Pourquoi je n’irai pas à l’alternatiba – nantes
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Catégorie : Local
Thèmes : Contrôle socialElectionsLogement/squatResistancesZad
Lieux : Nantes
Il s’agit en fait d’une formule propulsée par l’association basque Bizi. L’idée est de promouvoir la transition écologique depuis des collectifs citoyens locaux auprès d’un public peu ou prou sensibilisé à cette question. Les Villages des Alternatives se veulent être des tribunes pour la diffusion de pratiques soutenables et des moments de convergence entre les initiatives existantes. Les assos locales de plusieurs villes France qui se sentent proches des idées promues par Bizi se sont emparées de ce concept. L’association basque travaille principalement sous un angle réformiste. J’entends par là que leur activité consiste principalement à faire bouger les lignes des éluEs sur les questions écologiques. À Nantes, la version qui se prépare a un goût particulièrement amer. Car à l’aspect réformiste de l’initiative, qui n’était déjà pas pour me convenir, s’ajoute une organisation totalement ouverte à la récupération politique par les pouvoirs locaux. Or, proximité de la ZAD de Notre Dame Des Landes oblige, Nantes est ébranlée par un rapport de force omniprésent entre les volontés populaires et celles des Institutions et de leurs représentantEs.
Le terrain, ou plutôt le terreau qui est le nôtre, met au grand jour les pratiques des collectivités locales et des institutions en terme de manipulation de l’opinion publique et de répression des mouvements sociaux. Le cas nantais est aussi un excellent révélateur de la gestion du bien commun et esquisse parfaitement les logiques économiques en vigueur. Nantes ne fait évidemment pas figure d’exception, mais le théâtre d’action que l’on connait ici porte la lumière sur les rouages de la machine à laquelle on se retrouve confrontéEs dans nos résistances aux quatre coins du globe.
Bienvenue dans à Nantes, la ville aux mille-et-un artifices, où « démocratie participative », greenwashing, ESSwashing et artwashing font loi. On bétonnera une zone humide préservée pour construire un aéroport Haute Qualité Environnementale. Il est possible d’améliorer l’équipement existant, mais il est bien plus rentable de détruire des terres qui devrait nourrir les habitantEs… On expulse des personnes sous prétexte qu’elles squattent des bâtiments vides et on déroule un tapis de béton, de goudron et d’immeubles aux loyers prohibitifs sur des terres cultivables… Puis en parallèle, on crée Le Voyage à Nantes avec pour partenaires Vinci mais aussi Total ou ERDF. Et pour se faire de la thune et leur faire de la pub, on singe les guérillas bocagères/potagères qui avaient pris place dans l’espace urbain quelques mois plus tôt ; ou encore, on ouvre une pseudo « Villa Ocupada » quand une semaine plus tôt on a expulsé la maison de la ZAD à grands renforts de lacrymo et d’intimidations au flashball…
Mais tout va bien! En tous cas, à voir la manière de laquelle s’organise et se positionne l’édition nantaise du Village des Alternatives, on pourrait vraiment le croire… En comparaison avec d’autres éditions d’Alternatiba dans d’autres villes, celle-ci est ô combien consensuelle, voire furieusement naïve. Serait-ce parce que plusieurs organisateurices et assos participantEs sont en lien étroit avec les collectivités locales (Nantes Métropole, Le conseil Général, la Région Pays de la Loire) soit directement, soit au travers de structures intermédiaires telles que les Ecossolies ou Ecopôle? Quand le partenariat n’est pas officiel, ce sont les subventions qui assurent la connexion entre les groupes et les institutions — et donc la subordination des premiers face aux secondes…
Selon vous, est-il possible de monter une association réellement écologiste et de percevoir en parallèle des fonds des collectivités locales et territoriales qui promeuvent le bétonnage de plus de 2000 hectares d’une zone humide? Peut-on se permettre d’être ouvertement critique sur les politiques menées par la mairie, le département et la région sans risquer de se faire sucrer les précieuses subventions?
Il m’a déjà été donné par le passé de débattre des incohérences entre les modes d’action et les enjeux locaux avec certainEs militantEs associatives qui aujourd’hui promeuvent l’Alternatiba-Nantes. Je me suis longtemps efforcée de comprendre leur positionnement. Mais après des événements tels que la manif du 22 février, la répression d’Etat ultra violente qui s’en est suivie, l’acharnement judiciaire qui sévit encore sous le signe de l’exemplarité et la déclaration de Jacques Auxiette , j’avais espoir de voir cela évoluer… Que dalle!
Pas une revendication contre l’aéroport et son monde, pas un mot sur la répression et les peines d’abattage qui tombent en cascade sur les militantEs et les lampistes. On critique en revanche la réaction des manifestantEs, qui se voient qualifiéEs de violentEs… A les entendre, il y avait des bons militantEs et des mauvaisEs militantEs : les pacifistes (elleux) et les violentEs (nous!?!). Ces jugements ineptes ne les ont pas empêchéEs d’aller sur la ZAD les 5 et 6 juillet derniers pour faire la promotion de leur Village des Alternatives. Illes sont contre l’aéroport à titre personnel (chut!) mais illes ne se privent pas de fricoter avec les institutions qui promeuvent ce projet. Illes pensent certainement « avoir plus de poids » auprès des décideureuses et préfèrent pour cela la mettre en veilleuse… Quoi de plus logique? Il serait malvenu de mordre la main qui nourrit, qui abrite, et offre des facilités…. L’Alternatiba locale sera donc respectable et citoyenne. Elle cherche l’assentiment de la population afin d’attirer l’attention des éluEs sur les initiatives présentées. C’est du Colibris trait pour trait ( d’ailleurs on y reviendra bientôt, à Colibris!). Et pendant ce temps là, on bétonne, on mure, on mutile, on emprisonne mais silence! Il ne faut pas froisser, même le plus injuste des pouvoirs si l’on veut gagner ses faveurs. Ne faisons pas de vagues, ni ne soyons « trop radicales ».
« Changer le système » (capitaliste?) clame l’Alternatiba, quand il devient de plus en plus évident qu’il faut changer de système (économique et politique). Ce Village des Alternatives façon beurre blanc ne traite ni plus ni moins que d’aménager le système capitaliste de façon plus vivable pour (au moins) une part de la population. Relocaliser l’économie dominante au travers du consommer local, du consommer bio et équitable labellisés, même à l’aide de monnaies complémentaires, ne fait que modifier l’identité du premier destinataire du paiement qui se retrouvera à un moment ou un autre réinjecté dans le système bancaire. Soulignons au passage qu’il est nécessaire d’avoir de l’Euro pour entrer dans la ronde de cette consommation responsable. Exit donc les plus précaires… La logique du tout marchand ne se voit pas non plus remise en cause par ces initiatives. Il en résulte la création d’un appendice plus vertueux — du moins en apparence — au système capitaliste… On change le pansement mais en aucun cas on n’envisage de penser le changement.
