rêver, réveille-toi. » Nous sommes réveillés. Et nous sommes en colère.
La police est-elle une forme de vie insurrectionnelle ?
Nous briserons toute la mobilisation—une fois pour toute. Dans la fixation de nos zones opaques d’offensive, nous nierons tout ceux qui voudraient nous faire renoncer à la joie radicale de la guerre civile, tout ceux qui favorisent ainsi la catastrophe qu’est la banalité.
Le pire dans le texte d’Hazan c’est qu’il prétend que la police en Tunisie ou en Egypte aurait « fait défection », assurant ainsi – de manière déterminante, selon Hazan – la victoire de l’insurrection. Mais rien n’est plus faux : les flics ne cessent d’obéir aux ordres que dans la folle imagination d’Hazan.
On ne devrait pas avoir le droit d’intervenir dans un pseudo-débat où des personnes bien intentionnées à n’en pas douter régleraient leurs comptes avec Eric Hazan sans que les indynautes, trop bêtes pour comprendre et condamnés à faire confiance à quelques spécialistes autoproclamés, puissent savoir de quoi il s’agit ?
A part quelques initiés, qui peut savoir de quoi on parle ? C’est ça, la vocation d’Indymedia ? Un seul son de cloches en éliminant toute dissidence ? Si certaines personnes ont des problèmes politiques avec Eric Hazan, comme elles en ont avec des tas d’autres tout aussi respectables, elles sont priées de le faire directement, au lieu de dévoyer les luttes pour leur égo personnel.
Lingua Quintae Respublicae serait, comme son nom l’indique, une langue de la Ve République. Née de la publicité, vous observez qu’elle est aujourd’hui parlée par tous au point d’être devenue une « propagande du quotidien ». Quelles ont été les étapes qui ont mené à son assimilation générale ?
Eric Hazan. A l’origine de la LQR, on trouve les publicitaires, les économistes, avec leurs complices que sont les sociologues de ministères, les sondeurs et les statisticiens. Elle a proliféré depuis le triomphe, espérons-le momentané, de ce qu’on appelle le néolibéralisme. Les années 1990 ont vu cette langue devenir la langue dominante du milieu politique mais pas seulement, elle est beaucoup plus diffuse que ça. Aujourd’hui, elle est aussi bien la langue de la RATP que celle de la Mairie de Paris. La « bus attitude », ces recommandations de bonne conduite affichées dans les transports en commun parisiens, c’est de la LQR pure.
Qu’est-ce qui caractérise cette langue ? Quel est son but ?
Eric Hazan. Son but est de rendre acceptable l’inacceptable, respectable le racisme ordinaire. Elle veut nous faire croire que nous formons une grande cité unie à l’intérieur de laquelle il n’y a pas de conflit véritable : les gens qui ne sont pas d’accord sont ceux à qui on a mal expliqué. Tout le personnel politico-médiatico-financier qui contribue à faire proliférer cette langue a en commun de sortir des mêmes écoles et partage un objectif très clair : faire toutes les réformes que l’on veut à condition que rien ne change. La LQR doit faire accepter l’inacceptable, mais doit donner l’illusion du mouvement. C’est ainsi qu’il faut entendre le terme « néolibéralisme », qui ne désigne rien d’autre que le dernier en date des avatars du bon vieux capitalisme avec sa loi du marché et sa concurrence.
L’un de ses traits les plus caractéristiques est le recours à l’euphémisme. Des termes désagréables tels que « pauvres », « opprimés », « classes » ou « travailleurs » ont disparu. Tout le vocabulaire de la lutte contre l’injustice a été remplacé par celui de la compassion humanitaire. On ne parle plus que de solidarité, de convivialité, de commerce équitable… Dans la LQR, l’équité a remplacé l’égalité. Désormais, « à chacun selon son mérite ». Du coup, ceux qui sont exclus s’en trouvent responsables. Cela déborde le problème de la France : la situation de l’Afrique noire, par exemple, n’est pas à mettre sur le compte de la colonisation mais de l’incapacité des Africains à prendre en main leurs affaires. Le recours à l’euphémisme, c’est appeler une loi : « loi pour l’égalité des chances » au lieu de : « loi pour la destruction du droit du travail et la précarité généralisée ». Evidemment, cela lui donne une tout autre connotation. De la même manière, autant une « loi pour l’immigration choisie » peut être acceptable, autant une « loi pour l’aggravation du droit des immigrés en France et la fin du droit d’asile » provoquerait l’indignation.
