Ces derniers mois de Brest à Poitiers en passant par Rennes, Nantes et Notre-Dame-des-Landes, les luttes n’ont pas cessé de se croiser, de se toucher.

Partout les mêmes gestes : autoréductions, occupations des facs et des maisons vides, coupures d’électricité, caisses de solidarité contre la répression.

A certains moments, nous nous sommes retrouvés aux mêmes endroits, à la manif contre toutes les répressions à Nantes en avril dernier, au camp climat contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en soutien lors des procès de St Nazaire et ailleurs.

Toutes ces luttes ont en commun la volonté d’en finir collectivement avec la passivité et la résignation à laquelle nous sommes acculés.

C’est en se branchant les une aux autres que nos colères retrouveront le goût de la victoire face à l’hégémonie d’un monde qui ne cessera de trouver des nouvelles formes de contrôle pour nous maintenir dans l’isolement.