[nantes] labo-fiction – les ateliers de l’antémonde
Publié le , Mis à jour le
Lieux : B17Nantes
B17 - 17 rue Paul Bellamy Dans la deuxième cour à gauche, au dessus de l'atelier méca
Labo-fiction
Les ateliers de l’Antémonde proposent un atelier d’imagination prolongeant l’univers développé dans l’ouvrage « Bâtir aussi ». Un moment collectif de recherche et d’expérimentation. Sous forme de discussion en petits et grands groupes, nous proposons d’embarquer le public dans l’univers uchronique de l’Haraka, mouvement social qui démarre avec les printemps arabes en 2011 et s’étend à d’autres révoltes ailleurs sur la planète. Ce « labo-fiction » permet d’attiser imaginaires, mettre en lumière les points de désaccords et suciter du débat. Un temps de mise en fiction ensemble, pour bâtir aussi !
Les animatricEs
Les ateliers de l’Antémonde sont un espace de fabrication d’imaginaires enthousiastes, féministes et critiques du complexe techno-industriel. ForméEs aux pratiques d’éducation populaire, nous proposons des formes d’animation qui facilitent la réactivité, le partage de la parole et la création collective.
Les textes et d’autres info sont présentes sur le site https://antemonde.org
L’atelier durera 2h30.
Il n’est pas nécessaire d’avoir lu des textes pour participer
J’avais envie de venir à ces ateliers, surtout que je connais des gens qui les animent et je pense que c’est des gens chouettes.
Et puis, j’ai vu que la veille, illes allaient au Taslu. Et là, je me sens complètement aveuglé par la haine. Ca m’embête un peu, je vois bien que c’est pas constructif. Je vois bien qu’on fera jamais la révolution si je refuse d’aller à tel truc sous prétexte qu’avant, les gens ont été parler avec des gens que j’aime pas. Je me dis que je devrais faire un effort. Mais j’arrive pas. Je sais que les gens de l’Antémonde sont au courant de ce qui se passe. Je crois que c’est encore trop frais pour moi. J’ai passé trop de temps de ma vie, à vivre uniquement pour la Zad (c’est sûr que c’était une erreur).
Je trouve chouette comme démarche d’aller parler à tout le monde par delà les conflits. Non seulement chouette, mais précieux et important. Mais jusqu’où ? Jusqu’à quelles limites ? Franchement, j’aurai préféré que l’Antémonde aille à la France Insoumise, au NPA, à la CFDT ou même aux Utopiales plutôt qu’au Taslu.
Je vais en parler à des ami.e.s, j’espère qu’illes vont réussir à me remotiver à venir, ou qu’ills passeront la soirée avec moi.
J’ai eu la même réaction. Quel dommage. Je connais moi aussi des gens qui animent cet atelier et écrivent ces lignes. je vais passer voire quand même, histoire de voire ce qu’elles en disent, puis voire quand même cet atelier qui a l’air chouette. Ptet on se prendra la tête, ptet pas…
L’archive de l’ensemble des labo-fiction est sur notre site : https://antemonde.org/evenements/archive/
Il y a plein de lieux différents : des bibliothèques, des librairies, des centre artistiques, des lieux militants… C’est une tournée qu’on prépare depuis des mois. On est aussi et surtout là où on nous a invité. La forme et surtout le propos de l’atelier ne varie pas entre les lieux. Notre envie est de partager des imaginaires et d’ouvrir des espaces pour échanger sur des futurs que nous trouvons désirables. L’atelier est ce qu’en font les participantEs.
Ça faisait sens pour nous d’organiser un labo-fiction à B17 le lendemain d’un atelier au Taslu justement parce que la fragmentation de la ZAD découragerait certainEs de participer.
D’ailleurs, on sera aussi aux Utopiales. Même si c’est un espace où de nombreux marchands du monde mortifère (comme le CEA ou SoftBank Robotics) font leur promo, c’est aussi un lieu où se joue cette bataille de l’imaginaire que nous avons décidé de rejoindre. Face à la déferlante post-apocalyptique, aux récits d’attaques de zombies qui se finissent en toutEs contre toutEs, nous avons besoin de fictions qui racontent des mondes dans lesquels nous aurions envie de vivre. Des fictions qui racontent l’entraide, les conflits, les solidarités, la débrouille. Des fictions qui racontent le quotidien d’un monde sans argent, d’un monde sans salariat, d’un monde sans état. Des fiction qui racontent la variété des existences possibles, la coexistence des formes d’organisation, les consensus qui pourraient nous tenir ensemble pour vivre des vies dignes d’être vécues.