Racisme anti-blanc
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Ca dure trois minutes. C’est en anglais mais il y a des sous-titres français. On peut le trouver sur youtube à cette adresse : https://www.youtube.com/watch?v=DO-GM1ObW3s
Ca dure trois minutes. C’est en anglais mais il y a des sous-titres français. On peut le trouver sur youtube à cette adresse : https://www.youtube.com/watch?v=DO-GM1ObW3s
de l’urgence d’en finir avec le « racisme anti-blanc »
Réflexions antiracistes
“A l’heure d’une résurgence médiatique de la notion de « racisme anti-blanc », à la fois à travers les récentes déclarations de Jean-François Copé, candidat à la tête de l’UMP, premier parti de l’opposition en France, ainsi qu’avec les accusations réitérées contre Houria Bouteldja, Saïd Bouamama et Saïdou de la Zone d’Expression Populaire, il est temps de mettre fin à l’imposture intellectuelle que constitue ladite notion.”
http://lmsi.net/De-l-urgence-d-en-finir-avec-le
[…] Or dans ce contexte, il ne peut y avoir de commune mesure entre les positions de ceux qui discriminés, peuvent insulter par rage, et ceux qui se retrouvent privilégiés par un rapport social. Considérer le racisme anti blanc c’est tenir pour équivalent des barrières sociales concrètes telles que des discriminations à l’embauche ou au logement, et des insultes qui peuvent toucher des personnes, sans être le reflet de pratiques structurelles concrètes. En effet voit-on son CV refusé en France parce qu’on est blanc ?
L’évocation d’un « racisme anti-blanc » rappelle l’urgence qu’il y a à redéfinir le racisme selon les enjeux contemporains, et une fois le racisme redéfini de manière pertinente et l’utilité du concept établie, il convient de démontrer en quoi le « racisme anti-blanc » ne tient pas. […]
« ceux qui se retrouvent privilégiés par un rapport social ».
J’aimerais bien savoir de qui on parle ici ; de mon ex-patron antillais, lui aussi « discriminé à l’embauche » probablement ? De Mme Taubira, grande bourgeoise patronne de la police française ? De qui, alors ? Des ouvriers blancs qui trouvent plus facilement de l’embauche auprès de patrons racistes ?
Le racisme, ça commence dès qu’on attribue un caractère particulier à un groupe d’hommes et de femmes en fonction de ses caractéristiques physiques, et notamment sa couleur de peau – mais ça peut être la couleur des cheveux, comme les rouquins qui connaissent, avec les albinos, un sort peu enviable… en Afrique.
Donc, le racisme anti-blanc, ça existe, bien sûr, c’est même l’idéologie d’États capitalistes qui considèrent que « les Yankees » ou « les Blancs » ou « les Croisés » sont responsables de tous leurs maux. Il faut éviter de garder la tête dans le sac de nos petits pays européens, d’autant que cette idéologie raciste, loin d’être un exotisme, a un écho grandissant chez nous.
Le nier, c’est soutenir des gens comme Houria Bouteldja et les Indigènes de la République, dont le travail est précisément de diviser les exploités en fonction de leurs origines ethniques et – bien entendu aussi – de leur couleur de peau. Très sale boulot qui arrange bien l’État capitaliste, entre parenthèses : diviser son ennemi mortel, le prolétariat, a toujours été un des buts de la bourgeoisie !
Ceci dit, le sale travail de ces diviseurs qui ne rêvent que de nous exploiter à la place de l’État ne rencontre pas beaucoup d’écho dans le mouvement social : quand ils manifestent, les exploités cherchent avant tout les chemins de leur unité, que ce soit en France en 2006 lorsque les sans-papiers étaient intégrés aux manifestations anti-CPE, en Israël lorsque le mouvement des Indignés de Tel-Aviv demandait aux Palestiniens de rejoindre leur mouvement, ou aux États-Unis où de nombreux Blancs ont rejoint les protestations contre les assassinats de Noirs commis par la police. Dans la lutte de classe, il n’y a pas de couleur de peau ni d’origine, les prolétaires se reconnaissent pour ce qu’ils sont : des exploités !
