– break on through – dépasser le capitalisme de crise
Category: Global
Themes: RacismeResistances
La crise des sub-primes, la crise du crédit, la crise bancaire, la crise du pétrole, la crise financière, la crise de l’Euro, la crise de la dette, la crise irlandaise, la crise grecque… La crise du logement, la crise de l’immigration, la crise sociale… De fait il y a une seule crise. Le capitalisme est la crise, une manière de gérer le monde…
La précarité est la norme, temps partiels, baisses des salaires et chômage pour tous. Fini les archaïsmes comme la sécurité sociale, l’assurance maladie et les pensions, le progrès est en marche ! Il a déjà atteint les pays du Sud aux temps bénis des colonies. Aujourd’hui le Sud est chaque année plus au Nord…
Les barbelés, les uniformes et les camps de l’Europe-forteresse traquent, humilient et assassinent des milliers d’hommes, femmes et enfants. Le racisme n’est plus caché, c’est une affaire rentable et respectable, parfois un sport national. La police et l’armée sont dans les rues, avec leurs armes, caméras et hélicoptères. Le contrôle est partout, dans la puce de ta carte d’identité, et dans un fichier ADN pour les plus chanceux. Les lois terroristes organisent et légitiment la répression. Les résistances ne doivent pas se développer.
Les médias maintiennent le couvercle de la marmite : des jeux, des shows, des rêves, et encore des jeux. Flash d’info: les manifestations et émeutes sont le fait d’agitateurs professionnels et de jeunes immigrés. Retour a la normale. Les agences de communication font de leur mieux pour augmenter le niveau de consommation, alors que nous nous battons chaque fin de mois. Le serpent se mange la queue.
Des tonnes de pétrole gaspillées dans les océans, des millions de sacs plastiques décorant les paysages, Ibiza au Pôle Nord et Fukushima mon amour. Les espèces en voie d’extinction montrent le chemin à nos futurs enfants…
Le capitalisme crée des opportunités magnifiques !
Cet appel n’est pas une longue analyse théorique, pas plus qu’un simple voeu pour une émeute sauvage de plus. Ici nous voulons nous pencher sur les dernières formes du capitalisme : le néolibéralisme et l’idéologie de l’absence d’alternatives à ce système. Nous voulons regarder les réactions au capitalisme de crise : comment ses partisans veulent le sauver et comment les fascistes veulent (encore une fois) en profiter. Surtout, nous voulons réfléchir sur nos expériences passées et présentes, nous voulons essayer de voir comment développer des réponses radicales nous amenant vers une société libre et autonome.
La suite du texte: http://media.de.indymedia.org/media/2012/05//330011.pdf. Une version imprimable et des traductions anglaise, grecque et allemande se trouvent sur http://iacommittee.noblogs.org/
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