Faire du beurre avec des fraises
Catégorie : Global
Thèmes : Racisme
Elles arrivent depuis quelques semaines. En Europe et à Rungis. Elles sont de Gaza. Elles accompagnent des fleurs ! C’est Agrexco qui les livre ces fraises de la servitude. Chacun a pu lire la fière publicité qui en est faite et chacun aura noté aussi les effets pervers de cette triste annonce dans les rangs de quelques traditionnels soutiens au peuple palestinien en France.
Une sorte de flottement dans la conception du boycott des produits exportés par Agrexco. Cela est vraisemblablement du au fait, heureux, qu’un tout petit relâchement des serres du blocus autorise une circulation de quelques marchandises et aussi peut être au respect du à la « prestigieuse » appellation : origine Gaza et aux paysans qui les produisent. ( ???)
C’est très certainement en toute bonne foi ( ???) que certains pourraient objecter aux boycotteurs des fraises Gazagrexco que refuser l’entrée sur le marché français et européen à ces fraises serait aller à l’encontre des intérêts des paysans palestiniens de Gaza. Cela les priverait de revenu, condamnerait la récolte, empêcherait la promotion d’un produit de qualité et de notoriété…. Le retour au blocus total en quelque sorte. Paradoxal !
Nous pourrons nous interroger plus tard sur les aspects de « qualité et de « notoriété » concepts fabriqués par la politique des colonisateurs et des commerciaux à leur solde.
Alors il nous faut rappeler plusieurs éléments qui fondent notre engagement et notre solidarité aux paysans et au peuple palestinien.
Le premier reste la solidarité avec la population paysanne victime tant de la colonisation que du blocus. Vols de terres, vols de l’eau, vols des savoir faire, destruction systématique des cultures etc…Entraves ou interdiction de commercialisation….
Le second c’est l’écoute et l’acceptation politique de l’appel au boycott intégral des activités commerciales des firmes agro alimentaires israéliennes émis par la société palestinienne. Quels que soient les produits commercialisés.
Au-delà de ces deux principes il faut rappeler ce sur quoi reposent les politiques coloniales :
Occupation militaire du territoire, expulsions des paysans (usagers ou propriétaires) des terres qu’ils travaillent, accaparement des ressources en eau, « embauche » des paysan-ne-s expulsé-e-s comme « travailleurs » précaires. Mise en place d’un système commercial sous les fourches caudines duquel doivent passer toutes les productions et les organisations de producteurs quand il y en a. Politiques systématiques d’exportation des productions « contractualisées » accompagnées d’un intense lobbying auprès des administrations et institutions internationales ayant a charge l’observation, l’administration et le contrôle des échanges commerciaux et de leur légalité.
Cette mécanique de spoliation et d’exploitation des ressources et des hommes fonctionne ici comme elle fonctionne ailleurs en Afrique, en Europe de l’Est ou en Amérique du Sud. Si nous n’avons aucun grief à formuler à l’encontre des produits (fraises de Gaza, haricots verts du Burkina, tomates et poivrons du Maroc….etc) ni à l’encontre des producteurs de ces produits, en revanche il nous faut dire haut et fort que c’est le même système colonialiste ou néo colonialiste qui génère ce type de production et d’esclavage. Que le métier du paysan, où qu’il soit dans le monde c’est d’abord de nourrir lui-même, sa famille et la population qui lui est géographiquement proche.
La vocation du métier de paysan n’est pas d’engraisser les hauts de bilan des firmes agro alimentaires. Mais bien plus de tirer parti des ressources partagées des territoires sur lesquels il vit, de maîtriser ses savoir faire souvent ancestraux, de défendre les systèmes agraires locaux et de transmettre à ses pairs une mémoire et une (des) techniques susceptibles d’assurer une sécurité alimentaire pour les populations locales, même et surtout dans les situations les plus difficile agronomiquement parlant.
La vocation des paysans du monde n’est pas d’organiser une compétition sur un terrain de jeu dont les dimensions et les règles sont fixées par des affairistes, spéculateurs et prédateurs de droits.