Il faut se souvenir aussi qu’avant que les mouvements nationalistes ne les détruisent, nombre de mouvements sociaux en Afrique mêlaient indifféremment ouvriers Noirs et Blancs, que ce soit les grèves dans les chemins de fer au Sénégal colonial ou les mouvements des mineurs dans l’Afrique du Sud de l’apartheid. Mouvements que les petits-bourgeois gauchistes – et racistes, pour le coup !- du type de celui du commentaire précédent n’aiment évidemment pas beaucoup : ils refusaient l’idéologie raciste autant que nationaliste…
Le racisme anti-blanc, ça existe, pour sûr, c’est le CCI qui le dit ! Les agents ultragauche de l’Empire n’ont de cesse de pourfendre ceux qui oseraient s’opposer à l’ordre mondial ! « en Israël lorsque le mouvement des Indignés de Tel-Aviv demandait aux Palestiniens de rejoindre leur mouvement » ! ! ! ! Le mouvement des Indignés de Tel-Aviv ne demandait pas autre chose aux Palestiniens que d’accepter leur génocide au nom de la « lutte des classes » prônée par leurs bourreaux !
{{CCI-Caroline Fourest-Finkielkraut-Taguieff, même combat !}}
A l’occasion du procès AGRIF versus Bouteldja, et de la très digne intervention de Mouloud Akkouche sur le site Rue 89, Sebastien Fontenelle a décidé de (courageusement) sortir de sa réserve et de (courageusement) participer, lui aussi, à la brisure (courageuse) du plus tyrannique des tabous : le racisme antiblanc !
Observons, si tu veux bien, la (triste) réalité de la France raciste d’aujourd’hui, dans laquelle, si t’es blanc(he), tu sors carrément plus de chez toi après quatorze heures – ou alors si, mais à tes risques et périls, viens pas dire qu’on t’aura pas prévenu(e).
Je sais que ça va pas faire du tout plaisir à la Police De La Pensée De La Tyrannie De La Bien-Pensance (PDLPDLTDLB-P), mais regardons ce qui se passe en vrai – plutôt que dans la propagande officielle.
T’as déjà essayé, par exemple, de te faire embaucher à la présentation du JT, quand t’es blanc(he) ?
Bon courage : tant que tu postules par téléphone, tout va bien, surtout si t’as pris l’élémentaire précaution d’africaniser ton prénom – mais dès que les DRH s’aperçoivent que t’as le teint d’une faisselle, et que t’es d’antique souche auvergnate ?
Y a plus personne : « On vous rappellera », qu’ils disent.
Mais tu parles, qu’ils te rappellent : ce qu’ils font, c’est qu’ils embauchent Mamadou Delahousse ou Mamadou Pujadas.
(Réfléchis, et dis-moi depuis quand tu n’as plus vu un(e) seule blanc(he), à la télévision d’État ?)
Pareil pour se loger : si t’es blanc(he), le mieux est que t’appelles directement la Sonacotra – ou si tu sais pas que la circulaire Houria Carrère d’Encausse déconseille vivement de louer ne serait-ce qu’un bout de palier à qui ne viendrait pas du Zimbabwe avec (soixante) femmes et (plusieurs centaines d’)enfants ?
(Réponds-moi franchement : est-ce que t’as déjà rencontré un(e) seul(e) Blanc(he), dans les arrondissements de l’ouest parisien – en dehors, évidemment, du personnel ancillaire ?)
Suis-moi maintenant jusqu’à l’un, quelconque, des carrefours de n’importe quelle cité de plus de 3.000 âmes – non loin de l’une (quelconque itou) de ces patrouilles de fonctionnaires de police de couleur qui se sont, dans nos rues, multipliées par dix, depuis l’élection d’un Noir à la chefferie de l’État français.
Là, que voyons-nous ?
(Bien obligé(e)s ?)
Nous voyons que ces fonctionnaires pratiquent, sur une échelle jamais vue depuis la fin de l’apartheid, ce qu’il faut bien appeler des contrôles au faciès.
Concrètement : t’es bronzé(e) ?
Tu passes peinard(e).
T’es noir(e) ?
Non seulement tu passes peinard(e), mais la préfecture de police te propose de venir dans l’ouest parisien te repeindre ta cuisine (aux frais du contribuable blanc, naturellement), à telle date qui te plaira.
Tandis que si t’es blanc(he), pardon : tu peux être sûr(e) que tu vas y avoir droit – et vazy que les mecs te demandent tes papiers, et vazy qu’ils te fouillent au corps, et vazy qu’ils te demandent où t’as planqué la barrette, Jean-Eudes ?
Neuf fois sur dix, après t’avoir convenablement humilié(e) devant une foule d’Arabes et de Noir(e)s complices : ils t’embarquent, et deux heures plus tard ils te mettent dans un charter pour Orania.
(Non sans t’avoir infligé, de surcroît, de réciter quelques versets du Coran.)
C’est révoltant, mais bien dans l’air du temps : faut pas s’étonner, quand Mamadou Guéant ne cesse de glapir qu’il s’est donné pour mission de gicler du Vaterland 200.000 Blanc(he)s par jour, que ses employé(e)s fassent du zèle.
