J’écris ça car je ne sais plus quoi faire, je me trouve dans une situation désespérante, et comme je ne peux plus parler, j’écris (parce que il y a le respect de l’écriture!).

– Interdire la parole individuelle dans toute discussion pour ne pas exister dans le groupe, mais plutôt parler de façon intellectuelle et militante.

– Avoir des rapports superficiels, tels les rapports militants, pour faire croire à la profondeur relationnelle.

– Créer des militants subalternes pour valoriser les militants dominants, pour avoir des personnes à juger, analyser, critiquer, traîner.

– Garantir les relations abusives, merdiques, ou viols des militants dominants en psychiatrisant les victimes (parfois tout en militant contre la psychiatrie et l’enfermement!) en les excluant, en disant que ce sont elles le problème, qu’elles l’ont bien cherché, et que ce sont elles qui créent les situations d’exclusion.

– Parler des autres au lieu de parler de soi.

– Préférer plutôt intellectualiser les rapports que parler des vraies relations, et ainsi retourner le problème en faisant passer la victime au statut de bourreau qui exclut le pauvre petit militant dominant (comme le PC excluerait les maoistes).

– Pousser les personnes au mal être et au suicide.

– Le toto militant anarchiste respecte les situations sociales sordides et l’ordre social de victime-bourreau-spectateur.

– Créer un bouc-émissaire bourreau qui serait pire que tous pour détourner l’attention des autres personnes dominantes.

– Ne pas exposer son homosexualité (être homophobe contre soi), profiter des relations avec celles et ceux qui s’assument.

-Faire partie d’un milieu tout en le critiquant et en refusant les remises en question de soi-même dans ce milieu.