C’est cette prise de conscience dans le mouvement paysan international que nous ne sommes pas, paysans, en concurrence les uns avec les autres mais opposés aux règles commerciales, militaires, coloniales imposées par le libre échangisme et les PAS (plans d’ajustement structurels) qui fit naître à la fois la possibilité de construire des argumentaires et mobilisations communs entre plusieurs catégories sociales et naître la Via Campesina.
Alors, ne tombons pas dans le piège grossier tendu par Agrexco et ses patrons israéliens.
Souvenons nous que les plantations intensives de fraises sur le territoire de Gaza ne sont pas survenues par hasard mais après l’arrachage par les blindés de milliers de citronniers cultivés par les paysans palestiniens.
Rappelons nous des chantages à l’exportation de ce produit afin de ruiner définitivement les paysans gazaouis : Tiens toi tranquille sinon pas d’export. Moyennant quoi des tonnes de fraises ont pourri sans même pouvoir être mises à disposition de la population de gaza qui a d’ailleurs vraisemblablement d’autres besoins alimentaires de base.
N’oublions pas que les plans de développement de l’agriculture sont dictées par les firmes agro alimentaires coloniales et que le « libre arbitre », le libre choix du paysan colonisé ou victime de blocus, la demande sociale locale n’ont pas droit de cité dans ces spéculations.
Il nous faut crier partout que ces fraises :
* Viennent d’un territoire, Gaza effectivement, mais n’ont rien de Gazouis…
* Sont produites sous la contrainte des exportateurs dont Agrexco est le principal, qui musellent économiquement Gaza.
* Que les paysans n’ont pas d’autres choix dans la situation actuelle du blocus et du besoin de survie
* Qu’il faut casser ce blocus et que briser l’activité de la firme Agrexco est un des éléments central de cette bagarre contre le blocus.
Il nous faut aussi crier partout :
* que le paysan de Gaza est obligé d’acheter des plants « fabriqués » par des pépiniéristes israéliens.
* qu’aucune garantie de prix ne peut être obtenue
* que l’immense pauvreté de la majorité de la population de Gaza ne peut permettre l’obtention d’un prix rémunérateur pour les producteurs de ces fraises
* qu’Israël systématise ses livraisons de surplus agricoles (prétexte faussement humanitaire…) sur Gaza ce qui a un effet dépressif évident (et recherché) sur le revenu des paysans palestiniens sans pour autant suffire à la population.
* Que les paysans palestiniens sont capables (évidement) de travailler à la production de denrées alimentaires dont le peuple de Gaza a besoin. Et qu’il faut les aider par nos actions de boycott à retrouver cette vocation et participer en brisant le blocus à l’élévation du niveau de vie des habitants de Gaza.
Il nous faut en permanence rappeler :
* que l’essence même d’Agrexco est d’être une entreprise coloniale ou au service de politiques coloniales.
* Qu’il ne peut y avoir une face de son activité noire et une autre face blanche.
* Que se battre contre les activités d’Agrexco, y compris celles survenant sur le territoire de Gaza, c’est participer du combat pour la reconquête de l’autonomie du peuple palestinien.
* Que c’est en cassant les mécanismes économiques mis en place par l’occupant (les occupants) que pourront s’ouvrir pour les peuples victimes d’apartheid, de colonisation, de spoliation des perspectives nouvelles, porteuses d’espoir pour les populations locales et exemples dont pourront s’inspirer, ici ou là, les hommes et femmes militants pour les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes et pour la reconnaissance en droit international du principe de souveraineté alimentaire.
Enfin il nous faut dire :
* que la fraise est un produit fragile
* qu’elle ne supporte pas plus de deux jours de frigo sans perdre ses qualités organoleptiques.
* qu’elle peut rester rouge et attractive au-delà de ces jours sous réserve d’avoir été traitée.
Comment ? : par ionisation (radiation) qui permet de tuer tout germe, bactérie, organisme vivant, vitamines et autres composants du fruits. Israël est le troisième pays exportateur de Fruits et légumes a utiliser ce procédé technique mortifère et dangereux pour la santé du consommateur.
* que ces champs de fraises comme d’autres ont subi sinon les attaques directes du moins les retombées des attaques et particulièrement la dispersion dans l’atmosphère des phosphores, radiums et autres gâteries expérimentales que l’armée de l’état colonial expérimente systématiquement sur la population de Gaza.