C’est un non-sens de croire qu’il soit possible de créer de vraies alternatives en occultant les luttes sociales et environnementales comme se prépare à le faire l’Alternatiba-Nantes. Pourquoi voudrait-on « faire autrement » si la manière de laquelle nous sommes géréEs depuis « en haut » nous convenait? Construire des alternatives est par essence un acte politique et révolutionnaire. C’est une manière de se réapproprier en tant que groupes et que personnes, des thèmes de la vie quotidienne (alimentation, travail, modes d’échanges, production, propriété privée et valeur d’usage…). En s’interrogeant sur les tenants et aboutissants de la manière dominante de répondre aux nécessités basiques et sur les manquements des institutions, on en vient à imaginer d’autres façons de pourvoir à des besoins communs à touTEs, tout en apprenant à s’organiser selon nos propres codes : On autogère, on autofinance, et on décide ensemble, en dehors de toute hiérarchie, loin des normes et des conventions en vigueur dans les partenariats institutionnels. On sort complètement du système de représentation et du schéma de l’Etat Providence en autogérant le bien commun. On arrête ainsi d’alimenter par tous les moyens possibles l’économie capitaliste, on s’en libère, pour désobéir de plus en plus systématiquement.
Le choix de la consensualité est à mes yeux celui de la servilité, et s’il m’est possible d’entendre que certainEs puissent avoir peur de l’inconnu, il m’est en revanche compliqué d’avoir de l’empathie pour les fondamentalistes républicardEs qui croient encore à l’Etat Providence et à la répartition des richesses. Les actualités fissurent quotidiennement la confiance des populations dans « leurs » institutions et les méthodes de gouvernance. C’est la peur qui maintient l’ordre, on le voit clairement dans notre propre ville entre la criminalisation des luttes (notamment la lutte contre l’aéroport et son monde, mais pas que…), l’omniprésence policière et l’apparition de milices fascistes « anti-racailles » dans le tram (initiative de Génération Identitaire…). A présent que nulLE ne peut occulter les méthodes employées par les pouvoirs locaux, il est temps de se positionner clairement et c’est loin d’être le cas de l’Alternatiba. On ne peut indéfiniment faire le grand écart entre ses convictions et ses actions. La création d’alternatives indépendantes devient une nécessité vitale dans le processus d’invention d’une autre société. C’est pour toutes ces raisons que je ne me rendrai pas place du Bouffay les 27 et 28 septembre. Cet article, c’est mon préavis de grève!
Et parce qu’il n’est pas possible de parler de tout dans un seul article, voici un écrit d’un membre de l’Alternatiba Lille traitant de l’infiltration par des néo-fascistes de l’édition Lilloise… Infiltration possible grâce au caractère faussement « apolitique » mis en avant par les organisateurices… : http://societedelinformation.wordpress.com/2014/07/24/alerta-antifascista-appel-aux-militants-francophones-dalternatiba-alternaziba-sur-le-virus-rouge-brun-qui-nous-menace/
Plus construit sur le même thèmes de l’infiltration de l’Alternatiba Lille : http://luttennord.wordpress.com/2014/07/26/les-amities-fascistes-de-alternatiba-lille/
Ayant mis en avant cet article sur les réseaux sociaux, un camarade nantais m’interroge sur l’identification (et surtout son absence) du signataire de ce ce texte. C’est que la question est bonne n’est t-il pas ?
L’anonymat de cette contribution y apporte sa faiblesse. Dommage car à mon sens on peut s’y retrouver sur le constat de ce « greenwashing » alternatif dans d’autres collectivités.
L’anonymat annulerait-il le poids de cette contribution ? Les arguments seraient ils assujétis à une personnalité, un pseudo, un nom, une position sociale, un n° de compte en banque ? Une information pertinente, pour se répandre objectivement, n’a pas besoin de s’associer à un nom, qui de toute façon, resterait peut être méconnu de la plupart des lecteurs du post.
J’ai du mal à croire que la liberté d’expression puisse exister sans anonymat. Les idées minoritaires qui mettent en danger le pouvoir ont besoin d’une protection, sinon quelle liberté – intégrité – reste—t-il après l’expression à visage découvert ?
qu’est ce que ça changerait de savoir qui a écrit le texte ?
le principal c’est le fond, pas de savoir si c’est anne, mohammed ou paul qui l’ont écrit.
L’anonymat n’est en rien une source de la liberté d’expression…
Tout comme cette même liberté d’expression n’est en rien LA garantie d’une information partiale et claire…
Globalement, nous vivons sur un astre stellaire qui gravite autour d’un soleil à la suite d’un événement astronomique dont nous ne pourrons jamais avoir conscience…!
le reste demeure de la masturbation intellectuelle, voire éventuellement du Trollage..!
Alternatiba est né autour de la problématique du climat fin 2013 .
http://blogs.mediapart.fr/blog/alternatiba
Quand on voit les « gentilles » personnalités bien comme il faut qui ont appelé à cette histoire on sent tout de suite de quel côté ça va pencher :
Michel Rocard (PS),Edmond Maire(CFDT) l’incontournable Pierre Rahbi et son copain l’hélicologiste Nicolas Hulot,le fumeur de pipe député européen… Alternatba est sur des bases molles histoires de « rassembler ».C’est un énième outil de régulation issu du mouvement Altermondialiste pour relancer celui çi. C’est une association en train de devenir une succursale d’un parti politique qui est le fossoyeur de l’écologie . Les membres de ce parti qui passent du politique à l’associatif et de la majorité à l’opposition, infiltrent toutes les luttes pour mieux les contrôler . Que ce soit dans les comités de soutien à NDDL, à l’ACIPA ou ailleurs ,ils sont partout. Voilà pourquoi Alternatiba n’est pas anti capitalisme car EELV n’est pas anticapitalisme .
EELV omniprésent les 5et6 sur la ZAD
Le soucis c’est que forcément des « gentils » anticapitalistes ont mis les pieds dans cette histoire sans pour autant mettre les pieds dans le plat .
Que foutent les Amis de la Terre ou qui se déclarent anticapitalistes dans leur écris avec de tels personnages ?
Quant à ATTAC , anti ou pro ?
Il serait temps pour certaines et certains d’ouvrir les yeux ! La calamités qui nous conduit à la mort s’appelle Capitalisme . Les écologistes tels que Gortz ,Dumont et Ellul avaient tiré la sonnette d’alarme dans les années 70.
Pourtant les Verts sont devenu compatibles comme le PC.
