Les anarchistes israéliens boycottent israël
Category: Global
Themes: Racisme
« Pour isoler Israël et dénoncer sa politique d’occupation, certains groupes d’activistes emploient de nouveaux moyens très médiatiques. Ainsi Elvis Costello, Santana ou encore U2 ont récemment annulé leur concert en Israël. Ces artistes ont été sensibles au message du BDS pour “Boycott, Désinvestissments et Sanctions”. Il s’agit d’un lobby présent dans de nombreux pays qui essaie d’être fidèle à la tradition du boycott chère au Mahatma Gandhi. Evidemment, tout cela déplait fortement à l’establishment israélien qui qualifie ce groupe de pression – ayant son siège à Tel Aviv et Ramallah – de terrorisme culturel. »
http://videos.arte.tv/fr/videos/israel_appel_au_boycott….html
Qui sont les anarchistes israéliens ? Ils nous l’expliquent eux-mêmes à travers plusieurs interviews et de nombreuses actions.
Interview de Yossi, militant d’ISM et des Anarchistes contre le mur :
“Le mouvement Anarchiste détestait le mouvement Sioniste. Il n’y avait pas que des Anarchistes – il y avait aussi des Communistes.
Beaucoup de communistes sont venus ici et ont découvert que tous ces slogans socialistes étaient réellement socialistes seulement pour les Juifs. Il y avait tellement de campagnes racistes. L’une d’elles était Hebrew Labour (Travaillistes Hébreu) : “To make capitalist Jews take all the Jewish labour” (Ndt : Pour faire des Capitalistes, Juifs prenez tout le travail Juif) et c’était la plus grande campagne du mouvement sioniste en Palestine. […]
Les gens sont venus ici et ont constaté que leurs visions communistes n’avaient rien à voir avec la politique raciste qu’il y avait ici. […]
Quand l’Intifada est apparu, il y a eu deux processus qui se sont déroulé en même temps. La Gauche traditionnelle, que nous appelons en Israël la Gauche Sioniste, est devenue de plus en plus à Droite.
Ils ont commencé à montrer de nouveau leur véritable visage raciste. En même temps, la Gauche radicale est devenue de plus en plus radicalisée. […]
C’est ce jour-là où j’ai réellement compris que l’Etat était mon ennemi. L’armée est mon ennemie. Je n’ai rien à voir avec l’armée. Beaucoup d’entre nous se sont rendus compte que cette armée et cet Etat n’étaient pas les nôtres. […]
Tali Fahima est un exemple. Elle n’a jamais été dans le mouvement Anarchiste, mais elle est en prison maintenant pour avoir fait des choses pour lesquelles chacun d’entre nous pourrait aussi être arrêté : être en contact avec un terroriste, violer une zone militaire fermée, etc. […]
En termes d’idéologie, nous n’avons pas une liste de nos demandes. Naturellement, la plupart d’entre nous voudrait une ‘solution de Pas d’Etat’. Nous sommes contre tout type de séparation, et nous sommes Contre le Mur peu importe où il va être construit.
Nous sommes aussi contre l’Autorité Palestinienne. Nous voyons l’Autorité Palestinienne comme un autre outil de l’oppression. Nous travaillons avec eux certaines fois, mais nous ne soutenons pas l’Autorité Palestinienne comme le fait Gush Shalom. Nous ne sommes pas d’accord avec eux sur de nombreux points. Nous agissons différemment de la plupart des groupes vis à vis de la police. Nous n’informons jamais la police d’une action.
Mais au bout du compte, nous nous soutenons et nous travaillons ensemble. Il y a des disputes, mais nous maintenons un dialogue. Il y a une coalition contre la barrière de la part de nombreux groupes parmi la Gauche radicale, et il n’y a pas de gros problèmes à ce sujet. […]
C’est dur. Nous travaillons avec des Palestiniens tout le temps et nous disons toujours que nous ne voulons pas d’Etat palestinien. Je ne combats pas pour un Etat palestinien, je combats pour la fin de l’occupation et c’est le principal objectif. Et nous ne sommes pas seuls dans ce combat.
Il y a beaucoup de Palestiniens qui ne sont pas Anarchistes, mais qui sont à Gauche des Communistes, des Socialistes. Il y a tellement de gens qui se battent pour le même objectif; une solution d’un seul Etat est très proche de notre objectif.
D’abord, nous devons mettre un terme à l’occupation et rendre leurs droits aux Palestiniens. Après ça, nous pourrons parler de la façon dont nous voulons vivre ici. Si les Palestiniens choisissaient d’avoir une solution d’un seul Etat, nous serons avec eux. S’ils choisissaient d’avoir leur propre Etat, nous serons avec eux. Nous n’avons rien à dire à ce sujet. Il y a des Palestiniens qui travaillent avec nous pour le même type de solution. […]
Il est important de voir que nous ne travaillons pas en Palestine pour éduquer. Après tout, nous sommes les occupants. Nous ne sommes pas là pour leur dire quoi faire, mais nous sommes là pour les aider à se libérer de l’oppression de notre Etat. C’est notre but principal.
[…] il y a quelque chose de drôle dans la question. Etre Juif dans la Diaspora, d’après ce que j’ai compris, est bien différent. Vous ressentez votre identité juive. Mais vous ne ressentez pas cela en Israël. Vous ne vous inquiétez pas du Judaisme en Israël. Nous disons : “Fuck it”.
C’est comme le Christianisme aux Etats-Unis. Demandez-vous à des Chrétiens Anarchistes aux Etats-Unis comment ils ressentent le Christianisme dans leurs vies quotidiennes ? Non. Ils sont athées, ils sont anti-Chrétiens, et ils sont contre le Christ la plupart du temps.
