On veut 100 balles et le mois de mars !
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Luttes étudiantes/lycéennesZad
Lieux : Nantes
Un groupe de la zad met les deux pieds dans le mouvement contre les lois du travail.
Pour nous, il était impensable de manquer à l’appel du premier mouvement d’ampleur depuis la réoccupation de la Zad.
Nous sommes présent dans les AG a la fac, sur les actions dans la rue et l’occupation de l’amphi à Nantes depuis le 9 Mars.
Nous voulons être force de proposition, faire profiter de la force logistique, stratégique, matérielle et critique d’une lutte qui a su s’émanciper de l’éphémérité des mouvements habituels.
Nous sommes parfaitement conscients du traitement que cette loi réserve aux salariés et les souplesses qu’elle offre aux entreprises. Nous pensons que ce type de lois est nécessaire pour la bonne marche de l’économie libérale et ce n’est pas pour rien que les gouvernement successif de gauche comme de droite tentent d’en passer tous les 5/10 ans depuis 30 ans, que ce soit par des réformes liées aux contrat de travail directement, par le retardement du départ en retraite ou la libéralisation des universités.
Quelques exemples : lois devacquet en 86, CIP en 94, plan juppé en 1995, CPE/CNE en 2006, réforme des retraites en 2010 et maintenant la loi el khomry.
La plupart d’entre nous a déserté le salariat et ses règles avant que cette loi n’apparaisse et nous pensons que le simple retrait de cette loi n’est pas satisfaisant. Nous refusons l’idée que notre emploi du temps soit régit par la loi de la plus-value.
Se borner a lutter uniquement contre cette loi, c’est lutter contre le moins pire alors que nous voulons le meilleur !
D’état d’urgence en déchéance de nationalité de projet d’infrastructure en lois liberticides, d’expulsions de migrants en expropriation d’habitant, le gouvernement nous arrache chaque jour la possibilité de décider des conditions de notre existence.
Le sens d’une convergence, c’est qu’il faut trouver une réponse aux multiples affronts qui sont menés. .
Nous relayons donc l’appel a cibler le parti socialiste. Entre lui et le mouvement, il y a la police, tenons-la en respect !
La convergence entres les différentes luttes nous renforce mutuellement. D’ailleurs les craintes de cazeneuve quand au rapprochement de la Zad avec les étudiants ne fait que nous conforter dans notre décision.
La loi travail, c’est la goutte d’eau qui fait monter la mayonnaise, le truc de trop. Un peu partout, c’est une critique plus fondamentale du système qui surgit. C’est ce qui nous intéresse ainsi que les espace-temps que ça ouvre comme le projet d’aéroport le fait à Notre Dame.
Cet espace, c’est l’endroit pour faire de nouvelles rencontres, pour briser encore les barrière qui séparent les différentes entités, qu’elles soient lycéennes, étudiantes, zadistes, paysannes, travailleuses ou hors-cases.
C’est aussi un temps pour créer et intensifier les liens, le commun qui nous permettront de s’organiser sans le pouvoir et ses institutions et de construire des rapport de force avec eux.
Pour qu’en Mars, ça repart ! Soyons plus nombreux, plus déterminés et surtout plus organisés pour la manif et l’occupation du 31 mars qui ne peut être que le début du mouvement.
Qu’on nous expulse le 31, on reviendra le 32 car le mois de Mars ne s’arrêtera pas comme ça !
Le groupe Travail des occupant de la Zad
Vous êtes les enfants de nos luttes, année 68 et suivantes du siècle passé.
Continez, je ne cours plus comme avant et ne lance plus de pavés mais je vous soutiens.
CC