Ou on se situe pour ,ou on se situe contre . Il n’y a pas de position intermédiaire possible ni d’alliance possible avec cette mouvance pour un capitalisme vert
L’écologie doit être sociale !
Combien de Voynet ,de Duflot ,de Canfin à l’oeuvre, faudra t il pour que certaines et certains retrouvent la vue ?
Mais peut être qu’il n’y a pas pire aveugle que celui ou celle qui ne veut voir !
Lorsque décrédibiliser toute idéologie contraire deviens systématique pour exister, lorsque l’on sombre dans une vision du monde où tout ce qui n’est pas identique à soi et aux siens deviens l’ennemi, on se rapproche du mode de pensée et d’action des dirigeants capitalistes de ce monde. Détruire pour exister …
Lorsque l’Anarchisme sortira de sa vision manichéenne du monde, de type gentil/méchant, bien/mal, beau/moche, Anarchistes/Les autres collabos nazis, ce mouvement apprendra qu’il existe des nuances, des milliers de nuances à l’alternative, des milliers de visions de l’Alternative, et qu’elle ont une valeur aux yeux des gens qui y voient une alternative.
Bien sur, je ne crois pas au green washing, aux 4*4 écologiques et aux jets privés à l’éthanol, mais je pense qu’entre vivre de peu, sobrement, sans avoir de contact avec la société capitalise, rouler en vélo, ne se fera pas demain sans étape. Moi même militant de la sobriété heureuse en appliquant ses principes, mais ayant également quelque notion en éducation et en apprentissage des savoirs qu’il vous manque probablement, j’ai conscience que la société ne va pas changer du tout au tout demain, malgré ceux qui prônent la décroissance économique et le retour à la Terre. Je respecte ces valeurs et je les porte au fond de moi, la différence avec vous est que je ne les impose pas et n’ai pas la prétention de croire que mon modèle est universel.
Alternatiba est une (petite) pierre à l’édifice de la transition vers une société plus écologique, plus sobre en énergie, plus consciente des problématiques environnementales, etc. Cet événement ne fait pas de pub pour des voitures électriques, ni pour Vinci, EDF ou Nantes Métropole mais certains des choix de l’organisation peuvent faire penser, légitimement, à une récupération politique, tel que la collaboration nécessaire avec la municipalité dans le cas d’un festival en ville.
C’est un choix de faire un festival urbain,pour toucher un public peu sensible aux questions environnementales et/ou cherchant des alternatives concrètes. Le public urbain n’est pas un public de militant Anarcho-écologiste de la première heure, mais des citoyens néophyte dans l’écologie et la recherche d’alternative. Dire que tout est pourri ne fera jamais avancer le système, les anarchistes le font depuis plus de 100 ans et ce ne sont pas eux qui ont construit et réfléchit le plus d’alternative, loin de là. Ce sont les gens normaux, banals, qui en s’unissant, en réfléchissant collectivement, on trouvé des solutions à leurs problèmes ou besoins. Alternatiba en est la (petite et non exhaustive) vitrine
Par contre, assimiler les organisateurs du festival, tout les citoyens et bénévoles confondus, à AGO, l’Etat, Nantes métropole, au green washing, au bétonnage, est une erreur monumentale de votre part
Car en créant une division autour du mouvement, vous arrangez certainement plus ceux que vous dénoncez, qui se frottent les mains en se disant que rien est mieux que Alternatiba.
Votre logique est schizophrénique, vous engendrer ce que vous dénoncez, vous incitez les citoyens à ses détourner d’un festival, certes imparfait, mais qui à le mérite de casser un certain nombre de dogme, et à choisir quoi ?
Je vous le donne en mille : Rien, ne rien faire et ne rien changer à son mode de vie. A choisir entre rien et Alternatiba, un lecteur moyen entendra vos arguments légitimes et illégitimes et n’ira pas.
Vous avez gagné, Vinci, AGO,EDF,AREVA,ect vous félicitent d’avoir détruit une initiative citoyenne qui leur fait surement plus peur qu’un petit groupe d’anarchistes, qui leur tient tête sur le terrain de NDDL, mais effraie la France entière par son radicalisme (bien que nécessaire, à mon avis).
Encore une fois, l’Anarchisme français actuel à une trop forte tendance à être dans un nihilisme total et la lutte armée, sans proposer aucune alternatives, au mieux des modes de vies certes intéressant mais à des milliers de kilomètre de la réalité de l’ensemble des citoyens, sans essayer d’avoir une vision d’ensemble de la société (et non pas nombriliste), sans essayer d’accepter la différence même si elle nous répugne, sans essayer de proposer des réponses cohérentes aux citoyens, à la majeur partie des citoyens.
Définitivement, je considérerai toujours les anarchistes et fascistes du FN comme les meilleurs alliés du système, car en « extrémisant » des alternatives et en rejetant massivement tout les autres, ces mouvements « bouchent » les extrémités en fessant peur par leur totalitarisme de la pensée, et laissent la place au centre pour les droites souverainistes l’UMP,le centre mou, le PS, le front de gauche, qu s’entendent somme toute assez bien malgré les apparences et se passent le pouvoir depuis des décennies.
Surtout, pour ne rien changer, ne changez rien !
A la personne qui a écrit le commentaire « Anarchisme et Capitalisme, même combat ? »
Avoir détruit une initiative citoyenne ? Pour un texte qui questionne l’initiative publié y’a seulement quelques jours, faut pas grand chose pour vous décourager. Surtout que ce texte ne sera lu que par un nombre relativement restreint, surtout des personnes issus des milieux associatif ou militant, et non par des gens moins sensibilisés pour l’instant à vivre plus sobrement. Le public que vous semblez vouloir séduire.
C’est quand même pas étonnant qu’Alternatiba suscite des questionnements, certainEs d’entre nous se cotoient parfois, y’a pas de mal à vous dire ce qu’on en pense. Y’a pas une campagne en ville de boycott d’Alternatiba à ce que je sache.
Que vous avez choisi de vous adresser au plus grand nombre c’est compréhensible. Je veux bien croire que ça vous arrange que la municipalité communiquera sûrement dans ses journaux diffusé à plusieurs dizaine de milliers d’exemplaire sur l’initiative.
Par contre, pas besoin d’indiquer dans votre communication que la mairie est partie prenante comme ici (https://www.facebook.com/alternatibanantes/photos/a.222084261314977.1073741828.221323971391006/251897268333676/?type=1&theater)
C’est bien cela qui choque, pas besoin de leur servir la soupe. On sait bien, à l’instar du banquet des 5000 sous les nefs, que la municipalité ne va pas manquer de s’en emparer pour indiquer que Nantes est une ville modèle en matière d’environnement. Ha la concurrence entre les grandes métropoles pour attirer une population aisée et diplomée (Nantes ville verte, Nantes ville culturelle, Nantes ville pionnière dans les nouvelles technologie, etc).