INTERVIEW : L’ANARCHISME ISRAÉLIEN
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=2338&type…views
« […] La Paix Maintenant, qui avait su mobiliser des centaines de milliers d’Israéliennes et d’Israéliens contre la répression dans les territoires occupes et contre la guerre au Liban, n’existe plus. Depuis 2000, pas une seule manifestation de masse, si ce n’est pour soutenir les « initiatives de paix »… d’Ariel Sharon, et aujourd’hui, alors que Gaza est massacrée et le Liban martyrise, pas une voix ne s’élève dans la gauche sioniste, pour dénoncer ces crimes et exiger d’y mettre fin immédiatement.
Seules les diverses organisations du mouvement anti-colonialiste protestent, avec détermination et courage, et font entendre, à contre-courant la voix du droit et du respect de la vie.
La Coalition des Femmes pour une Paix Juste, les diverses organisations de réservistes et d’appelés qui refusent de servir l’occupation, les Anarchistes contre le Mur, le mouvement Ta’ayush, le Centre d’Information Alternative, les Rabbins pour les Droits d l’Homme ont, ces dernières semaines, redoublé leurs efforts et leur mobilisation : rassemblements, manifestations, fermeture de rues centrales à Tel Aviv, campagne de graffitis etc. […] »
(Michel Warschawski)
Tract distribué à Tel-Aviv par les anarchistes israéliens :
« Deux Etats pour deux nations, c’est deux Etats de trop »
« Tel Aviv, Israel : l’initiative anarcho-communiste participe à l’immense manifestation pour la paix. L’occasion de faire connaître par ce tract leurs positions. […]
Le terme le plus approprié pour décrire le traitement de l’État d’Israël envers les habitants qui ne sont pas inclus dans la catégorie des juifs israéliens jouissant de leurs pleins droits est l’apartheid. […] »
« Ce tract est distribué par les anarchistes israéliens traîtres à la nation. »
http://www.ainfos.ca/04/may/ainfos00391.html
« Pousse-toi, la Paix Maintenant. Et vous, hippies vieillissants, rangez vos calicots et vos bouteilles d’eau, vous qui avez, sans résultat, participé à des rassemblements pour « donner une chance à la paix », au cours de ces quarante dernières années. Maintenant que la séance de photos à Annapolis est terminée, préparez-vous à affronter l’avenir. […]
Ma favorite parmi les réponses à cette action a été « Nou, higzamtem », qu’on pourrait traduire par « Allez, les gars, cette fois, vous avez exagéré ». Ils ont exagéré, eux ? Israël est sur le point d’augmenter la pression sur toute une population civile et ce sont les Anarchistes qui sont accusés de dépasser la mesure ! Tel est, aujourd’hui, le degré de pourrissement moral au sein de la société israélienne.
Ces jeunes Gandhi israéliens ne peuvent apporter la paix. Ils ne peuvent mettre fin à l’occupation. Mais ils peuvent être des témoins moraux. Ils n’auront pas à se justifier auprès de leurs petits-enfants comme nous aurons à le faire.
Le moment était bien choisi – alors que les Juifs célèbrent les actions d’une bande de zélotes religieux qui ont combattu une force d’occupation qui avait obscurci les lumières du Temple – pour qu’un groupe de Macchabées du dernier-jour se dresse et s’oppose, sans violence, à une force d’occupation étrangère qui menace d’obscurcir les lumières de Gaza.
Joyeux Hannoucah, les militants et les « Anarchistes » ! Et yasher koah, bravo ! »
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3327
Voir aussi :
Conférence “Boycotter l’Etat d’Israël, le droit de dire NON ?”
http://dev.ulb.ac.be/cercles/attac/spip.php?article181
INFORMATION DES ANARCHISTES CONTRE LE MUR EN PROVENANCE D’UNE ZONE DE GUERRE
http://www.etoile-rouge.fr/desinformation/information-d…nce-d’une-zone-de-guerre/
http://a21.idata.over-blog.com/200×200/3/80/95/97/boyco…5.gif
“tous les antiracistes qui luttent contre l’apartheid, le colonialisme et l’occupation, …”
ne sont pas pour le BDS ! Hors BDS total point de salut ?
Non, il y a d’autres analyses montrant que le boycott total renforce les Israéliens dans le sentiment qu’ils sont seuls contre tous, comme du temps des pogroms. Il y a d’autres approches pour faire comprendre l’inanité des lois racistes et l’urgence de reconnaitre les Palestiniens comme Israéliens à part entière pour ceux qui habitent Israël et le droit de créer un Etat palestinien indépendant en Cisjordanie et Gaza.
http://www.marxiste.qc.ca/international/moyen-orient/17…riere
et cette approche est autant non-raciste que le boycott. De toute façon, ce sera aux habitants sur place de décider ce qu’ils veulent.
Puisque c’est un impérialisme reposant sur un colonialisme avant tout économique, pourquoi continuer à utiliser un terme pas adapté à la situation. L’apartheid existe bien en Palestine mais il n’est pas racial, il est économique et social.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ni le texte de la TMI, ni les extraits cités dans l’article ne parlent de racisme. Ce n’est peut-être pas pour rien.
Mea culpa j’en ai écrit une grosse. Y a bien un militant qui parle de racistes en parlant de la gauche israélienne. Mais bon, on est pas non plus obligé d’être d’accord avec lui sur tout. En israël il y a de vrai racistes (à l’extrême droite par exemple). Ce serait prendre le risque de les dédouaner de leur responsabilités que de voir du racisme partout.
N’importe qui va pouvoir y aller de sa provoc jusqu’à ce que l’article soit locké ?
« L’apartheid existe bien en Palestine mais il n’est pas racial, il est économique et social » ! ! ! ! !
Jusque-là, seul le CCI-AIT avait osé dire une pareille énormité. Allez expliquer aux Palestiniens parqués dans leurs ghettos et privés de tous droits humains qu’ils sont traités de la même manière que les juifs pauvres. On verra leurs réactions.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais TOUS LES EXTRAITS des AAW parlent de racisme, c’est évidemment le point central de leur lutte.