C’est la langue de bois des hommes politiques ?
Eric Hazan. « Langue de bois » est un mauvais terme, et qui ne recouvre pas la LQR. « Langue de bois », comme « politiquement correct », sont des expressions toutes faites et vides qui ne désignent aucune réalité bien définie. Les utiliser, c’est déjà en être victime. La langue de bois revient à ne pas répondre, renvoyer une question, elle est défensive. La LQR est active, dynamique, performative.
Vous prenez l’exemple du mot « social »…
Eric Hazan. Le mot « social » est un mot qui, à force d’être mouliné dans tous les sens, en est arrivé à n’avoir plus aucun sens. Cet adjectif finit par s’appliquer à tout ce qui est destiné à faire accepter leur sort aux plus défavorisés. Alors, il y a des logements sociaux, des travailleurs sociaux, des prestations sociales, du dialogue social, des partenaires sociaux, des plans sociaux. Il y a de la misère, il faut donc une politique sociale pour faire accepter la misère aux gens qui pourraient avoir de mauvaises idées. C’est un bon exemple de l’essorage des mots.
En revanche, la LQR n’est pas la langue du répressif…
Eric Hazan. Le Pen n’a jamais parlé LQR, c’est la raison pour laquelle il fait 15 % aux élections. Il parle un langage qui appelle très brutalement les choses par leur nom. Sarkozy, qui étudie de près la stratégie du Front national, a dû s’en inspirer. « Kärcher » et « racaille » sont des expressions que Le Pen aurait pu employer. Ces gens se rendent compte qu’il y a une saturation de cette manière de faire de la propagande, comme en témoigne le « non » au référendum sur la Constitution européenne. Mai 2005 est un échec complet de la LQR.
Cela signifie-t-il qu’on en a bientôt fini avec elle ?
Eric Hazan. Elle ne disparaîtra pas de sitôt parce que le capitalisme ne disparaîtra pas de sitôt et pour tenir bon, il lui faut une langue. La LQR est la langue du capitalisme, mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas une tout autre langue beaucoup moins structurée et beaucoup moins riche, qui serait la langue de ce qui s’appelle encore la gauche. Le PS, le PC, les syndicats, qui parlent aussi LQR, ont par ailleurs d’autres expressions : « les masses », « les luttes », ce vocabulaire hérité d’une autre époque. C’est creux aussi, c’est un langage tout fait, mais c’est différent.
http://www.regards.fr/acces-payant/archives-web/eric-hazan-la-lqr-c-est-la-langue,2530
« Ce bref tour d’horizon des réactions à l’« expulsion » d’Alain Finkielkraut montre le caractère disproportionné et biaisé du traitement médiatique dont elle a fait l’objet. Il n’est probablement pas, dans tous les cas du moins, le résultat d’une volonté délibérée de nuire à Nuit debout. Mais toujours est-il que, pour certains responsables politiques et éditorialistes, cet emballement est du pain bénit : l’occasion de dénoncer le prétendu « sectarisme » des participants des rassemblements Nuit debout, dont le succès agace autant qu’il interroge. Cet emballement est d’autant plus visible qu’il met en valeur la sous-information chronique sur le mouvement (et en particulier ses déclinaisons hors de Paris), son existence et ses revendications, et d’une sur-« information » sur les moindres incidents « en marge du mouvement », comme les médias le disent eux-mêmes. »
Nuit debout Paris : il faut (encore) sauver le soldat Finkielkraut
http://rebellyon.info/Nuit-debout-il-faut-encore-sauver-le-16222
A JUSTE TITRE NOUS N’AVONS PAS ETE CHARLIE
A JUSTE TITRE NOUS NE SERONS PAS DES ADEPTES DE SAINT NATIO RUFFIN ET DE GOUROU LORDON ET DE LEUR POTE LE FASCISTE ETIENNE CHOUARD
A JUSTE TITRE PAS PLUS QUE NOUS N’AVONS PAS ETE CHARLIE NOUS NE SERONS PAS NON PLUS NUIT DEBOUT
Citoyennistes , dissociés pro flics et « anti casseurs, indiniaiseux extasiés que crève votre monde et vite
Quelques héretiques et ENRAGE-ES
Au lieu de répéter que vous ne serez pas NUIT DEBOUT (où personne ne vous oblige à aller), dites-nous plutôt ce que vous serez, pour changer.