Puis, doit-on rappeler les déclarations de Mamadou Finkielkraut déplorant qu’il y ait tous ces Blancs, dans l’équipe française de handball ?
(Genre, cette équipe white-white-white, mais attends, mais ça fait hurler de rire les Ouagalai(se)s ?)
Doit-on rappeler les scandaleux propos d’Houria Carrère d’Encausse sur l’endogamie séculaire des Blanc(he)s des reculées vallées souchiennes ?
Doit-on rappeler la hideuse saillie de Marie-Madeleine Diallo, crachant vers Mamadou Zemmour qu’ils n’étaient pas vraiment de la même couleur, elle et lui, faut quand même pas déconner – et c’est-y pas la preuve qu’il y a des races, comme dans une rédaction de Mamadou de Gobineau ?
Doit-on rappeler les terribles images de Mamadou Valls piaulant qu’il souhaitait vivement qu’on glisse quelques « Blackos » dans la blanchitude évrique – gade-moi ça ; non mais gade, merde, y’a queee des Blanc(he)s, j’ai l’air de quoi, moi, putain ?
En vérité – n’en déplaise à qui aurait pris tout son temps, avant de se rallier aux vues de l’Agrif sur cette odieuse phobie : ça fait beaucoup trop longtemps que « le racisme anti-Blancs existe », et que nous subissons le joug de ce « stalinisme des vingt prochains siècles, en pire » [1].
C’est pour ça que moi, je suis désolé, mais, dussé-je subir la vindicte de la PDLPDLTDLB-P, je veux dire ici, haut et fort [2], que je suis bien content que les antiracistes aient enfin obtenu la mise en accusation de Marie-Madeleine Bouteldja : qu’elle compte pas sur moi pour venir la soutenir – oooh non, par Charles Martel, j’irai pas le mardi 11 octobre 2011 à 19h au Lieu-dit, 6 rue Sorbier ; et d’ailleurs, mardi soir, je serai plus là, j’aurai rejoint le maquis d’où l’héroïque commandant Mamadou Rioufol a lancé la reconquête des territoires perdus de la République.
p.-s.
Nous tenons à souligner et saluer le courage qu’il a fallu à Sebsatien Fontenelle pour briser l’omerta et rompre enfin avec cinq décennies de mauvaise conscience postcoloniale.
Notes
[1] Mamadou Finkielkraut, Contrôle d’identité, La Fabrique, 2003. (Cité dans : Mamadou Camus, Faut pas rester là, Jean-Eudes, La Fabrique, 2009).
[2] J’ai pas peur de toi, Jean-Eudes Tevanian
Ça, dès qu’on cause lutte de classe et qu’on lutte contre le nationalisme, on a derrière un commentaire comme le précédent, écrit par un personnage qui soutient entre autres le paritarisme syndical de l’État français et tous les nationalismes, pourvu qu’ils soient antisémites et anti-yankees ! Remarquons quand même qu’il n’a pas l’ombre d’une idée ni d’un argument pour démentir ce que j’ai écrit, le copié-collé habituel du commentaire précédent étant symptomatique de l’incapacité de son auteur à aligner deux idées politiques à la suite…
Je ne me rappelle pas avoir dit, écrit ou pensé qu’il n’existe pas de discriminations sexiste ou raciale dans la société capitaliste, là n’est pas la question : bien sûr qu’il y en a ! Mais ce n’est pas en luttant contre qu’on les fera disparaître, c’est en détruisant le système social qui les génère, ce que le commentateur précédent cherche à occulter par tous les moyens. Quant à dire que les Indignés sont les « bourreaux » des Palestiniens, puisque c’est cela qu’il écrit dans son introduction, c’est bien là le genre de calomnie dont ce défenseur du Capital palestinien, de l’obscurantisme islamique et de la guerre impérialiste de tous contre tous est capable ! Une partie des Palestiniens d’Israël avait parfaitement compris que la démarche des Indignés de Tel-Aviv rejoignait leurs revendications réelles, et pour la bourgeoisie israélienne la question du logement, l’un des besoins de base des prolétaires, est plus que sensible : raison pour laquelle d’ailleurs elle était à la base du mouvement des Indignés en Israël. Mais je suppose que le « commentateur » précédent était également opposé à ce que les sans-papiers de Paris rejoignent leurs « bourreaux » du mouvement anti-CPE ! Ce serait d’ailleurs intéressant qu’il se prononce là-dessus, lui qui est systématiquement CONTRE toute unité des exploités contre l’État !