Oui ça en agace certainEs que la mairie profite d’Alternatiba pour son image. Tu vas quand même pas reprocher à certainEs, sous prétexte de vouloir toucher le plus de gens possible, de refuser de parlementer avec la mairie alors qu’en ce moment cette dernière n’hésite pas à expulser, mettre des gens à la rue sans solution de relogement, parfois en prison.
Pourquoi pas un communiqué d’Alternatiba sur les questions de logement sur Nantes ?
Bien heureusement que vous pouvez le faire place du Bouffay, c’est quand même une place publique. Y’a une tradition à Nantes, ne pas déclarer les manifestations, soyons fou vous auriez très bien pu vous installer sans autorisation. Sûr que ça aurait aussi été largement diffusé dans les médias. Pas sûr que vous auriez pu faire vos concerts mais je vois mal la mairie envoyé des dizaines de CRS vous expulser alors que certains des collectifs participant à Alternatiba sont des interlocuteurs réguliers avec la municipalité.
Pour le reste tu sembles mal connaître ou fantasmer sur les anarchistes.
Je sais pas d’où tu sors « la lutte armée » ? ou que « un petit groupe d’anarchistes effraie la France entière par son radicalisme » ? On dirait des citations issus de la préfecture ou « Des Ailes Pour l’Ouest ».
On ne lutte pas pour satisfaire des gens qui demandent une société toujours plus policé, policière où la liberté doit rentrer dans des cadres défini par les institutions.
Je sais pas si tu connais le jardin des Ronces, un exemple parmi d’autres de réappropriation de l’espace, que des anars et d’autres peuvent s’ouvrir largement sur un quartier à en témoigner la participation et le passage régulier des riverains plutôt enclin à venir échanger, critiquer les projets d’urbanismes par chez eux.
Alors anarchisme et capitalisme même combat, certainement pas (sinon pourquoi donc cette acharnement répressif à notre encontre ces dernières semaines) mais par contre il se pourrait bien qu’Alternatiba participe à alimenter le capitalisme.
« Vous avez gagné, Vinci, AGO,EDF,AREVA,ect vous félicitent d’avoir détruit une initiative citoyenne qui leur fait surement plus peur qu’un petit groupe d’anarchistes, qui leur tient tête sur le terrain de NDDL, mais effraie la France entière par son radicalisme (bien que nécessaire, à mon avis). »
La liberté d’expression et la contestation ne sont pas les bien venues dans les milieus écolos propre sur soi . La pensée unique verte sous couvert d’ouverture est fermée à toute critique. Ainsi nous détruirerions juste en critiquant . On appréciera cette « finesse » digne d’une logique de parti . Ainsi donc Alternatiba ferait plus peur que … Ah bon vous avez l’intention de faire peur avec les gens qui vous soutiennent . C’est vrait monsieur « lapipe » fait vachement peur quand il s’associe aux flics pour repousser des militants anti aéroport au Larzac
http://nantes.indymedia.org/articles/28000
Quant à Rocard le copain au baron Antoine Ernest Seillière.
Quant à Suzan Georges et ses commentaires sur la mort de Carlo Guliani à Gênes en 2001.
Quant à Hulot etc…..
Parce que vous vous construisez et nous nous détruisons .
Mais que construisez vous depuis le temps?
Juste ce monde que vos copains impose en prétendant le repeindre en vert . Et ce monde, Nous n’en voulons pas car ils nous conduit à la mort et vous vous l’accompagnez.
Tu fais parti de ces gens prêts à pointer la « violence des manifestants » et qui ferme sa gueule sur la violence de l’Etat dans plein de domaine .
Sais tu que tu es dans un pays ou le seul fait d’avoir la peau un peu foncée peut d’amener trés facilement à te faire flinguer .
Pour changer de tes gentiles lectures:
http://www.urgence-notre-police-assassine.fr/362437654
Quant a nous associer au FN donc aux fascistes ça prouve tout simplement ta mauvais foi!
Surtout n’oublie pas d’appeler la police quand tu nous croisent et reste bien de leur côté surtout
Ta place est chez les « vers »
Quel est le mal à essayer de faire connaître auprès du grand public des alternatives qui permettent de construire une société plus écologique, plus sobre, et plus démocratique ? Je doute que nos politiciens essaient un jour (même s’ils soutiennent parce que ça fait bien).
Il me semble que, malgré toutes ses limites et ses imperfections, Alternatiba Nantes a le mérite d’essayer d’exister, et de promouvoir un changement positif, sous de nombreuses facettes. De présenter des vraies solutions qui existent, pour faire savoir au pauvre consommateur qui a peur de tout, lui faire savoir que c’est possible, et que la Transition c’est pas le retour dans les grottes. Il y a beaucoup de gens qui ont peur parce qu’ils ne savent pas.
Il y a un message à faire passer, quel est le mal à essayer ? Qui a mieux à proposer ?
Quel est le but d’essayer de miner, décrédibiliser, un événement comme Alternatiba Nantes (ce que semble faire cet article) ?
Que doivent en penser les bénévoles qui donnent tant d’énergie et d’amour pour construire quelque chose en quoi ils croient ?
Alternatiba est-il à ce point nul que l’on encourage au boycott ?
Les personnes qui soutiennent cet article ont-ils rencontré des organisateurs d’Alternatiba et discuté avec eux et de ce qui allait s’y faire ? Sont-ils sûrs que ça ne les intéresse pas ?
Pour moi, c’est l’art de se miner entre gens qui poursuivent un même but mais par différents moyens et à différentes échelles.
Diviser pour mieux régner, le capitalisme va encore gagner :-( Dommage, on aura essayé.
« Quel est le mal à essayer de faire connaître auprès du grand public des alternatives qui permettent de construire une société plus écologique, plus sobre, et plus démocratique ? »
Rectification, « au grand public du centre ville » tu aurais du préciser. Les habitants bobos du centre-ville sont déjà très formés à « l’alternative verte », ils roulent en vélo, heu pardon bycloo, ont baissé leur chauffage de 22 degrès à 20. Tu vois ils font des efforts. Ils ont bien intégrés la version policée et policière de l’écologie portée par les pouvoirs publics. Celle qui fait culpabiliser l’individu et permet de le contrôler, en faisant croire que trier ses poubelles et acheter local compensera l’effet désastreux des industries chimiques, nucléaires, pharmaceutiques, etc, bref d’un fonctionnement global de la société.