Quant à l’allusion aux pogroms, c’est une pure provocation : ça fait longtemps que les pogroms ont changé de camp. Voir le bel article de Gideon Levy :
Les pogromes de l’an 5765
http://www.palestine-solidarite.org/debat.Gideon_Levy.0…5.htm
Eh, oui ! Il y a des gens qui ne sont pas pour le BDS. Ils sont même contre le boycott tout court. Et ce sont les mêmes qui sont contre toute sanction d’un Etat qui pratique l’occupation et le nettoyage ethnique.
Ils expliquent très bien pourquoi à la place ils sont pour des « discussions » qui peuvent durer des siècles puisque toutes les cartes sont du même côté et qu’ils refusent la moindre contrainte contre un Etat raciste, au gouvernement fasciste, qui représente malgré tout leur idéal.
C’est là :
pour un état palestinien
http://nantes.indymedia.org/article/22850
C’est tout l’honneur des anarchistes israéliens justement de dénoncer ça et d’avoir des actions en conformité avec leur idéal antiraciste. C’est-à-dire avec le BDS.
ils sont des centaines à demander la création d’un état palestinien aux côtés de l’état israélien … merci de le rappeler dans le com’ précédent, voir ici :
http://www.peacengo.org/organizations.asp
Ces mêmes organisations appellent au boycott des colonies. De très nombreux artistes et professeurs juifs on décidé de ne plus aller à Ariel et autres.
Ils sont très nombreux, avec les anars israéliens à participer aux manifs contre le gouvernement israélien. Il ne pourra y avoir de victoire sans alliance de tous les groupes d’oppositions. Il est donc complètement crétin de vouloir à toute force jouer les uns contre les autres. Le PO n’est pas un jeu pour joueur bien caché derrière son ordi.
Les Palestiniens ne jouent pas derrière leur ordi (faudrait d’abord qu’ils aient de l’électricité pour ça), c’est dans la vie réelle qu’ils subissent le sionisme réel, la discrimination, l’enfermement, le nettoyage ethnique.
Les anarchistes israéliens sont de tous les combats contre l’apartheid et la barbarie, mais ils ont introduit une lutte spécifique très bien analysée par Michel Warschawski :
« L’une des seules satisfactions, ces dernières années, dans ce qu’on appelle le camp de la gauche israélienne contre l’occupation est l’apparition des « Anarchistes contre le mur ».
A part la Coalition des Femmes qui déploie de grands efforts pour garder la tête hors de l’eau, tous les autres mouvements ont pratiquement cessé d’exister (comme Gush Shalom et Ta’ayush) ou, dans le meilleur des cas, ont perdu au moins la force dynamique qui les caractérisait il y a quatre ans. Je parle naturellement des mouvements et non pas des partis politiques ou des ONG pour lesquels il faudrait une discussion séparée.
Les « Anarchistes contre le mur » sont un mouvement jeune – premier avantage – et un mouvement actif – second avantage – qui réussit à entraîner, par ses initiatives et ses actions hebdomadaires contre le mur de ségrégation, le reste des autres groupes et leurs « réfugiés ». Qu’ont donc ces « Anarchistes contre le mur » qui les transforme en cet acteur combatif et énergique que nous connaissons ? Premièrement, un perception très saine de ce qui est bien et de ce qui est mal ; un sens que leur a permis, bien avant les autres, d’identifier le mur comme un symbole du mal de l’occupation, et en général, du mal de cette période mondiale qui se construit sur des murs et l’apartheid.
Deuxièmement, une volonté de sacrifice et la capacité de surmonter leurs craintes (y compris la peur de nos calomniateurs et détracteurs), ce qui nous paralyse par moment. Troisièmement, un contact franc avec les jeunes Palestiniens de leur âge qui permet une coopération beaucoup plus « cool » que celle que nous avons connue à la génération précédente, quand la coopération palestino-israélienne nécessitait de longues journées de discussion et des accords politiques.
On prétend parmi les militants de la vieille gauche qu’« ils n’ont pas d’idéologie » et en plus qu’ « ils ne savent même pas ce qu’est l’anarchisme ! ». C’est bien possible. Cependant, au lieu d’adopter cette attitude condescendante, ces mêmes militants devraient plutôt s’interroger eux-mêmes (en réalité : nous-mêmes – car j’appartiens certainement à cette catégorie politico-générationnelle) : pourquoi la vieille gauche n’a-t-elle pas eu la capacité d’apporter une réponse et un cadre idéologique à la génération qui suivait ? Pourquoi la génération des « Anarchistes contre le mur » ne se voit-elle pas elle-même – pour la plupart d’entre eux – comme le prolongement de ce qui existait avant ?
Cet espace entre les générations n’est pas spécifique à Israël, et on peut trouver dans tous les coins du monde ce qui caractérise la nouvelle génération de militants politiques israéliens. Pourtant, il y a une différence importante : dans les autres parties du monde, ou au moins dans la plupart, la génération des vétérans a su donner une place centrale à la nouvelle génération de jeunes filles et de jeunes hommes militants.
Ce n’est pas le cas avec nous. A la suite de la manifestation centrale contre la guerre au Liban, l’été dernier, il y a un an exactement, je faisais observer à la coordination des organisations contre la guerre et dans des articles publics ce fait ridicule et triste : à la tribune, se tenaient des vétérans et ils faisaient des discours sur la première guerre du Liban, et non des représentants des militants d’aujourd’hui, au premier rang des luttes actuelles contre la guerre et l’occupation.
