Les conséquences seront lourdes pour ce parti qui vient de rejoindre les rangs du camp de la droite. Il va sans dire que la manipulation des esprits par le biais des sondages bidonnés a pesé lourd.

La Droite Sociale Démocrate portée sur les fonds baptismaux

En attendant, le message de jeudi est on ne peut plus clair. A l’élection présidentielle de 2007, à moins que la vraie gauche parvienne à agglomérer son potentiel de 20% de l’électorat dès le 1er tour, les Français n’auront le choix, au second tour, qu’entre des candidats de droite -UDF, DSD (ex. PS)- ou d’extrême-droite -UMP et FN-.
La rupture avec les idéaux de la gauche populaire est bel et bien consommée.

Nous avions eu un avant-goût à l’occasion du référendum sur le traité constitutionnel européen le 29 mai 2005, pour lequel une majorité de socialistes avaient dit oui… contre la volonté de la majorité des Français qui avaient répondu non à 55%.
Le sacre « Royal » de jeudi confirme la dérive droitière de ce parti qui s’éloigne un peu plus du peuple qui souffre.

La coquille vide Royal

Le matraquage médiatique voulu par les puissances financières désireuses d’imposer coûte que coûte une candidate très convenable face au fasciste Sarkozy (au cas où celui-ci échouerait) a fait son œuvre.
Désormais, le débat de fond a cédé la place à la construction médiatique, coquille vide censée incarner la démocratie à la française.

Le hic, c’est que 15 millions de Français dans la galère ne reconnaissent pas dans la candidate de la droite sociale démocrate, la personne susceptible de traduire leurs attentes dans une vraie politique de gauche.

Abstention au second tour, si…

Si la vraie gauche n’est pas présente au second tour de l’élection présidentielle, aucun chantage ne parviendra à convaincre des millions de Français de pas s’abstenir de voter.

Couillonnés en 2002, ils ne le seront pas en 2007. Si la France veut le chaos, elle l’aura, c’est le choix qu’ont fait les militants de l’ex-parti socialiste. Quant aux électeurs de la vraie gauche, ils ne cautionneront jamais, par leur participation, un choix en trompe-l’œil, avec uniquement des candidats de droite ou d’extrême-droite, de Bayrou, en passant par Royal, à Le Pen et Sarkozy.

Verdi