Si on veut lutter contre la bourgeoisie, c’est sur le terrain de la défense de nos intérêts réels qu’on peut le faire ; sur le terrain impérialiste, on est déjà vaincus !
Ceci dit, la question posée par le texte n’est nullement celle-là, et le « commentateur » précédent peut bien nous ressortir son petit couplet pro-palestinien hystérique, puisque c’est sa stratégie pour détruire tout débat, ça ne change rien à ce que j’ai écrit : le « racisme anti-blancs » QU’IL SOUTIENT PLEINEMENT est une idéologie d’États capitalistes parmi les plus répugnantes dictatures du monde, et correspond pleinement à une idéologie de la petite-bourgeoisie utilisée par des bourgeoisies d’État pour diviser les exploités. Point-barre. Tant qu’il n’y aura pas de mouvements prolétariens d’ampleur dans le monde, cette idéologie prospèrera avec le soutien des Gauchistes bourgeois du genre des Delphy, des Bouteldja, toute une clique qui en l’occurrence est payée par l’État pour diviser les prolétaires. Et dès que la lutte de classe repartira, elle devra balayer ces miasmes racistes sordides en offrant une autre perspective que celle de la lutte de tous contre chacun.
C’est l’un des enjeux des prochaines luttes, et vu les soutiens de l’idéologie pourrie
On peut être bête et en même temps se prétendre « révolutionnaire », mais il faut éviter que ça se voie trop, et ça, le CCI ne l’a pas encore assimilé. Déjà, apprendre à lire ne serait pas du luxe ! « Quant à dire que les Indignés sont les « bourreaux » des Palestiniens, puisque c’est cela qu’il écrit dans son introduction » ! ! ! « je suppose que le « commentateur » précédent était également opposé à ce que les sans-papiers de Paris rejoignent leurs « bourreaux » du mouvement anti-CPE ! » Pauvre crétin, les bourreaux des Palestiniens, c’est l’Etat israélien, pas les Indignés, que d’ailleurs le CCI pourfend partout, considérés comme récupérés, sauf justement en Israël, où ils ont le mérite aux yeux du CCI de ne pas parler de l’apartheid total que subissent les Palestiniens, dont on détruit les maisons pendant que d’autres ferment les yeux et demandent plus de logements pour les juifs uniquement.
Et c’est particulièrement grotesque de voir le CCI parler d’« unité des exploités contre l’État », lui qui n’a jamais trouvé personne d’assez bien avec qui s’unir, même pas dans sa propre mouvance, vu les scissions continuelles sur des querelles byzantines à mille lieues des préoccupations des exploités !
Mais le plus beau, c’est l’hystérie paranoÏaque : « cette idéologie prospèrera avec le soutien des Gauchistes bourgeois du genre des Delphy, des Bouteldja, toute une clique qui en l’occurrence est payée par l’État pour diviser les prolétaires » ! ! ! !
Rien que ça ! Tu devrais lire un peu pour sortir du prêt-à-penser idéologique !
http://www.protection-palestine.org/spip.php?article11829
http://www.ism-france.org/analyses/Israel-approuve-une-loi-sur-l-Etat-juif-et-pousse-pour-le-droit-a-revoquer-la-citoyennete-article-19296
http://agircontrelaguerre.free.fr/article.php3?id_article=399
etc., etc.
Le CCI ferait bien de se demander pourquoi ses positions coïncident aussi parfaitement avec celles de Finkielkraut, Val, Caroline Fourest, Zemour, Houellebecq, Cukierman, Hollande ou Sarkozy…
Pas mal la vidéo, le discours sarcastique sur le racisme anti-blanc. C’est assez clair.
C’est ce que je me suis dit dans un premier temps, de mon point de vue de céfran…
Ensuite, pour être allé en Australie pas mal de temps, je me suis dit que c’était quand même chelou que le mec, qui est australien, fasse son sketch avec son costard, son noeud pap’ et sa grosse montre dorée, sans dire un seul mot de la colonisation de l’Australie. Il fait quand même tout un speech sur la colonisation à travers le monde, et il ne dit RIEN sur l’Australie et sur comment les Aborigènes ont été détruits (et le sont toujours) par la colonisation.
C’est assez flippant, et difficile de voir ça comme un simple oubli, comme une simple maladresse. C’est là-bas qu’il vit, et en Australie c’est clairement les Aborigènes qui subissent le plus les discriminations sociales et raciales.
Alors c’est soit un parti-pris politique dégueulasse, soit une “stratégie” pour mieux se faire entendre (et faire rire) le public australien (blanc, mais pas que). Dans les deux cas, c’est assez môche.