A la place des « refuzniks » de la seconde guerre du Liban, par exemple, on voyait l’un des dirigeants de Yesh Gvul de 1982 sur la scène ! Ces gens refusent de quitter le devant de la scène – j’écris le devant de la scène et non pas toute la scène, car ils ont/nous avons encore beaucoup à faire pour participer, comme simples soldats ou, quelquefois, comme ayant une riche et même une magnifique expérience.
Des facteurs creusent le fossé avec cette jeune génération que « les Anarchistes contre le mur » symbolisent si bien : contrairement à leurs prédécesseurs, ils ne prennent pas ombrage et n’essaient pas de se battre pour prendre leur place légitime à ces mêmes tribunes ou dans les réunions interminables de la coordination, ils préfèrent prendre leur distance d’eux-mêmes, en tant que mouvement, à l’égard de « la politique des vieux » et mener leurs campagnes eux-mêmes, sans lien organique ou idéologique avec l’ensemble du mouvement. […] »
La suite : http://1libertaire.free.fr/MWarschawski09.html
Personne ne t’a demandé de parler à la place des palestiniens en tapant des oukazes contre La Paix Mainteant ou l’Autiorité Palestiniennes sur ton clavier. On s’en fout de tes obsessions ce qu’on veut c’est tout se qui concourt à la paix et à l’émancipation. Tu fantasmes sur le Hamas grand bien te fasse. Va le dire à Gaza : http://nantes.indymedia.org/article/22626
d’ailleurs, je ne vois pas pourquoi le fait d’être Juif empêcherait d’être raciste et fasciste
Il y a d’ailleurs des Juifs dans le Parti National, parti antisémite français
Ceci dit, il y a bien un fascisme catholique, un fascisme calviniste, un fascisme anglican, un fascisme bouddhiste, un fascisme athée, un fascisme sunnite, un fascisme , un fascisme wahabite, un fascisme hanafiste,
alors, pourquoi pas un fascisme askénaze, un fascisme séfarade, un fascisme juif athée
alors, certains peuvent fantasmer sur le hamas, je ne vois guère de différence
Tiens, à propos , l’auteur de l’article qui suit parle aussi de pogrom…
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S’il vous plaît, boycottez-nous ! S’il vous plaît, boycottez mon pays!
L’auteur a choisi de ne pas divulguer son nom de crainte des répercussions contre sa famille. La menace est réelle. Qu’il suffise d’indiquer que l’auteur est un universitaire israélien en sciences sociales. Bien que l’auteur soit totalement prêt à payer le prix de ses opinions, il n’y a aucune raison pour que sa famille en souffre. L’auteur peut être contacté à l’adresse : pleaseboycottus(at z)gmail.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .
Pendant des années, j’ai été plutôt ambivalent sur la sagesse du boycott d’Israël. Bien qu’un boycott de tout ce qui a trait aux colonies illégales en Cisjordanie, – qui sont un dérivé manifeste d’une occupation brutale – soit d’une nécessité absolue, et que j’ai totalement soutenu, j’étais toujours resté réservé quant à un boycott d’Israël lui-même.
Aujourd’hui, je sens qu’il n’y a pas d’autre choix que d’appeler à un boycott sans réserve et global à l’encontre d’Israël – Boycotts, Désinvestissements, Sanctions (BDS).
Pour le bien d’Israël et dans l’espoir qu’une pression réelle depuis l’étranger, visant principalement l’économie israélienne, suffira pour éviter à Israël ce que Thomas Friedman, dans un récent éditorial, appelait « la dépendance d’Israël au crack ». C’est le seul moyen de sortir les Israéliens de leur chimère (de leur crack) du « business as usual » (les affaires continuent) et de leur enlever la possibilité de maintenir un statu quo désastreux qui ne fait que conduire à plus de vols de terres, plus de violences et de guerres, mettant en définitive Israël lui-même en péril. C’est le seul moyen de convaincre les gouvernements actuels et futurs que la situation présente est insoutenable et non viable. C’est le seul moyen de nous sauver de nous-mêmes. Là où ils en sont aujourd’hui, les Israéliens sont incapables de peser pour changer les choses de l’intérieur. L’atmosphère est devenue tellement empoisonnée que les tentatives au niveau du peuple pour apporter un changement politique sont, au mieux, dérisoires, particulièrement quand on observe celles des législateurs pour délégitimer les initiatives populaires et criminaliser les ONG qui cherchent à encourager un changement politique.
Le gouvernement israélien actuel (tout comme les gouvernements du passé, qu’ils soient du Parti travailliste, du Likoud ou du Kadima) n’a aucune intention de faire avancer les négociations avec les Palestiniens. Il préfère « gérer » le conflit plutôt que de rechercher une solution véritablement juste. La poursuite de l’occupation a un effet catastrophique sur la société israélienne dans son ensemble. On y fait bon marché aujourd’hui de la vie humaine, une forme de judéo-fascisme se développe ici, dirigé par les rabbins, les politiciens d’extrême droite à la Knesset et les chefs dans les territoires palestiniens occupés. Une législation Jim Crow a été présentée à la Knesset, les rabbins ont signé des appels à ne pas louer ou vendre des biens aux Israéliens arabes, des centaines manifestent contre les quartiers israéliens arabes et récemment, un groupe de mineurs ont été arrêtés pour avoir dirigé ce que l’on ne peut qu’appeler des pogroms contre des citoyens arabes innocents dans le centre de Jérusalem. Le poison de l’occupation a infecté la société israélienne tout entière à un niveau où le seul diagnostic possible est la gangrène. Le seul moyen de convaincre les Israéliens que le statu quo actuel ne peut se poursuivre est d’attacher un coût réel et important à la poursuite de l’occupation et, oui, d’obliger les dirigeants politiques nationaux à assumer leurs responsabilités, à diriger plutôt que gérer, à s’engager plutôt que se cacher derrière des « spin doctors » (conseillers en communication et marketing politique) ou les mensonges éhontés du Premier ministre Netanyahu.