Le problème d’alternatiba ne serait-il pas au fond un problème lié à la lutte des classes ? Quelle prise en compte du fait qu’avoir l’occasion de se poser la question de la sobriété n’est possible que quand on n’a pas à se poser la question de boucler le mois ou trouver tous les soirs un logement? La question de l’absence d’une expression claire à ce sujet, voire même sa négation par certains choix de l’organisation (alliance avec quelques responsables de la situation) est assez révélatrice et montre qu’au fond l’intiative n’est pas si incompatible avec l’existent. En tout cas elle ne s’adresse qu’à une certaine partie du centre-ville de Nantes. Tiens, c’est la même que les autorités qui utilisent « l’écologie » pour continuer la même misère…
« Quel est le but d’essayer de miner, décrédibiliser, un événement comme Alternatiba Nantes […] »
Alors toute tentative de débat politique public sur des choix n’est que tentative de décrédibilisation ?
On comprend mieux les différences d’opinion sur la liberté d’expression entre les organisateurs et les personnes qui les questionnent. C’est toujours pratique d’éviter de répondre aux questions en décrédibilisant une parole parce qu’elle est « anonyme », alors qu’elle semble malgrès tout collective au vu du nombre de personne qui la soutiennent.
Bonjour à toutes et tous,
Voici une information qui devrait réorienter le débat sur les problèmes rencontrés par les différents Alternatiba.
A vouloir oublier les rapports de force et être rivé sur une « positive attitude » on en voit les limites !
A vouloir faire trop vite, et inscrire absolument des « dates » sur les calendriers de militants…
Voici les conditions (courriel ci-après) de la Mairie de Nantes : elle conditionne le financement d’Alternatiba Nantes à l’absence de l’Acipa.
Rappelons que Bizi était à NDDL ces deux dernières années pour promouvoir le processus Alternatiba et que l’Acipa était présente à Bayonne l’an dernier.
Thierry Brulavoine
Coopérative du Mouvement des Objecteurs de Croissance
http://www.les-oc.info
> —————————- Message original —————————-
> Objet: [nantes.alternatiba.coord] [Alternatiba] rentrée de la commission gouvernance : sondage sur la date
> Date: Mer 20 août 2014 3:18
> À: « alternatiba.nantes.gouvernance »
> <alternatiba>
> « nantes.alternatiba.coord@lists.riseup.net »
> <nantes>
> ————————————————————————–
>
> Bonjour à la commission gouvernance et à la coordination.
>
> La commission gouvernance s’est un peut assoupie pendant cet été. Elle doit être relancée et je me permet de la faire. Je répète que je ne souhaite pas être coordinateur de cette commission.
>
> Le rôle de la commission à pris un tournant assez stratégique étant donné les conditions de la mairie pour que l?événement se face (notamment en besoin financier) : l’absence de l’ACIPA. L’organisation d’une conférence
sur les grands projet inutile fait parti des « mesures compensatoires » imaginées pour. Le titre et le contenu de cette conférence doit être travaillé au plus tôt.
>
> Nous devons également avancer sur les stands, autre conférences et
> animation.
>
> Je propose donc que la commission gouvernance se réunisse la semaine
> prochaine.
>
> ODJ prévu à enrichir/modifier (durée 1H40):
> http://community.social-planet.org/pages/view/214097/odj-reunion-de-rentre
>
> Merci de remplir ce sondage pour déterminer la date:
> http://pollen.chorem.org/pollen/poll/votefor/dbf6612c61db480f824bc73db5f2da77
>
> La coordination est destinataire pour les personnes qui souhaitent
> participer à la discussion sur le contenu de la conférence sur les GPI
> comme cela a été évoqué à la coord du 19/08
>
> Salutation Alternatives,
> Simon
Bonjour,
Je trouve que la diffusion d’un mail interne à une organisation sur INDYmedia est assez cavalier. Je ne savais pas que INDYmedia et ses blogueurs était un groupe d’investigation.
Ce mail était un mail d’organisation, brut, sans forme, écrit à une seule personne et n’a pas vocation a être diffusé. Ce n’est pas pour rien qu’il faut être venu au moins une fois aux réunions de coordination pour être informé de ce qui s’y passe (liste de diffusion). Cela veut dire que la personne a au moins fait l’effort de venir voir qui nous sommes et comment nous travaillons contrairement à la plupart des lecteurs de INDYmedia. Notre fonctionnement à toujours été ouvert et va continuer à l’être malgré les attaques. Les coordinations sont publiques et annoncées. 3 journées publiques (01/02, 28/06, 06/11) et médiatisées de type Forum Ouvert permettent d’inclure un maximum de personne dans la préparation du contenu. L’organisation est également la plus démocratique et horizontale possible (décision au consentement, comissions auto-gérée…).
Alternitba est en train de construire une réponse transparente (notamment le budget), argumentée, collective et public pour répondre aux accusations dont l’événement est la cible. Vous auriez pu avoir la politesse d’attendre que cette communication soit faite avant de tirer à vu.
Rien n’empêche sème ta zad, copain, cedpa, la conf et même des villages de cabanes qui inventent une nouvelle manière de vivre ensemble ou des cultivateurs qui appliquent la permaculture à la ZAD de faire une demande de participation. Merci à INDYmedia d’être un tremplin pour atteindre ces personnes.
http://alternatiba.eu/nantes/mimplique-alternatiba-nantes/
Je ne veux pas répondre sur le fond en raison du message public qui va être publié dans les jours à venir. Pouvez vous attendre celui-ci avant de continuer les critiques sur l’événement svp.
Nous avons des idéaux et des valeurs très proches. Une partie d’entre nous savent ce qu’est la brûlure du gaz poivre, la douleur d’un coup de matraque, l’importance de l’autonomie ou le fait de galérer pour trouver un logement autant que d’héberger ceux qui n’en ont pas. Nous savons aussi ce qu’est le respect, l’échange et la coopération avec les réseaux amis qui vont dans le même sens que nous.
Nous sommes légions
Ou: Acceptez vous de participer à un foire aux alternative financée par vos adversaires déclarés?
Le reste c’est du blabla.
Simon à écrit :
[Alternitba est en train de construire une réponse transparente (notamment le budget), argumentée, collective et public pour répondre aux accusations dont l’événement est la cible.
Je ne veux pas répondre sur le fond en raison du message public qui va être publié dans les jours à venir. Pouvez vous attendre celui-ci avant de continuer les critiques sur l’événement svp. ]
Donc on attends patiemment et on range ses cocktails molotovs les petits potes, ces mecs sont en train de réfléchir, on leur laisse le temps et on avisera ensuite.
Si tu a déjà participé à un collectif un jour (ce dont je doute fort vu ton impatience), tu devrai savoir que les décisions, en particulier celle qui sont majeures, ça prends du temps.
Personne n’as à te donner satisfaction car tu es pressé, attends et laisse leur le temps de trouver une solution. Mieux, va apporter tes lumières pour le financement de leur festival, construit au lieu de détruire
Le reste, c’est du blabla pour réacs.