Pour finir :
* la société européenne n’est pas demanderesse de produits hors saison.
* cette demande fictive est fabriquée par l’industrie l’agro alimentaire quel que soit l’origine de son capital.
* la construction de ces « besoins » fictifs entraîne inéluctablement la disparition de milliers de paysans sur les territoires victimes des importations. (effets des subventions à l’exportation ou usages de passe droits)
* le bilan énergétique de ce type de circulation de marchandise est catastrophique.
* le bilan social de ce type d’activités n’est jamais fait (conditions d’exploitation des paysans prolétarisés, conditions d’exploitation des travailleurs saisonniers) et encore moins le bilan « qualitatif » ( pesticides, herbicides, résidus…).
Pour toutes ces raisons nous réaffirmons notre solidarité avec les paysans et la société palestinienne et appelons sans réserve au boycott des fraises exportées par Agrexco, fussent elles de Gaza.
Nicolas Duntze,
Paysan, Confédération paysanne, membre de Via Campesina.
http://www.confederationpaysanne.fr/images/imagesFCK/im…1.jpg
Des commentaires ont été cachés parce qu’en plus d’être pleins de bile, ils n’avaient qu’un rapport lointain avec le texte publié. Prendre le temps de lire un texte avant de le commenter, c’est bien.
apparement les agriculteurs de gaza n’ont pas l’air trop d’accord avec le boycott de leurs produits, fussent ils distribués par agrexco
“Appeler au boycott des productions agricoles de la bande de Gaza, au détriment des agriculteurs apparaît dans ces conditions comme un contre-sens !”
http://www.france-palestine.org/article16360.html
“Chacun a pu lire la fière publicité qui en est faite et chacun aura noté aussi les effets pervers de cette triste annonce dans les rangs de quelques traditionnels soutiens au peuple palestinien en France.”
Le communiqué de l’AFPS national est une honte, et rejoint les déclarations du CRIF ( Prasquier sur France Info )
Les fraises de Gaza exportées, il ne semble pas qu’elles nourrissent la population locale, mais sans nul doute, elles engraissent une bourgeoisie palestinienne pour qui le petit peuple peut crever de faim
Que des capitalistes fassent des profits sous l’occupation n’est pas étonnant, bien au contraire
Des fortunes se constituent toujours dans ces conditions : la bourgeoisie palestinienne ne fait pas exception
On aura bientôt un communiqué soutenant la colonisation parce qu’elle donne du travail à des ouvriers palestiniens ? En solidarité avec les “entrepreneurs” palestiniens ?
dans l’article de l’ AFPS c’est :
“nous avons interrogé les premiers concernés, agriculteurs palestiniens , leurs coopératives et le gestionnaire des programmes de développement rural et agricole à Gaza pour ces productions”
et sur la réponse du PARC , indiquée ds l’article de l’ AFPS
c’est quoi le PARC ?
The Agricultural Relief Committee (PARC) is a leading Palestinian non-profit, non-governmental organization involved in rural development and women’s empowerment. PARC provides advice, awareness support, services, and special consultancies for individuals, groups, and institutions involved in similar domains.
http://www.pal-arc.org
bardet parle de ” bourgeoisie palestinienne vendue” si je comprends bien
je ne vois pas comment il y inclut les petits producteurs palestiniens et les coopératives
non seulement ca indique une ignorance crasse de la société palestinienne, mais en plus ca transpire du mépris de nos révolutionnaires professionnels des pays nantis envers la société palestinienne
mais ….
La construction des logements des occupants est faite par des ouvriers palestiniens
Le mur s’est construit aussi avec des ouvriers palestiniens
Les fraises de Gaza, naturellement, ce sont aussi des ” petits”
Tous ces gens ont besoin de l’occupation pour vivre, c’est un fait
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Donc, en conclusion, si on résume !
– on soutient la construction de logements
– on soutient l’édification du mur
– on bouffe des fraises de Gaza à s’en faire pêter la sous ventrière
– on n’oublie pas les roses à pleins bouquets
Allez, les bisounours
Sur Indymedia, ils condamnent le boycott de l’Etat raciste.