Quiconque justifie encore la non-action à l’encontre d’Israël ne fait que conduire à se servir du seul autre outil que l’histoire du monde a fourni pour un changement social et politique : la violence !
S’il vous plaît, boycottez mon pays, maintenant, vous êtes notre seul espoir !
http://www.bdsfrance.org/index.php?option=com_content&v…-pays
Quelqu’un a dit ici que « le fait d’être Juif empêcherait d’être raciste et fasciste». ?
Non ! Donc pourquoi faire comme si ça avait été dit ?
On peut être contre le boycott axé principalement sur les produites des colonies ou pour un boycott économique total élargi aux questions culturelles, comme on peut être pour un boycot ouvrier axé contre les capitalistes. Il existe sans doute d’autres variantes. Bref il y a plein de formes de boycott et de soutien aux palestiniens et pas une seule comme certains ici s’acharnent à le faire croire.
Il n’empêche que malgré tout on peut quand même parvenir à l’unité par moment. La preuve ici :
http://la-feuille-de-chou.fr/?p=18088
Où un éminent membre de L’UJFP ( (un antisioniste de la première heure) félicite le très modéré Edwy Plenel. Bref il suffit de le vouloir un peu, plutôt que de tirer en permanence la couverture à soi.
En plus ça n’a pas forcément à voir avec la façon dont on défini l’apartheid israélien. Certains y voient du racisme, d’autres un forme particulière (spatialisée) d’exploitation capitaliste, d’autres les deux, d’autres encore séparent les deux choses au regard de la nature spécifique de l’apartheid sud-africain.
C’est très simple en fait, il suffit de ne pas tout compliquer à grands coups d’amalgames et de raccourcis approximatifs. C’est pas seulement pour le bien d’Indymédia (produire une information indépendante de qualité), c’est d’abord pour le bien de la cause palestinienne.
ce n’est pas moi qui dirai le contraire, ça nous donne l’occasion aussi de le faire connaitre
je me marre en lisant le sous-titre (en gras) Merci Edwy d’avoir rendu la Causeuse muette cinq minutes!
on n’est pas ici dans une émission TV, on ne peut donc clouer le bec de personne ! dommage, cela éviterait bien des dommages collatéraux
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Je me marre, parce qu’à l’Ujfp, pour pratiquer le boycott , on se sert de mots que bruler des livres, CQFD
Yehuda Lancry, ambassadeur d’Israël, à la librairie Kléber devant 50 personnes…
“Tract diffusé le jeudi 17h 15 salle blanche librairie Kléber
Conversation Yehuda Lancry ex ambassadeur Israël
Nurit Peled Elhanan, mère israélienne d’une victime d’attentat, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem, prix Sakharov du Parlement européen”
“Cher Monsieur Hessel, chère Madame Shahid, chers participants,
Je suis désolée de ne pouvoir assister à cette importante conférence. Mais je tiens à exprimer mon admiration à Monsieur Hessel, et à tous les participants et à vous assurer que je suis de tout cœur avec vous. J’ai lu l’éditorial du président du CRIF se félicitant de l’interdiction de notre conférence et remerciant des philosophes et écrivains hypocrites et ignorants, qui pérorent sous les ors des salons parisiens et pensent briller en étalant leur prose « politiquement correcte » tout en ignorant de manière étonnante la vie réelle des gens dans les Territoires palestiniens occupés et le caractère dictatorial du gouvernement israélien actuel. L’ignorance et l’hypocrisie de ces gens n’est pas une négligence, mais un crime, car ils encouragent la tendance fasciste qui menace de nous noyer tous, en Israël, en Palestine et en France.”
(….)
Lutter pour un Etat d’Israël démocratique, c’est inséparablement lutter pour une Palestine libre, C’est aussi militer pour les droits des « non-citoyens » d’Israël, c’est-à-dire les Palestiniens des Territoires occupés, traités comme des esclaves, concentrés et incarcérés dans des camps énormes au sein même de leur propre pays, privés de tous les droits humains et civils. Soutenir Israël, cela veut dire libérer Israël de son régime criminel, des accords illégaux, des colonies de larrons, boycotter leurs marchandises – produits de terres volées, de l’eau volée, et changer Israël en un pays où chacun peut vivre dans la dignité. Tels sont les principes de sa Déclaration d’Indépendance d’Israël que les juifs du CRIF ont oublié – à moins qu’ils ne l’aient jamais lue ? Moi, mon grand-père a signé cette Déclaration, et je ne peux donc pas l’oublier.
J’espère que ce message arrivera aux oreilles de ces Juifs français que rend sourds la propagande du régime raciste d’Israël, des oreilles bouchées par le terrorisme intellectuel du CRIF.
pour lire l’intégralité …. http://la-feuille-de-chou.fr/
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Lettre ouverte à M. Richard Prasquier
Monsieur le président,
Aux divers (et non exhaustifs) sujets d’indignation qu’évoque Stéphane Hessel dans son opuscule « Indignez-vous! », on peut, on doit ajouter le long communiqué accusateur que vous avez récemment publié en grande partie à son endroit. On est en effet effaré non seulement par la violence mais aussi, et déjà, par l’énormité de votre propos. A quelles « différentes impostures » de sa part faites-vous donc allusion avec une telle férocité ? Alors même qu’il est quasi unanimement considéré comme une personnalité éminente à de nombreux égards, y compris par ceux qui ne partagent pas ses convictions et ses engagements, y compris par ses adversaires.
Plus encore, sur quoi vous fondez-vous pour dénoncer chez lui des « fixations haineuses (sic) contre Israël » ? Pouvez-vous citer une seule affirmation, orale ou écrite, qui vous permettrait d’avancer une aussi massive accusation ? Voilà qui est proprement gratuit, absurde et diffamatoire.