Alternatiba, la dynamique s’étend et se renforce
Communiqué de presse de
la Coordination européenne des Alternatiba
Samedi 23 août 2014
La 3ème Coordination européenne des Alternatiba s’est tenue ce vendredi 22 août dans le cadre de l’université d’été des ATTAC et mouvements sociaux d’Europe. 42 personnes y représentaient 19 Alternatiba (*) sur les 41 Alternatiba d’ores et déjà en cours d’organisation. Les deux premières réunions de Coordination s’étaient tenues à Nantes en février et à Bayonne en juin.
Alternatiba est le nom des villages des alternatives au changement climatique organisés dans la perspective de la COP21, l’important sommet de l’ONU sur le climat qui se tiendra à Paris fin 2015. Cela désigne également les processus participatifs par lesquels ils sont organisés.
Le mouvement s’étend et se renforce. Depuis février, nous sommes passés d’une vingtaine de Villages Alternatiba en cours de gestation à plus de 40 aujourd’hui. Des réunions ont eu lieu en Allemagne, Autriche, Bosnie ainsi que dans l’Etat espagnol pour en organiser de nouveaux et des contacts croissants sont en cours avec des pays d’Europe et du reste du monde pour évoquer la dynamique Alternatiba.
Dès cette rentrée 2014, de septembre à novembre se tiendront les premiers Alternatiba dans les villes d’Agen (13 septembre), de Gonesse (20 et 21 septembre), de Nantes (28 septembre), Ciboure-Saint Jean de Luz-Sokoa (5 octobre), de Lille (4 et 5 octobre), de Bordeaux (10 au 12 octobre), de Papeete (29 et 30 novembre). Les autres se tiendront tout au long de l’année 2015 qui sera également marquée par l’organisation d’une mobilisation populaire de masse, participative et originale intitulée « 5000 kilomètres pour le climat », lors de laquelle les participants seront invités à parcourir des kilomètres à vélo entre Bayonne et Paris. Cette manifestation aura lieu du 5 juin au 26 septembre 2015 sans discontinuer.
La Coordination européenne des Alternatiba a demandé à chaque Alternatiba de discuter de la proposition de tenir un Village mondial des alternatives à Paris pendant la COP21.
Elle a également décidé d’appuyer la Coalition COP21 regroupant 70 réseaux, organisations et mouvements environnementaux, sociaux, syndicaux ou religieux et de signer le texte officialisant la constitution de cette dernière. Cette Coalition est un cadre unitaire destiné à renforcer la mobilisation populaire autour de la COP21.
Enfin,la Coordination a abordé les polémiques soulevées par certains milieux militants au sujet de l’organisation de certains Alternatiba, chaque fois pour des motifs différents. La Coordination confirme son total soutien moral à chacun de ces Alternatiba et fait sienne la formule « On apprend à marcher en marchant ». Aucune dynamique de construction n’est exempte de défauts et seuls ceux qui ne font rien ne commettent ni erreurs ni choses critiquables. Pour autant, nous constatons que la dynamique Alternatiba telle qu’elle s’enclenche dans des territoires toujours plus nombreux rend chaque jour plus crédible le pari de l’émergence d’une nouvelle génération militante et la formation d’un nouveau logiciel permettant de gagner les batailles en cours et à venir de la transition sociale et écologique. Ce logiciel lie radicalisme et pragmatisme ; sens du travail de masse et recherche des alliances ; non-violence et détermination ; efficacité, organisation et démocratie ; interpellation sur l’urgence et l’ampleur de la crise climatique mais également sociale, économique, énergétique, alimentaire et écologique et création, promotion, renforcement des alternatives permettant de combattre ces crises et de construire une société plus humaine, plus soutenable, plus solidaire, plus juste et plus conviviale. Ce même logiciel rejette les logiques mortifères de polémiques, de division, de courses au plus pur et au plus radical qui détourneraient nos énergies de la bataille centrale dans laquelle nous avons décidé de les investir, à savoir changer le système pour ne pas changer le climat.
La charte http://alternatiba.eu/projet/ensemble-construisons-un-monde-meilleur-en-relevant-le-defi-climatique/ qui forme la base d’accord minimale à partir de laquelle se constitue chaque Alternatiba, précise de manière très claire leur philosophie et leurs objectifs.
Concernant Alternatiba Lille, la Coordination dément totalement les accusations lancées contre certains de ses animateurs-trices (qui ont porté plainte pour diffamation) les qualifiant de militants d’extrême-droite infiltrés dans Alternatiba. C’est faux et donc très violent à l’égard des personnes victimes de ces graves mises en cause. De tels procédés posent un important problème d’éthique et de déontologie, et participent gravement à la confusion ambiante concernant l’extrême-droite : à force de qualifier n’importe qui de fasciste, on sème le doute sur qui l’est vraiment et on participe à la banalisation de ce fléau. La dynamique inquiétante de montée de l’extrême-droite devrait plutôt inciter le camp progressiste à redoubler de rigueur, d’efficacité, d’unité et d’attractivité, plutôt qu’à s’enliser dans des polémiques dénuées de sens, porteuses de division, torpillant les dynamiques naissantes et écœurant les bonnes volontés et la population.
La Coordination européenne des Alternatiba réunie ce 22 août à Paris affirme à l’unanimité qu’elle travaille à la construction d’un monde plus humain et plus solidaire et que cet objectif est bien évidemment totalement incompatible avec les idées et comportements xénophobes, racistes, sexistes, homophobes, excluants, discriminatoires, anti-démocratiques ou violents.
La prochaine Coordination Européenne des Alternatiba se tiendra le samedi 25 octobre 2014 à Lille.
Toujours aucune explication sur les rapport entre Alternatiba et la ville de Nantes. Le sujet est délicat et fait énormément débat en interne. Il est plus que temps que l’abcès se perce et que le chantage de la Ville de Nantes soit rendu public. Depuis le début de la mise en place de l’évènement sur Nantes (nous ne parlerons pas ici des autres villes) nous avons été très nombreux à prévenir les orgas : « Attention, en affichant le soutien de la ville de Nantes, en les sollicitant financièrement, vous allez devoir avaler des couleuvres…! »
Ça n’a pas manqué.
Il est désormais de notoriété publique que le deal s’est fait à la condition expresse que l’ACIPA ou la ?ZAD? ?NDDL? ne soient pas présents. Hors il s’agit d’une ville « démocratique » et d’argent « public » !
Par respect pour les personnes qui organisent, pour les aminches qui galèrent à rendre cet évènement quand même représentatif des alternatives possibles, nous nous sommes globalement tus, sauf une personne qui a écrit le texte en haut, contenant certaines analyses très pertinentes. Mais cela provoque des discussions vives, pas dramatiques, hein, nous gardons bien en tête notre cible première : ceux qui font passer la finance avant l’humain !