Chez eux, ils ont le pouvoir total et établissent des lois fascistes.
Le projet de loi frappe d’amende les citoyens qui soutiennent, prennent l’initiative d’un boycott contre l’occupation
La Commission de la constitution, des lois et de la justice de la Knesset a approuvé mardi (15 février 2011) un projet de loi qui requiert que soient frappés de lourdes amendes les citoyens israéliens qui prennent l’initiative ou qui incitent au boycott contre Israël et l’occupation des territoires palestiniens. Le Parlement israélien (Knesset) a approuvé une lecture initiale du projet de loi il y a plus de six mois. Le projet de loi va maintenant suivre son cours vers une première lecture à la Knesset pour approbation. S’il devient une loi, les amendes s’appliqueront à toute personne boycottant des individus, des sociétés, des usines et des organisations israéliennes .
Le projet de loi a été présenté par le président de la coalition, Ze’ev Elkin, et parrainé par 27 députés des partis de droite et des partis fascistes : Likoud, Israel Beitenu (Israël notre maison), Shas, Habayit Hayehudi, Judaïsme Unifié de la Torah et le parti centriste Kadima lors de sa lecture préliminaire.
Les réactions au projet de loi ont été négatives de façon unanime de la part de la gauche israélienne. Le député du Hadash (le Front Démocratique pour la Paix et l’Egalité) Dov Khenin a déclaré que c’était le dernier dans une tendance émergente de législation anti–démocratique encouragée par Israel Beitenu.
“Le projet de loi est stupide, agressif, brutal et anti-démocratique” a déclaré Khenin. “La véritable signification du projet de loi est de grande portée et cherche à enrôler le centre politique à l’ordre du jour de l’extrême-droite. Sa véritable intention est de décider qu’Israël et les territoires occupés sont une seule et même chose”.
Khenin a déclaré que si le projet devient loi, cela signifiera que les gens qui sont au restaurant et qui demandent de retourner une bouteille de vin produite en Cisjordanie, parce qu’ils désapprouvent la colonisation israélienne là-bas, seront passibles d’une forte amende.
Le député du Hadash Hanna Sweid a ajouté que le projet de loi avait pour intention d’intimider les critiques de la politique du gouvernement et était une violation évidente de la liberté d’expression. Après une discussion enflammée, marquée par une dispute procédurale, le projet a été voté, ses opposants tempêtant à l’extérieur de la salle, refusant de prendre part au vote. Avant que la décision ne soit prise, le député Khenin a suggéré de rebaptiser le “Projet d’interdiction d’organiser un boycott” en “Projet d’interdiction de la liberté d’expression”, ainsi que l’a rapporté l’Association pour les Droits Civils en Israël.
A propos du projet
Le projet de loi sur le boycott a d’abord été présenté en juin 2010 par 25 députés et appuyé par des membres de différentes factions. Sa rédaction imprécise rendrait illégales de nombreuses actions, considérées maintenant comme relevant de la liberté d’expression. Il est interdit de prendre l’initiative d’un boycott contre l’Etat d’Israël et “les territoires sous contrôle israélien”, d’encourager la participation à celui-ci, ou d’apporter aide ou renseignement dans l’intention de le faire progresser”, ainsi qu’énoncé dans la section 2 du projet proposé.
Les sections 3 et 4 de la législation proposée affirment qu’”un acte d’un citoyen ou d’un résident d’Israël en violation de la section 2 constitue un préjudice civil et qu’il relèvera des dispositions de l’Ordonnance sur les Dommages” et que “le tribunal établira une compensation pour dommages et intérêts pour le préjudice civil conformément à cette loi de la manière suivante : a) paiement de dommages et intérêts jusqu’à concurrence de 30.000 NIS (6135 €) à une partie lésée devant faire la preuve d’un quelconque dommage”.
Si la preuve est faite qu’ils ont participé à un boycott, des personnes qui ne sont pas citoyens ou résidents d’Israël peuvent aussi être punies en se voyant refuser le droit d’entrer dans le pays pour au moins 10 ans, conformément à la législation proposée.