Ce qu’il est impossible de contester, bien au contraire, c’est que Stéphane Hessel est un adepte convaincu et déclaré de la démarche non-violente et que dans son combat pour une paix authentique, pour la justice, pour le respect du droit international et pour les droits humains fondamentaux – tous droits que l’Etat d’Israël piétine depuis des décennies à l’encontre du peuple palestinien – il ne fait jamais, jamais appel, de façon ni explicite ni implicite, à la « haine » envers le peuple israélien ni envers ses dirigeants. Etant d’ailleurs d’ascendance juive lui-même, il ne cesse de proclamer son amour pour Israël et le souci qu’il porte quant à l’honneur et à la survie de celui-ci – survie que la politique oppressive et parfois criminelle (cf le rapport Goldstone) de ses gouvernants contre les Palestiniens pourrait à plus ou moins long terme mettre en péril.
Extravagance diffamatoire, là encore, lorsque nous incendiez Michel Warschawski, « toujours soucieux », dites-vous, « d’être à la plus extrême pointe de la haine (re-sic!) contre Israël etc… etc… ». La haine, derechef, comme c’est grotesque et aberrant sous votre plume ! Alors que ce militant est simplement, en toute légitimité et responsabilité, un opposant – lui aussi non-violent, quoique déterminé et courageux – à la politique de son pays. Et non pas le « détracteur virulent » de ce dernier, comme vous vous autorisez à l’accabler avec la stupéfiante virulence que vous utilisez vous-même !
Mais il est vrai, et c’est désolant, que le CRIF, notamment, estime que toute critique, toute mise en cause, parfois très dures, certes, mais très fondées aussi, de la politique israélienne en Palestine relèvent de l’antisémitisme! Alors que l’Etat et le peuple d’Israël ne sauraient être considérés, ni plus ni moins, que comme tous les Etats et peuples du monde. Et non pas comme un Etat et un peuple exceptionnels, par principe exonérés des critiques voire de jugements sévères ou de l’impunité lorsqu’ils enfreignent le droit et la justice.
Bien que je n’aie aucune autorité particulière pour désavouer votre communiqué, sachez-le bien : je suis moi-même en pleine conviction et fermeté engagé dans des actions de profonde solidarité avec la résistance populaire non-violente du peuple palestinien (campagne internationale « Boycott, désinvestissement, sanctions » comprise). Aux côtés de Stéphane Hessel, de Michel Warschawski et de tant d’autres, en France comme à l’étranger. Et j’ai, moi aussi, le désir intense de voir Israël sortir courageusement de l’impasse, mortelle pour lui également, où il s’enferre, pour s’attacher à construire enfin une paix fondée sur la reconnaissance effective de tous les droits dont les Palestiniens sont depuis trop longtemps privés.
Sachez encore ceci : cet engagement, je l’assume, entre autres, au sein du Mouvement international de la Réconciliation, dont je suis membre depuis 44 ans (et dont j’ai même co-présidé la branche française durant plusieurs années). Or ce mouvement, bientôt centenaire, s’honore, je dis bien s’honore, de compter parmi ses fondateurs et animateurs près d’une dizaine de personnalités marquantes qui ont reçu la médaille des Justes parmi les nations et dont les noms figurent au centre Yad Vashem de Jérusalem.
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Aussi, j’espère que vous voudrez bien me créditer d’une volonté de fidélité au témoignage et à l’action courageux qui ont été les leurs en faveur du peuple juif durant la Shoah. Ai-je besoin d’ajouter que non seulement je récuse mais encore, pour moi aussi, considère comme nul et non avenu un tel soupçon d’antisémitisme si d’aventure il vous venait à l’esprit de me l’infliger?
Yves POULAIN, pasteur de l’Eglise réformée de France
Note Feuille de Chou
L’auteur de blog, pourtant membre de la CIS, a lui-même été traité, une fois de plus, d’ »antisémite » et de juif ayant la « haine de soi » par une participante au débat avec M. l’Ambassadeur Yehuda Lancry, à la librairie Kléber…
Un courageux sioniste a profité de ce que j’étais en train de donner à l’Ambassadeur, le bulletin de l’UJFP t le tract diffusé, un courrier de Nurit Peled Elhanan au sujet de la censure contre Stéphane Hessel à l’ENS, pour dérober des bulletins et tracts déposés sur une chaise!
Et M. Francis Lévy, du CRIF, d’habitude plus civil, après avoir refusé de me serrer la main, s’est énervé avant le début de la séance, nous menaçant et nous accusant des pires forfaits!
Nos sionistes locaux, par procuration, sont moins ouverts au débat que l’ambassadeur d’Israël…
http://la-feuille-de-chou.fr/?p=18069#more-18069
on peut lire aussi, de facture récente
http://la-feuille-de-chou.fr/?p=18137
«Je me marre, parce qu’à l’Ujfp, pour pratiquer le boycott , on se sert de mots que bruler des livres»
Qu’est-ce que ça vient faire là ? Vous vous croyez où ? Au moyen âge ? Pendant la Nuit de cristal. On est sur Indymédia et personne à priori ne brûle des livres. Si vous faites allusion, à vos problèmes passés avec une certaine littérature (voyez on reste poli), démerdez-vous avec votre conscience et laissez celles des autres en paix. On est pas à l’Eglise et sous l’inquisition et on est pas là non plus pour gérer vos incursions en territoire ennemi.
Je croyais qu’on parlait des anarchistes contre le mur, et je vois que tous ces commentaires de diversion sont là parce qu’on ne peut pas les attaquer frontalement, alors on essaie de salir ceux qui les publient.
Mais les faits sont là : les AAW participent au boycott, pas seulement des produits des colonies, mais au BDS, c’est-à-dire au boycott l’Etat israélien dans son ensemble, présenté comme un Etat raciste avec un gouvernement fasciste. Ce n’est pas un complot contre un seul Etat, le jour où Israël cessera son épuration ethnique, le boycott cessera.
