Avant même la manifestation, plusieurs Medic se sont fait confisquer du matériel de soin par la police, dont nos camarades de Saint-Nazaire.

La manifestation part de la place du commerce direction la préfecture mais est rapidement bloquée par des rangées de CRS. Les manifestants sont alors repoussé à coup de gaz lacrymogènes, grenade desencerclantes et tirs de LBD. On compte des blessures par grenades lacrymogènes : au moins une plaie du crâne, une plaie au mollet. Par grenades désenclantes : plusieurs personnes touchée, au moins au front, à la cuisse, à la cheville, à la main. Mais nous avons eu beaucoup plus de personnes touchées par LBD40 : des hématomes important sont à déplorer chez de nombreux.se manifestant.es : au moins 1 dans le mollet, 1 au genou, 1 pied, 1 cuisse, 1 main, 1 au dessus du genou, 1 flanc gauche.
Puis au moins une grenade GLI F4, est lancée direction 50 otages explosant au milieu de la foule. Un manifestant est pris en charge pour des éclats dans la cuisse.

Le cortège n’a ensuite pas d’autre choix que de revenir vers la place du Commerce : le long du cours des 50 otages, on dénombre : une brûlure par un palet de lacrymo sur la main, 1 tir de LBD sur la cuisse, 1 tir de LBD bras droit assez sérieux et 3 autres personnes touchées à divers endroits sur les jambes par LBD40 également. Une jeune femme et st victime d’un tir tendu de grenade sur le pied. Une personne à également reçu un projectile origine inconnu au visage, sur la tempe, à hauteur de la place du cirque. Saignant abondamment, elle est évacuées pompiers.

Retour à commerce : le cortège est brutalement séparé en deux par la police cours Olivier de Clisson. Au moins deux personnes sont victimes d’éclat de grenade, sur le pied et le genou, une autre reçoit un tir tendu sur le pied. Deux personnes sont touchées par des tirs de LBD40, au niveau de la cheville pour lune, dans le dos pour l’autre heureusement protégé par son sac à dos.

Un homme qui n’avait rien a voir avec la manifestation est blessé au dessus de la malléole droite par un tir inconnu. Il ne bougeais plus les doigts de pieds et a été orienté vers les urgences. Un autre recoit un tir de LBD dans le thorax, occasionnant hématome et plaie importante ainsi qu’un doute sur une fracture de côte. Cette personne accueillie par un commerce proche a également été évacuée vers les urgences par les pompiers.

Plusieurs cortèges se forment par la suite. Rue du calvaire, la police nous a volé le drapeau ‘medic’ porté par l’un d’entre nous.

Devant la préfecture où quelques cortèges se sont rejoint en fin de manifestation, au moins une nouvelle grenade GLIF4 est envoyée vers les manifestants rue de Strasbourg : une personne a reçu des éclats dans l’omoplate droite. Par ailleurs, l’explosion de ces grenades remplies de TNT a été tellement importante qu’une vitre a volé en eclat (la police, ces casseurs.). Deux personnes ont à ce moment aussi reçu projectiles proches des yeux, l’une sous palpebrale droit, l’autre côté gauche, à priori des palets de lacrymogènes.

Place du Commerce à nouveau, plusieurs grenades désenclantes sont envoyées en salve sur les derniers manifestants par la BAC et toujours de très nombreuses grenades lacrymogène asphyxiant le centre ville. Une personne a eu la cheville foulée en fuyant les gaz, une autre a eu une crise d’asthme.

Durant toute la manifestation, il y a eu un gazage permanent de lacrymogènes : plusieurs personnes ont du être évacuées, de nombreux passants et passantes ont dû être pris en charge.
On remarque qu’il y a eu une utilisation particulièrement débridée du LBD, malgré les blessé grave de cette semaine à travers la France. La police n’hésite pas à mutiler les manifestant.es.