ALORS PARCE QUE LA MAIRIE DE NANTES CONTINUE DE FAIRE UNE POLITIQUE CLIVANTE* ET S’ALIMENTE DE TOUTES NOS INITIATIVES POUR LES RECRACHER EN FOLKLORE LOCAL NECROPOLISANT, PARCE QUE DERRIÈRE L’AÉROPORT SE CACHAIT UNE FORET D’IMMEUBLES QUI SE CONSTRUIRONT QUAND MÊME SANS SUIVRE LE RYTHME HUMAIN , IL EST TEMPS D’AIDER LES ORGAS LIGOTTEES A DIRE NON !!!
LE PROPOS N’EST PAS DE CONDAMNER L’ENVIE DE FAIRE UN VILLAGE ALTERNATIF DANS LA VILLE MAIS DE SAVOIR LUI REDONNER SENS… ET FAIRE TOMBER LE MASQUE DE CETTE FAUSSE POLITIQUE DE GAUCHE…
(*vous n’êtes pas sans connaitre aussi son manque de soutien humanitaire aux migrants mais vous n’avez pas entendu les propos racistes de certains élus, vous connaissez son pseudo soutien à Culture En Marche autour de Nantes qui balade le mouvement de promesses en promesses et lui fait perdre toute son énergie…)
Ce slogan, chanté voir crié par de nombreux révolutionnaire, à du sens. Il invite le peuple à s’unir pour ne jamais plus être vaincu.
Nos élus et mandataires politiques sont souverains car nous leurs avons délégué notre souveraineté contre l’état et la sécurité.
Ce qui les arrange bien, ils font leurs tambouille dans leurs bureaux luxueux pendant que les masses vont au travail midi et soir, n’ayant pas une minute à consacré à leur rôle de citoyen.
Forcement, quand quelques énergumènes un peu plus éveillés que la moyenne propose d’informer les citoyens sur les alternatives à la bagnole, au pétrole, à la consommation, ça ne fait pas leur affaire, mais pas du tout.
Imaginez les citoyens deviennent alors acteur de la société, car ils sont informés et conscients, ils s’unissent, et mettent en place les fondements de la transition écologique.
Stop, il faut arrêter ça ! Nantes Capitale Verte oui, mais juste de la peinture verte sur le béton. (Souvenez vous des blocs de béton verts qui parsemaient la ville, dont ceux devant la gare SNCF ,c’étais du greenwashing … au sens propre)
Donc ce festival pour éveiller les masses, ça les arrange pas trop, nos élus et décideurs. Reconstitution …
« Jacko Xiète : Bon, les gars, y’a un groupe d’altermondialiste qui veut faire un festival de mangeur de tofu en centre ville, à Bouffay, devant les galeries Lafayette, les bijoutiers et les banques. C’est la crise, les corporations nous tombent dessus. On fait quoi ????
Hel ENA : T’inquiète, Jacko, on les laisse venir et si ils viennent nous voir, on leur sort notre botte secrète : La division.
Jacko : Heu, c’est a dire, vous voulez leur apprendre à compter ?
HEC Tor : Pourquoi pas. De l’argent. A certaines conditions. Dont celle de ne pas faire venir ces gros ploucs de l’ACIPA.
Ils vont tellement se bouffer la gueule entre eux que ça marchera pas leur festival!
Jacko : Et si ça marche. Comment je fait moi, pour être réélu. J’ai 12 résidences secondaires à entretenir, moi ! Comment je fait !
Hel ENA : Pas d’inquiétude, si ça se fait quand même et qu’ils se mettent à genoux pour de l’argent, ils seront renié par tout le réseau anti aéroport, les Anarcho syndicaliste et les autres kystes de la nation, comme dirait Manu.
L’ACIPA ne viendra pas, on récupère la manifestation sous notre aile (pour l’ouest) et on se fait de la bonne pub pour quelques milliers d’euros.
Je vois d’ici la une de Ouest France : « Nantes, la ville des alternatives. Grâce au concours de la Mairie, Le festival Alternatiba à vu le jour … »
Jacko : C’est bien ça les gars. Du beau travail. Bon, faut que j’y aille, j’ai RDV avec mon pote journaliste de Presse Océan, je vais faire une nouvelle déclaration sur l’aéroport, histoire d’aller réveiller un peu les Zadistes.
HEC Tor: Non, soit pas con Jacko. Ça va encore se retourner contre toi. Va plutôt voir Con Ban Dit, raconte lui des conneries sur l’aéroport. Le PS démentira, il va passer pour un con, nous on reste clean et tu ravive les braises chez les ultra gauchistes de toute la France ! On va bousiller leur festival. Ils vont s’entre tuer, ça va être une vraie boucherie.
Jacko : Les gars, je sais pas ce que je ferai sans vous
Hel ENA : Tu sais, détruire les luttes populaire, on fait ça dans ma famille de génération en génération, c’est un savoir faire !
HEC Tor : Et c’est un plaisir aussi! »
Bref, je rejoint le commentaire précédent de Val K, les problèmes sont bien présent, à nous de les aider, de les éveiller à propos de la récupération de Nantes Nécropole, comme si c’étais nos camarades de lutte (et certain en sont, pour sur), plutôt que de jouer le jeu de la division et de la lutte fratricide, qui fait le bonheur de Nantes Nécrôpole et de ses élus.
Ne nous trompons pas d’ennemis. Notre adversaire, c’est le groupuscule des 1% qui font du T Ayrault Risme des Tas, des blacks blocks ultra violent pro-système, prêt à tout pour défendre leurs intérêts, jusqu’à faire usage de la force …
J’hallucine de ce dernier commentaire. Si je comprends bien, porter publiquement un regard critique sur Alternatiba Nantes, c’est faire de la division et jouer le jeu du pouvoir ? Je soutiens totalement l’article qui provoque ces débats, et la réponse de la coordination des alternatiba ne ne fait que renforcer ce soutien.
Je ne pense pas qu’il faille ne rien dire publiquement et juste éduquer les organisateurs/trices de l’évènement pour qu’illes comprennent à quel point c’est contradictoire avec leurs objectifs de demander des financements à la ville de Nantes et de se soumettre aux conditions posées par les éluEs.
