Le renforcement de la criminalisation citoyenne et du contrôle social s’effectuent au grand jour dans notre démocratie autoritaire voire totalitaire. C’est ainsi que les citoyens aliénés par leur pouvoir d’achat, leur déroulement de carrière, la télé, la publicité, l’ennui ou le stress, la teuf… plébiscitent leurs divins représentants nationaux pour appliquer une politique de plein pouvoir pendant 5 ans.

Le SMIC, l’allocation chômage, le RMI, le RMA…(soupapes de sécurité pour la classe dominante capitaliste, prolétarienne, raciale…) ont contribué, contribuent et contribueront à désamorcer l’esprit subversif et la révolte prolétarienne d’en bas. Néanmoins, il faut croire que l’indigent(e) prolétarien(ne) est un être humain comme les autres (grand prolétariat: cadre inférieur ou supérieur, bourgeoisie, aristocratie…). Il, elle a besoin, pour son épanouissement personnel, de sortir de sa prison socialement financière (construite par la société solidairement humaine), en resquillant, en volant, en travaillant au noir, et dernière extrémité, en tuant afin de s’ouvrir au monde humain pour acquérir le pouvoir de rendre service au particulier et/ou au public, de consommer, d’échanger, de discuter, en un mot, d’aimer la vie.

Aussi, la libre circulation des personnes, n’ayant pas d’euros (ou si peu) sur leur compte-bancaire, est criminalisée par le zèle (excessif, fanatique) des valets de l’Etat et du Capital (vigiles du privé, fonctionnaires-contrôleurs SNCF-RATP, de la police, de la gendarmerie…) encadré et protégé par la L.S.Q. (Loi sur la Sécurité Quotidienne: sous gouvernement socialo-coco-vert) et la L.S.I. (Loi sur la Sécurité Intérieure: sous gouvernement capitalo-socio-libéral).

Le contrôle social est renforcé par l’emploi de la vidéo-surveillance à chaque coin de rue, dans les magasins… L’enregistrement automatique (pointeuse, badgeuse) est imposé à la grande majorité des salariés des secteurs privé et public. Ceci sous le prétexte fallacieux mais compréhensible de sécurité et de respect des garanties minimales d’heures effectives de travail (35h, 40h, 70h…).

Tout cela est inacceptable pour les hommes et/ou les femmes de bonne volonté qui ont un minimum d’idéal d’autonomie individuelle et/ou collective, de libération de l’humanité, et/ou de l’individu de toute tutelle, de tout pouvoir totalitaire ou autoritaire (qu’il soit démocratique ou dictatorial). Nous rejetons cette criminalisation et ce contrôle social qui restreignent, canalisent, jalonnent, délimitent la liberté de mouvement (la « libre » circulation) et/ou de pensée (la « liberté » d’expression) de l’individu devenant, (in)consciemment, une intelligence artificielle, un robot téléguidé, un esclave (post-)moderne prêt à accepter tout et n’importe quoi, n’importe comment.

C’est pourquoi, nous appelons les citoyens de bonne volonté à la résistance libertaire et à la construction d’un autre monde possible c’est à dire un monde libertaire (démocratie directe ou libertaire, action directe, fédéralisme libertaire, gestion directe ou libertaire…) 555 (un libertaire libertiste)