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Plus de 2 mois aprés le début de la crise, alors que beaucoup sont dans l’attente des syndicats, qui ont ralentit des mouvements pour qu’illes attendent cette date comme à pôle emploi en lutte dès la rentrée à Nantes, ou les lycéenNEs qui les attendent pour autoriser les salariéEs à bouger, enfin celleux-ci peuvent se rassembler et exprimer leurs indignations face à un gouvernement autiste, méprisant, et repressif.

Les signes qu’un mouvement de grande ampleur se multiplient, le gouvernement mentionne même 1995 en référence, tout en glissant à demi mots qu’il a tiré les enseignements de cette époque et est prêt à répondre. On se doute que la réponse en question sera plutôt de l’ordre de la répression que de l’écoute, comme le laisse penser toutes les dernières affaires de « terrorismes » ces derniers temps, à lire les colonnes repressions des médias indépendants ou officiels.

 

Ce mouvement de masse attendra-t-il la réunion du 2 février des grosses centrales syndicales, sorte de façon de temporiser, ou continuera-t-il sur sa lancée? Ces syndicats en tout cas ont fait un choix clair et semble croire qu’une seule journée suffira, malgrés que les préavis de grève soient reconductibles. Pour leur part, illes préfèrent que cette mobilisation ne le soit pas. En tout cas appeler à ces grèves et manifestation un jeudi est un choix stratégique discutable.

 

Pourtant un peu partout fleurissent des appels à un mouvement long et l’on sent que les gens qui luttent depuis un moment déjà sont prêts à en découdre, que partout la colère gronde.
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Est-ce une volonté réelle de repenser notre monde en d’autres termes, selon d’autres valeurs face à l’urgence de la situation écologique et sociale? Simplement un désir de réformer un système qui nous montre pourtant tous le jours ses aberrations, alors que depuis des décennies, les revendications sont minimales, semblables au pouvoir d’achat (encore un coup de la novlangue) quand pour beaucoup c’est le droit de vivre qui semble remis en question?

L’amnésie collective qui frappe les mouvements, et qui crée l’alternance depuis des décennies s’arrêtera-t-elle aujourd’hui? le seul autre horizon sera-t-il à en croire les professionnels politiques de gauche comme de droite le capitalisme comme organisation sociale et économique? Peut-être que les contradictions des promoteurs de gauche de l’inutile aéroport de Notre Dame Des Landes et leurs manoeuvres parlementaires perdues d’avance ne convaincront plus grand monde. Mais pour une fois que ces personnes sortent dans la rue, et qu’elles autorisent à le faire, il faut en tout cas se saisir de l’occasion.

La solidarité se fera-t-elle avec la population de Guadeloupe, la Grèce, les quartiers populaires, les sans-papiers, les prisonnierEs..? Quelles stratégie face aux répression et rétrécissements constants des liberté? Ce mouvement dépassera-t-il le débat fausser de la violence?

Il faut en tout cas y être pour le voire…

Beaucoup de questions autour de cette mobilisation en tout cas.

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