L’ESCLAVE SAVANT

Je vous en conjure mes frères, ne croyez pas ces religieux qui psalmodient leurs litanies politiques tels des témoins de Jéhovas sortis de leurs madrassas, ce sont des empoisonneurs qu’ils le sachent ou non ! Méfiez-vous des systèmes totalisant qui répondent à toutes vos questions de disciples.

La vie n’a-t-elle aucun sens sans paradis ? Sans ces imaginaires névrotiques refoulant le réel ? Illusions dont se jouent des pervers ayant à jamais forclos leurs révolutions intérieurs. Ces pseudo théoriciens fous qui veulent faire de nous leurs rats de laboratoires politiques. Ne suffirait-il pas tout simplement de considérer en athée radical la démocratie, non comme un idéal perdu ou régulateur, mais comme un processus dynamique immanent susceptible de se corrompre ou de se perfectionner, comme la vie à jamais inachevée?

Supposons que les sommes investies par la France d’en haut dans la sécurité et dans l’insécurité l’aient été pour corriger les inégalités… Si l’opposition ne critique pas le gouvernement, c’est qu’elle aussi elle veut gouverner ! Les mandarins et leurs syndicrates ont besoin de nous pour conserver leurs privilèges ; une fois leurs prérogatives assurées grâce à notre rapport de force, ils siffleront la fin de la récréation.

Sortons de la consommation effrénée de la politique de l’opacité ! Emancipons-nous de notre servitude volontaire compulsive, ne soyons plus réactif face à ces réformettes, ou nous aurons toujours un temps de retard ! Affirmons-nous, oublions les « bibles » du passé, tournons-nous vers l’avenir, exigeons plus de démocratie à toutes les instances des pouvoirs, la suppression des paradis fiscaux…

Qu’est-ce que la France d’en bas ? Tout.
Qu’a-t-elle été jusqu’à présent dans l’ordre politique ? Rien.
Que demande-t-elle ? A y devenir quelque chose.

Pour (con)vaincre sans ressentiment compagnons de la France d’en bas, il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace !

Zarathoustra la kailra