Je pense que cette question à déjà été débatue au sein de l’organisation et la décision qui a été prise (accepter les financements malgré les conditions) est problématique. Si toutes les personnes/colectifs/assos/orgas qui composent l’organisation ne sont pas d’accord avec cette décision et ne la soutiennent pas, c’est qu’il y a un soucis dans les processus de décisions. L’organisation des alternatiba est censée être horizontale. Dès lors, comment est-ce possible qu’une telle décision qui « fait débat à l’interne » ait pu être prise ? Je vois deux réponses possibles : soit la question ne fait absolument pas débat, soit l’organisation n’est pas si horizontale que ça. Je pencherais pour la seconde solution, bien que probablement il s’agisse d’un peu des deux…
Et puis, si à chaque fois que quelqu’unE critique une initiative, des façons de faire, des moyens de luttes, etc, il n’y a pas d’autre choses à répondre que le spectre de la division, je ne vois pas comment c’est possible de contruire… Accepter la critique, c’est aussi ça qui permettra de construire des luttes qui ont du sens et qui mènent à des victoires.
Le fond de l’article est évacué avec le financement de la ville de Nantes .
Désolé mais ce n’est qu’un aspect .
La question c’est qu’est ce qu’Alternatiba ?
On est en droit de s’interroger quand on s’intéresse à cette question et que l’on découvre les fameux parrains tant à l’appel national que localement .
La problèmatique climat en France et ailleurs est infestée par des experts pronucléaires tels que le GIEC qui relaient la tarte à la crème comme quoi ce serait bon pour le climat
http://observ.nucleaire.free.fr/giec-avec-nucleaire.htm
De quel côté se situent tous ces gens qui sont professeurs , consultants, inspecteur de çi , inspectrice de ça ?
Et puis ce mot de transition qui revient sans cesse….
Ainsi il faudrait « améliorer la gouvernance mondiale et réaliser progressivement le droit à l’alimentation »
Depuis le temps que les gens crèvent la faim sur la planète le « progressivement » a pour le moins quelquechose de « réformiste ».
Juste quelques petits changement si possible « verts » et restons gentils avec les maitres car que serions nous sans eux ?
Un gens qui se bat contre l’aéroport et son monde, le nucléaire et son monde
Ne pas confondre alternatives écologiques et luttes anti-répression, critiquer les moyens de répression n’est pas une alternative écologique, être contre l’aéroport n’est pas une alternative écologique c’est une cause écologiste,qui plus est fût porté par des élus (dont josé bové élu au parlement européen qui est au même parlement que des fachos,est ce que pour autant ça fait de lui un « baisse son froc » alors que grâce à ces élus ça à permit de faire reculer les dates de construction de l’aéroport) certes la résistance zadiste à permit de faire retarder l’avancé des travaux mais à elle seule,elle n’aurait pu tenir, faire un mélange de tout ça est une erreur,se tirer dans les pattes entre camarades n’a pas de sens,c’est de l’énergie perdu et ça serait donner du plaisir à ceux qui s’oppose au alternatives écolo,vouloir parler avec des (passant)fachos des différentes alternative écologique pour essayer de les sensibiliser de l’urgence climatique qui se passe actuellement cela ferait il d’eux même des fachos? Ils devraient faire quoi ? les taper ? les tuer ? pour leur donner raison,qu’il manipule les masses et les ramène à leur cause,ça serait une erreur.Camarade , ce que tu a déclaré m’a rendu triste mais je comprend ta colère qui est à mon sens mal ciblé.
Mais oui, ne mélangeons pas les financements, les origines politiques et les projets. La ville de Nantes « offre » un temps et un lieu au débat autour de toutes ces thématiques, le résultat sera ce que nous en ferons. Déserter le terrain, c’est laisser la place à des adversaires politiques: pourquoi au contraire ne pas surinvestir de nos présences? Qui m’empêchera de parler à Alternatiba de l’hypocrisie de Nantes, et la honte autour de NDDL et des migrants? Qui m’empêchera d’évoquer la criminalisation des opposants, etc?
Pourtant, des adversaires ne sont pas des ennemis, là encore il ne faut pas réduire les personnes à leur degré de conscience ou à leurs positions du moment. Dialoguons avec l’Autre, du moment que les valeurs humaines fondamentales sont là, c’est possible, enrichissant pour les deux partis.
Je remercie toutes celles et ceux qui m’amènent peu à peu, par leur écoute respectueuse, leurs questions, arguments, sources d’info, à me faire grandir, avancer, éliminer mes conneries …
J’irai à Alternatiba comme je vais à la ZAD, devant la préfecture ou le Tribunal avec cet esprit là. À bientôt?
Enfin, un vrai radical qui nous délivre son avis.
Grâce à ton précieux éclairage sur les motivations des uns et des autres qui sont toujours sur le point de tomber dans l’erreur, on saura militer comme il faut.
Comme tu aurais été précieux lors du grand (et houleux) débat qui sépara, ça fait déjà un bail, les anarcho-syndicalistes des syndicalistes révolutionnaires.
Et quel dommage que tu n’aies pas pu (car pas encore né. à l’impossible nul n’est tenu) aider de tes conseils la CNT quand il a fallu qu’elle se détermine sur l’entrée dans le Frente Popular…
Tu penses quoi, au fait, des divisions chez les zadistes entre ceux qui sont vegan straight edge, carnivores touchant le RSA, végétariens qui boivent de l’alcool, non violents disciples de Lanza del Vasto ?
ils ont enfin communiqué : http://alternatiba.eu/nantes/2014/09/10/communique-alternatiba-nantes-vive-recup-les-poubelles/
« Alternatiba Nantes n’accepte que les financements non soumis à condition »
Pourquoi ce genre de rassemblement doit il se tenir obligatoirement dans le centre de Nantes, chez les Nantis qui savent déjà tout sur tout , qui ont déjà accès à tout?
Centralisation des accès? plus grande visibilité comme le marché de noël et ses chalets?
Pour étoffer mon propos, finalement, à qui s’adresse réellement cet événement ?
Coucou en bas, Bon bin déjà envoyé des personnes qui sont armés pour déloger des sans-abris et autres manifestants c’est malsain et cela suffit pour nous faire comprendre qu’a Nantes ou bien ailleurs c’est la même folie qui règne et puis c’est comme la pub toutes ces assos, plus il y en a moins on y fée attention. Allez je retourne prendre mes hauteurs et merci pour ce texte, je serais de Nantes je ferais comme vous je resterais devant la mer à méditer à défaut d’aller à la chasse. Joie.
Ce qui ressort des commentaires des pro alternatiba , c’est l’absence d’arguments
politiques (ils sont les gentils qui construisent, et les contestataires sont des
méchants qui détruisent) . On retrouve cette fausse absence de conscience politique
si habituelle chez les citoyennistes.
Merci pour les liens que l’on trouve dans les commentaires .
Ils permettent de situer Alternatiba sur l’échiquier politique.
Enfin tout est bien qui finit bien les vaillants combattants de Notre Dame du Larzac
seront présents
http://nantes.indymedia.org/articles/28000
Tout ce beau monde participera donc à cette messe s’inscrivant dans la politique de
socialwashing et greenwashing de la capital verte de l’Europe