L’apartheid est bien dénoncé pour ce qu’il est : une ségrégation raciste à l’encontre des seuls non-juifs, et certainement pas une « forme particulière (spatialisée) d’exploitation capitaliste » ! ! !
Quant aux deux Etats dont on nous rebat les oreilles, les AAW ont une position très logique. Etant anarchistes, ils sont naturellement contre l’Etat, mais à défaut de pas d’Etat ils préfèrent UN Etat que PLUSIEURS Etats bâtis sur le principe de l’inégalité et du racisme. Merci de lire ce qu’ils disent et ne pas parler à leur place :
« une solution d’un seul Etat est très proche de notre objectif. D’abord, nous devons mettre un terme à l’occupation et rendre leurs droits aux Palestiniens. Après ça, nous pourrons parler de la façon dont nous voulons vivre ici. Si les Palestiniens choisissaient d’avoir une solution d’un seul Etat, nous serons avec eux. S’ils choisissaient d’avoir leur propre Etat, nous serons avec eux. »
«une ségrégation raciste à l’encontre des seuls non-juifs » ???
Mouais, mais pour les intérêts d’une classe capitaliste qui n’est pas uniquement juive, mais aussi arabe en Israël et palestinienne en Cisjordanie et à Gaza. CQFD
L’apartheid « pour les intérêts d’une classe capitaliste palestinienne en Cisjordanie et à Gaza ».
Non, vous ne rêvez pas, c’est écrit ici…
Dis donc benêt, on t’a jamais dit que quand on cite un passage, c’est mieux de le faire sans le charcuter ou alors d’indiquer où c’est qu’on a tailladé ?
Allez rien que pour toi, on t’en remet une pleine louche :
http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2009/01/06/….html
http://fr.internationalism.org/ri381/affrontements_hama….html
http://mondialisme.org/spip.php?article191
Si les conseillistes et les luxembourgistes te font braire, on en a aussi des maos et des trotsks en réserve.
http://www.vp-partisan.org/article88.html
http://www.wsws.org/francais/News/2007/juin07/250607_ga…shtml
Merci de ne pas mélanger vos élucubrations et un patchwork d’analyses marxistes datées sur la lutte de classes en Palestine.
A côté des inévitables CCI-AIT, pour lesquels le colonialisme, le racisme, l’occupation et le nettoyage ethnique n’existent pas, ni par conséquent l’apartheid, on trouve des citations qui vont par contre tout à fait dans mon sens :
« Il s’agit de la lutte des Palestiniens et des Arabes pour le rétablissement de leurs droits sur leur terre, contre Israël en tant que colonie et contre le centre impérialiste dont il est l’œuvre. Israël est le « cheval de Troie » impérialiste dans la région. A l’origine, à la fin du XIXe siècle, le sionisme politique représentait un capitalisme juif aux intérêts convergents avec ceux de l’impérialisme. C’est cette convergence qui a permis la création d’Israël en 1947. Il faut qualifier de sionistes tous ceux qui reconnaissent Israël en tant qu’Etat légitime et le soutiennent. Ce ne sont donc pas seulement des Juifs. Ils peuvent être, et beaucoup le sont, des Arabes, des Palestiniens, des Américains ou des Européens de toutes origines. »
Alors il vaut mieux relire les liens avant de les balancer.
On voit bien que le but, c’est de dire que l’apartheid, raciste par définition, n’existe pas en Palestine occupée, tout au plus une discrimination économique.
Vous avez encore du boulot pour convaincre qui que ce soit.
Effectivement, ce qu’on peut reprocher à la liste de liens de 14h35, c’est de mélanger et mettre sur le même plan l’analyse des révolutionnaires et celle de staliniens maoïstes et trotskistes, qui n’ont jamais eu de révolutionnaires que le nom. Ceci dit, je salue son commentaire : c’est la base d’une vraie réflexion sur comment sortir de ce conflit épouvantable.
Quant au commentateur précédent, son but est très simple : en utilisant la calomnie qui suinte de son commentaire – le CCI et l’AIT sont deux organisations distinctes, qui ont des conceptions révolutionnaires leur permettant de dialoguer et d’agir de concert, mais l’amalgame entre les deux est un mensonge, tout comme l’idée qu’elles auraient jamais défendu la politique impérialiste de l’État d’Israël – il cherche avant tout à IMPOSER une vision NATIONALISTE, et donc parfaitement BOURGEOISE, du conflit proche-oriental. Il peut bien braire sur tous les tons qu’il n’est pas dans l’idéologie dominante, il défend des conceptions bien connues et combattues par TOUS les révolutionnaires depuis un siècle parce que ce sont justement des conceptions de la classe dominante !
Je constate par ailleurs que cette logique pourrie est de plus en plus combattue au Proche-Orient et même sur Indymedia, en ce qu’elle est une logique de guerre jusqu’au-boutiste, une vision patriotarde dont le but est de livrer les prolétaires israéliens et palestiniens à leur propre bourgeoisie, et de leur faire défendre des intérêts nationaux qui ne sont AUCUNEMENT les leurs. Qu’est-ce que les ouvriers palestiniens ont à gagner exactement à avoir leur propre État ? Les réponses à cette question simple ont toujours été fort divertissantes…
De toutes les façons, on peut s’en tenir à une seule question : qu’est-ce que 16h19 a à proposer concrètement, à part la guerre, la misère et la barbarie pour tous ? Vu qu’il n’est pas assez idiot pour ne pas voir à quel point ses réponses déchireraient le voile sur son bellicisme et sa défense forcenée des intérêts impérialistes de la bourgeoisie palestinienne et de ses alliés – Iran, Syrie, et quelques autres – on sait pourquoi il n’a jamais répondu à cette question et ne le fera probablement jamais…
CCI-AIT, c’est de l’humour, mon vieux (sympathisant) ! C’était juste pour rappeler cette évolution convergente entre des léninistes attardés début 20e siècle et des anarchistes intégristes combattant inlassablement les déviations de tous les autres anars, dans un article qui nous a beaucoup fait rire :
« Gauche communiste et anarchisme internationaliste : ce que nous avons en commun »
http://nantes.indymedia.org/article/21290
Mais autrement rien n’a changé dans le catéchisme de nos révolutionnaires professionnels par procuration. Ils critiquent beaucoup les luttes des autres à défaut de participer à aucune.