Eilat Maoz, Coordinatrice de la Coalition des Femmes pour la Paix, a répondu au projet de loi proposé en disant : “C’est un pas de plus par lequel le gouvernement ne se contente pas de persécuter les organisations de gauche, mais essaie de rendre illégales les protestations de gauche et de réduire au silence ses citoyens. C’est un gouvernement qui a peur du débat démocratique, parce qu’un tel débat mettra en évidence le désaccord de l’opinion publique avec les politiques destructrices de l’occupation et des colonies.”
http://www.france-palestine.org/article16754.html
marre de ces gens qui ne lisent pas les commentaires et envoient leurs éternelles récriminations pour mieux publier leurs copier-coller.
Dans quel commentaire, le troll peut lire que quelqu’un est contre le boycott ?
Aucune réflexion, aucune analyse, rien de rien. Croit-il que les copier-coller en tiennent lieu ?
IL faut être particulièrement cynique pour oser dire que le boycott de leurs bourreaux pourrait être préjudiciable aux Palestiniens, alors qu’eux-mêmes le demandent à travers 172 associations, et que les antiracistes israéliens et du monde entier les soutiennent.
« Nous n’avons pas le choix. Pour arrêter cette fuite en avant criminelle, vue l’absence durable de sanctions de la part des Etats, les citoyens doivent répondre à l’appel de 172 associations palestiniennes qui date de 2005 : BDS (boycott, désinvestissement, sanctions). Boycott total : commercial, économique, politique, scientifique, culturel, sportif … de l’Etat d’Israël tant que durera l’occupation. Il faut atteindre l’image d’Israël. Face à Michèle Alliot-Marie qui prétend que boycotter est un acte antisémite, il faut opposer ce que dit un anticolonialiste israélien, l’universitaire Neve Gordon : « je suis pour le boycott, c’est la seule façon de sauver mon pays ». »
Le sionisme est-il un obstacle à la paix ?
http://nantes.indymedia.org/article/22961
Marre de ne pas pouvoir répondre à ces gens qui s’aperçoivent d’un seul coup de l’existence des « petits producteurs et des coopératives palestiniennes », qu’ils avaient ignorés jusque-là, mais qui tombent à pic pour justifier le refus du boycott.
Les sionistes ont tout détruit en Palestine occupée, et plus particulièrement à Gaza, arraché les arbres, détruit les récoltes, les maisons, les écoles, les hôpitaux, les infrastructures… Même des cimetières !
Mais les sionistes vont encore soutenir l’Etat raciste qui a fait ça en essayant d’empêcher le boycott, et avec les arguments les plus abjects : car on trouvera toujours des gens qui crèvent de faim pour servir d’alibi à l’occupant. Il y a même des Palestiniens qui construisent le mur de la honte. Partout, de tout temps, on a vu ça, ce n’est pas un scoop. Les bourreaux et les fascistes ne font pas eux-mêmes le sale boulot.
Mais ceux qui se servent de ces arguments crapuleux pour empêcher toute sanction contre les coupables ne méritent que le mépris total et définitif de tous ceux qui ont la moindre parcelle d’humanité.
Quand on entend ces arguments, alors oui, on peut dire que le sionisme est la honte de l’humanité !
Contre les tartuffes qui utilisent les collaborateurs de l’occupant pour empêcher toute sanction d’Israël, contre la barbarie, les antiracistes se mobilisent.
« En Cisjordanie, les colons sont dix fois moins nombreux que les Palestiniens. Pourtant, ce sont eux qui les encerclent. Partout surgissent des zones industrielles ou des stations-service. Il y a 500 000 Israéliens établis au-delà de la frontière de 1949. Tout est fait pour que les Palestiniens deviennent à terme, comme les Aborigènes d’Australie, de gentils indigènes enfermés dans leurs réserves mis en situation de ne plus pouvoir réclamer leurs droits…
Et la liste des ignominies produites par les autorités israéliennes est loin d’être close. Pourtant, encore et toujours, des anticolonialistes israéliens résistent et lancent l’appel « Boycottez-nous », en soutien aux Palestiniens qui mènent la campagne Boycott – désinvestissement – sanctions… »
Pierre Stambul
http://nantes.indymedia.org/article/23077