La mauvaise foi tenant lieu d’analyse, on ne s’étonnera pas de les voir parler de « logique de guerre jusqu’au-boutiste » à propos des AAW, qui sont justement pacifistes. Ni de faire des allusions à un Etat palestinien, alors qu’ils sont précisément contre l’Etat.
Et comme rien ne nous sera épargné, les voilà qui nous ressortent la Syrie et l’Iran ! On croirait Radio Tel Aviv !
Les CCI-AIT ont choisi leur ennemi PRINCIPAL, mais ils ont du mal à le faire passer dans les médias alter, d’où leur omniprésence dès qu’on attaque le monde libre. Ils se sont trouvé des alliés pour dire que l’apartheid n’existe pas, quitte à faire des concessions circonstancielles sur leur idéologie.
Mais ça n’a jamais impressionné personne, vu qu’ils ont oublié de nous dire comment les prolétaires juifs et palestiniens pourraient faire quoi que ce soit ensemble quand ils sont séparés par des murs, des barbelés et des miradors.
Les ghettos et les camps de concentration n’ont jamais existé, c’est bien connu !
…c’est encore mieux de le faire dans la question posée !
Je n’ai jamais parlé des AAW, et si j’avais voulu le faire, je les aurais nommément cités. Quant à dire que les analyses du CCI et de l’AIT sont « attardées » et « intégristes », je laisse la charge de la preuve à l’auteur de cette idée : il a du travail, mais vu qu’il ne se donne jamais la peine de démontrer ce qu’il avance…
La division entre prolétaires juifs et palestiniens n’a rien à voir avec le Mur ou la frontière : elle est d’abord liée au NATIONALISME que répand le sinistre pantin de 16h19, en écho aux bourgeoisies palestinienne et israélienne. Quant à NIER que la Palestine soit le théâtre d’affrontement entre impérialismes beaucoup plus gros qu’Israël et la Palestine, c’est de la bêtise pure et simple : d’après notre patriotard, Israël est bien soutenu par les États-Unis, mais la Palestine ne le serait par personne ? Et moi qui avais cru comprendre que l’Allemagne et la France, par exemple, finançaient plein de projets en Palestine ! Pour défendre la veuve et l’orphelin, sans doute ? Cet individu défend non seulement le camp anti-américain qui comprend bien entendu la Syrie et l’Iran, mais aussi les principaux impérialismes européens ! Son petit couplet sur le « monde libre » est une démonstration du plus haut risible, mais il peut continuer à le chanter : qui c’est, exactement, le « monde libre »? Allez, un peu de courage, finis-la ton explication !…
J’aimerais également reposer les deux questions auxquelles l’intervenant ci-dessus évite soigneusement de répondre – ce n’est pas la première fois, d’ailleurs : qu’est-ce que les prolétaires palestiniens ont à gagner à avoir un État ? Et qu’est-ce qu’il a à proposer d’autre que la guerre, exactement ?
Comme quoi, je suis moins imperméable à l’humour que ne le dit le commentaire précédent : je sais d’avance qu’il ne répondra jamais à ces questions, vu que ses réponses seraient placardées un peu partout par la suite…
Quant au sous-entendu sur l’idée que, je cite, « les ghettos et les camps de concentration n’ont jamais existé », j’aimerais avoir un petit éclaircissement : est-ce que l’auteur précédent accuserait qui que ce soit de négationnisme ? Parce que là aussi la démonstration m’intéresse beaucoup…
Te fatigue pas, ton discours est toujours le même et il passionne toujours autant. Avant, le CCI vendait sa prose dans les manifs des autres, maintenant il peut inonder les médias alter permissifs de sa propagande dont personne d’autre ne veut.
Ses analyses politiques sont imbitables pour le commun des mortels, mais il a aussi une version populaire pour venir en aide aux sionistes de « gauche », qui se frottent les mains.
Il y a quelques mots clés qui font accourir tout ce beau monde, uni pour la circonstance : en plus d’occupation, de colonialisme et de nettoyage ethnique, on a le mot « apartheid », qui comme tout le monde sait est une invention d’obscurantistes machiavéliques qui veulent nier la lutte de classes !
« La division entre prolétaires juifs et palestiniens n’a rien à voir avec le Mur ou la frontière » ! Rien que ça situe exactement les individus, et effectivement, on peut le classer dans la rubrique négationnisme. A moins qu’ils aient trouvé un moyen que personne ne connaît pour franchir les murs et les barbelés.
« Je n’ai jamais parlé des AAW ». Ha, ha ! C’est là qu’on voit que tous ces arguments sont une litanie préengeristrée. Faut te réveiller, c’est d’eux qu’il s’agit dans cet article, et c’est eux qui sont défendus dans les commentaires qui te déplaisent tant.
Qu’on puisse voir des «sionistes de gauche» (mercredi 02 février 2011 – 04:53) partout et notamment là où il n’y en pas, est une chose. A la limite, on s’en fout, chacun fait ce qu’il veut avec son… cerveau. Mais employer le mot «négationnisme» à tort et à travers, comme pour mieux le banaliser, c’est autre chose. Ca ne peut passer comme une simple lettre à la poste.
C’est qui « les médias alter permissifs » 04:53 ?